tay esp AiR OR to is Z| a 4 3 * a 2G = Pa > A, Fede ee eT ee nee eae ~ a ae Le Soleil de Colombie, vendredi 11 novembre 1983 _ 7 op Josaphat Gagnon quates, sans faire de la publi- cité, des coffres Chubb-Mos- ler. Cela n’empécha pas une autre tentative de vol perpé- trée en janvier 1981, sous la gérance de M. Ch. Champa- gne, venu de l’est, pour réor- ganiser la gestion de la Caisse Populaire St. Sacrement, sur le chemin d’une période trou- ble. Recul pénible On sait que Mlle Luce Lambert ne fut trésoriére que pour une courte période, au début de la Caisse Populai- re St. Sacrement, puis ce fut Maurice Ecarnot qui, le 25 février 1950, dut étre admis a Vhdpital: le Dr Jean-Baptiste Paris, alors président, chargea M. Léo Brunelle d’assumer le ~ travail comptable, et celui-ci, a son tour, le passa a M. Victor Martin. D'intérim en intérim, cela provoqua des bouleversements dans le systéme comptable et d'autres encore. Un inspecteur envoyé par le gouvernement de la Colombie britannique releva des irrégu- larités, des erreurs compta- bles uniquement; il en fit part au Pére Curé Henri Meek, pensant que la Caisse Populai- re St Sacrement dépendait intimement de la _paroisse, dont elle portait le nom. Le Pére Meek avisa a qui de droit de faire appel aux bons offices de Mlle Angéline Boucher, une comptable, afin de mettre de l’ordre dans les registres de l’organisme — suivant le mémoire de M. Albert Lefebvre. Entre-temps. Maurice Ecarnot, remis de ses ennuis de santé, reprit son travail en mai aprés des années de repos: en décembre 1962, une deuxiéme hospitalisation fut jugée nécessaire, qui n’arran- gea pas son état. Il rendit son dernier soupir en septembre 1963. On déplora vivement son décés, une grande perte cruelle d’un homme qui s’était tellement dépensé au sein de la communauté canadienne- francaise, tant a la Caisse Populaire qu’a la paroisse. Sa femme, née Marie-Ange Goulet, une autre militante de la premiére heure devait le suivre 18 ans plus tard (no- vembre 1981). Ostracisme Diviser pour régner, tel est le titre de l’éditorial, daté du 27 février 1970, publié par . V'hebdomadaire “Le Soleil de Colombie”, sous la signature de Monsieur André Piolat, alors que le Pére Raymond Boulianne était président de la Caisse Populaire St-Sacre- ment. La, M. Piolat n’y va pas de main morte, il stigmatise la politique néfaste adoptée par la Caisse Populaire freinant son développement, a 1’épo- que, en limitant aux seuls Canadiens-frangais _catholi- ques et pratiquants, l’accés a cette institution. Nous ajoutons que tel était le postulat originel d’Alphon- se Desjardins dans sa concep- tion de son mouvement coopé- ratif. M. Piolat cite: L’avenir, la survie méme de la langue francaise en C.B. dépend de la coopération de tous les citoyens francophones, méme francophiles, qu’ils_ soient d'origine francaise, _ belge, suisse, québécoise, ou autres. Depuis deux ou trois ans, un nombre croissant de fran- cophones arrivent a Vancou- ver. Une fois sur place, ils se dispersent aux quatre coins de la métropole: rien n’existe pour attirer ce renfort poten- tiel au sein d’une communau- té existante de langue fran- Caise. La seule organisation, ajou- te M. Piolat, que nous ayons pour attirer les nouveaux francophones était la Caisse Populaire St Sacrement. De- _ venue terrain neutre, depuis deux ans, elle commengait a recruter des adhérents parmi ces nouveaux venus, l’avenir y était prometteur. Hélas, |’Archiconfrérie des bigots vit dans ces nouvelles recrues une menace pour son homogénéité: cet afflux de- vait cesser, car il pourrait devenir une majorité. L’Archiconfrérie se mit a l'oeuvre, et comme 1I'Islam, langa le cri de guerre sainte “Sauvons notre Caisse des infi- déles”. Une campagne prit racine: