neat OO tt 16 - Le Soleil de Colombie, jeudi 25 aott 1988 i ahem tet tt Suite de la page 2. e On est moins convaincu de l'utilisation du lobbying politi- que comme instrument de revendication. Prés de la moitié des Franco-Colombiens n’est ni opposée ni favorable. On est quand méme plus favorable qu’opposé. e Les Franco-Colombiens s’opposent au lobbying politi- que en premier lieu parce qu’ils croient avoir déja tous leurs droits. e Plus de Franco-Colombiens disent qu’il est important d’avoir les services en frangais dans les écoles que ne le pensent de l'ensemble des services. e Les services en francais issus de l’aréne’ fédérale (bureaux fédéraux, sociétés de lacouronne) sont importants ou tres importants pour plus de 60% des Franco-Colombiens. e Plus d'un Franco-Colom- bien sur deux trouve qu'il est important ou trés important d’avoir les services provinciaux (bureaux provinciaux, services sociaux et médicaux) en frangais. e Laplupart des francophones ne voit pas les services en francais dans les bureaux municipaux et les entreprises privées comme importants. ° » e Les francophones de la Colombie-Britannique sem- blent valoriser davantage le travail du gouvernement fédéral que celui d’autres acteurs de la communauté franco-colom- bienne. Néanmoins, les asso- ciations francophones et les francophones eux-mémes sont tres bien vus par les Franco- Colombiens. . En général, les associations francophones, les émissions de médias - francophones et |’An- nuaire des commergants ne sont pas bien connus de la population franco-colombien- ne. De 60% a 85% ne les connaissent «pas du tout». De ceux qui sont connus «plus Ou moins bien», «bien» ou «trés bien», seuls Le Soleil de Colombie et la Fédération des Franco-Colombiens méritent mention. En général, les associations et services al’extérieur de Vancou- ver sont les mieux connus de leur population régionale. C’est dans les régions de New Westminster-Coquitlam, | le de Vancouver Sud, Centrale et la Céte ot |’on est le plus familier avec le réseau _ institutionnel régional. Cela semble 6tre plus Economisez a l’achat de carburant Petro-Canada. Procurez-vous une boite de huit barres tendres Quaker pour 35 ¢. Offrez-vous trois boites a boire de McCain pour 35 ¢. Obtenez un ensemble gratuit de sécurité du cycliste. SI VOUS N’AVEZ PAS RECU VOTRE LIVRET DE BONS, TELEPHONEZ SANS FRAIS AU 1-800-668-0222. “Un seul bon par achat d’au moins 25 litres de carburant. Loffre est en vigueur jusqu'au 24 octobre 1988 inclusivement. Chaque fois que vous utilisez un bon de votre livret (a l'exception du bon pour l'ensemble gratuit de sécurité du cycliste), 5 ¢ sont versés au Fonds des Pros du vélo pour encourager la sécurité a bicyclette et sur.la route chez les jeunes. ae PROS-DU-VELO PETRO-CANADA® MC/R Marque du commerce de Petro-Canada Inc.—Trademark vrai dans le cas de New Westminster-Coquitlam. Les associations de nature socio-culturelle semblent étre les mieux connues. En grande partie, |’association principale d’une région est la mieux connue. Six problémes auxquels doi- vent faire face les Franco- Colombiens ont été mentionnés plus fréquemment par les répondants : e les Canadiens-Frangais exi- gent trop de leur situation minoritaire; e |’assimilation ; ele manque d’esprit, cohé sion communautaire; eles attitudes négatives des anglophones ; ele manque de_ services gouvernementaux; et © le statut de !’éducation. Le sondage a été envoyé par courrier le 30 mai 1988 a 10,000 francophones demeurant en Colombie-Britannique. Une let- tre de suivi leur a été envoyée le Qjuin 1988. Les adresses ont été identifiées a |’aide d’un dépista- ge des noms frangais dans les bottins téléphoniques des diffé- rentes régions de la province. L’échantillon est représentatif a l’échelle provinciale sur une base régionale. Le Grand Vancouver est quelque peu sur-représenté. En tout, 1 256 questionnaires nous sont parvenus’ des différentes régions. De ceux-ci, 1 149 ont été retenus a des fins d’analyse; 107 ont été retournés par le courrier & cause des problémes d’adresse ou des refus. Cela représente donc un taux de réponse effectif de 11,5%. Parmiles 1 149, nous en avons filtré 292 parce que les répondants ne_ satisfaisaient pas la définition de «francopho- ne» quenous avons établie pour étude. Lenombreeffectif de cas se situe donc a 857. Sont des francophones ceux et celles: e dont le pére et-ou la mére a le frangais comme langue maternelle; e dont la langue maternelle est le francais; e dont la langue officielle parlée le plus souvent a la maison est le frangais ou les deux langues.