BS 3 ¥ VOL. 20 NO. 32 VENDREDI 4 DECEMBRE 1987 ‘FONDATEUR : ANDRE PIOLAT E Le Soleil de Colombie: 3283 rue Main Vancouver, C:B. V5V 3M6 Canadn, Hebdomadaire : 30 cts Courrier 2éme classe Second Class.Mail, "9. 9046 Nous avons lu... Journalistes en herbe Is ont douze ou treize ans. Is sont donc jeunes. Particularité : ils lisent, le font savoir, et donnent leur avis. Pour les encourager, nous publions les articles de quelques éléves d’immersion transformés, pour Yoccasion, en critiques littérai- res. Ces journalistes en herbe sont de Clearbrook et leur travaux nous ont été transmis par Pauline Léger Janssen. «Nos amis robots» par Suzanne Martel Dans ce livre il s’agit de deux astronautes qui reviennent de panne SSRACE EE Gui lopnent des robots. eaux a leur neveu et a leur niéce. Mais les robots sont vraiment des robots contrélés par des étrangers dans des satellites qui entourent la terre. Alex Viment et David Kevin, les astronautes communiquent avec les étrangers qui veulent les aidedr a sauver la terre contre l'attaque qui s’en vient. Je pense que c’est une assez bonne histoire mais je pense que les enfants et la femme du troisiéme astronaute qui avait été tué dans une attaque sur leurs vaisseaux n’ont pas montré beaucoup de tristesse. Je trouve que les enfants n'ont jamais montré qu’ils étaient des enfants. Ce que je veux dire c’est qu’ils étaient toujours sages et ils ne montraient jamais la vraie peur. Peut-étre que Suzanne Martel peut améliorer ces parties du livre en mettant plus de descriptions. Jai trouvé que les personnages étaient bien décrits, j'ai pu les comprendre. En terminant j'ai beaucoup aimé l'idée des gouvernements unis et la paix sur la terre. Jonathan Lawlor «Le fauteuil de grand-mére»» par Charlotte Herman Cette histoire est racontée par Sheila, une jeune fille de dix ans. Sa grand-mére vient de déména- ger chez-eux parce que la mére de Sheila est inquiéte car elle vivait toute seule. Sheila était furieuse parce qu'elle devait déménager dans sa-chambre. Mais avec le temps, elle a découvert que sa grand-mére _ n€tait pas sl ennuyeuse qu'elle ne le pensait, mais quelle était une vraie amie. volume. Debout de gauche Vaucher. Mon personnage favori c’est la grand-mére parce qu'elle est trés comique, méme si elle ne le fait pas par exprés. Par exemple, quand elle sort, elle se donne des petites pinces aux joues pour leur donner de la couleur. Quand elle dit qu’elle va rendre visite a son amie, elle va dans l'autre direction pour rencontrer le vieux monsieur qui s’occupe du petit magasin au coin des rues sans rien dire a la famille. Jai beaucoup aimé le livre parce que l’auteur utilise de l'argot francais comme le quotidien francais La Croix. Survenu en janvier 1987, son enlévement n’avait jamais été revendiqué. La libération de Jean-Louis Normandin et de Roger Auque est un résultat positif pour Jacques.Chirac. Ce n’est pas du luxe pour le Premier ministre, candidat officieux a |’Elysée et qui, a cing mois de _ 1’élection présidentielle, végéte en quatrié- me position dans le coeur des Francais. Dans les sondages, ces derniers lui préférent en effet Raymond Barre, Francois Mitter- rand ou Michel Rocard. Il n’empéche. I] est des moments ou seul le résultat compte. Et l’on peut penser que dans !’affaire des otages, Jacques Chirac a marqué un point aux yeux des Francais exaspérés par une situation qui dure depuis trop longtemps. Mais ne nous leurrons pas, rien n'est gratuit. On aura beau dire que ces libérations s’inscrivent dans la politique de détente voulue par la France et |’Iran (qui «influence» les ravisseurs) , on oubliera toujours l’essentiel : il y aeu accord, marchandage, échange. Suite en derniére page