a la porte le Prési- dent, avant qu'il ne réussisse a remplir notre Caisse des nou- veaux venus, etc., etc... André Piolat L’Archiconfrérie eut gain de cause par sa mesquine- rie, bigoterie, xénophobie: il ne faut pas s’étonner que ces nouveaux venus allérent re- joindre la majorité anglopho- ne. Ces lignes sont, en substan-» ce, l’éditorial susmentionné, publié il y a treize ans. Que s'est-il passé depuis? Nous.savons que la Caisse Populaire de Maillardville, a ses débuts, a di avoir cette politique restrictive préconi- sée par A. Desjardins. Cela devait lui étre facile, car Mail- lardville n’est pas la métro- pole. Depuis des années, elle doit son essor fulgurant a l'apport d’ethnies diverses, au point qu’elles _représentent 60% de ses sociétaires, sans signe d’hégémonie, fiéres de traiter avec une institution canadienne-frangaise, _ satis- faites des services rendus. A suivre La Société Historique Franco-Colombienne souhaite au Centre Culturel Colombien un joyeux dixiéme anniversaire. ENFIN! . Un peu en retard, le bulletin historique trimestriel de la SHFC apparait noir sur blanc sous les cieux pluvieux de la Colombie-Britannique. De page en page, le lecteur suit la venue des premiers Voyageurs en 1793, I’établissement des premiers pionniers en province, l’institution des premiéres écoles et I’éparpillement toponymique des noms frangais en C.B. Ce premier numéro du premier volume deviendra vite LE sujet de conversation a la mode en ville. Pour connaitre l’origine de la présence francophone en C.B., pour découvrir l’apport vivant des francophones 8a |’établisse- ment des services sociaux, éducatifs et autres en C.B., abonnez-vous au bulletin historique trimestriel de la SHFC, $5.00 par année. Pour étre inscrit sur la liste d’envoi, téléphonez au 879-3911 de 9h30 4 14h00 ou écrivez au 9, Avenue Broadway Est, Vancouver, C.B., V5T 1V4. : SOCETE Sere SWS FRANCO-COLOMBIENNE Titres publiés 4 la SHFC: Courrier de la Nouvelle-Calédonie $ 1.50 ISBN 0-919743-00-5 Premier périodique d’ expression francaise publié a Victoria, en 1858, réimprimé en 1977 a partir de microfilms. Le Courrier paraissait indépendamment, une fois et trois fois par semaine, pour informer le public francais de Victoria et des possessions britanniques, des activités mondaines, des nouvelles des mines d’or, etc.. Procurez-vous les 9 numéros existants 4 $1.50 pour l'ensemble. Le Fait Francais en Colombie-Britannique: $ 2.00 ISBN 0-919743-01-3 EDITION EPUISEE Regard sur Maillardville $5.00 ISBN 0-919743-02-1 avec la liste des mariages célébrés de 1911 a 1950 Etude de la communauté francophone de Maillardville, en trois _chapitres: Histoire de l'industrie du bois et de la création de Maillardville ® Liste des premiéres familles recrutées en 1909 et 1910 ¢ Répertoire des mariages célébrés en la Paroisse Notre-Dame de Lourdes de 1911 4 1950, ouvrage généalogique.. 32 pages, illustré n /b 21 Ans de Thé&tre en a Vancouver, C.C. 1946-1967, Histoire de la Troupe Moliére ISBN 0-919743-03-X Histoire de la premiére troupe théatrale d’expression apicaiee en C.B. (C.C. : Colombie Canadienne), basée sur les Mémoires de Madame Blanche Lambert, co-fondatrice et directrice de la T.M. Présentation chronologique des 21 ans di’activités théatrales de la T.M. : programmes artistiques, iia = des acteurs%actrices, perfor- mance aux Festivals, etc.. 118 pages, illustré n /b Bulletin Trimestriel SHFC ISBN 0-919743-04-8 Volume I, NuméroI _ 16pp., illustré n /b Abonnement annuel, $ 12.95 24 pp. de statistiques tenant lieu d’index. $5.00 Calendrier mural 1984 ; Cartonné, couleur, tirage: 1,000 88 % cm x 63 cm (35” x 25”) $ 5.00 non-membre 4.00 membre 2.50 membre Age d’Or Agenda historique bilingue 1984, ISBN 0-919743-05-6 parution prochaine