pis > ~ = > Se iN a. =. —— me > ” ee ve, th Lh 4 ilk “a apy Hy TTL “ag tes LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE Vol. 8 No. 40 James Gillies neuiia Grafftey Flora mscBonata Brian Mulroney La course a été rude, le but est proche, qui des on- ze concurrents sera l’heureux gagnants- Soyez 4 L’é- coute le 22 Février. Vendredi 13 Février 1976 Heward GRAFFTEY par André PIOLAT ‘*Non, le Parti Conserva- teur n’est pas anti- fran- cais, M. Stanfield n’a ja- mais manqué une occasion, aussi bien 4 Jl’intérieur qu’a l’extérieur du Parle- ment, de soutenir et d’en- courager la cause dubilin- guisme. La campagne virulente anti - télévision frangaise ’ de John Reynold, députe de Burnaby - Richmond - Del- ta, avec l’appui des dépu- tés conservateurs Frie- sen, Wenman et Brisco, est déplorable et ne doit pas étre prise comme repré- sentant l’opinion du Parti, mais simplement comme une action opportuniste - et personnelle de ces qua- tre députes’’. os Clest-ce que déclarait M..... Heward Grafftey, député de Brome - Missisquois, PQ., candidat A la direction du Parti Conservateur Pro- gressiste du Canada, lors d’une Conférence de presse A lHoOtel Vancouver, au cours de sa tournée de re- crutement de délégués. Il refusa de faire des pré- dictions sur le résultat du congrés 4 la Chefferie, qui se tiendra 4 Ottawa 4 la fin de la semaine du 22 février mais, il se dit tou- tefois satisfait de sa tour- née A travers le pays et, est certain que sonnom ap- paraftra favorablement au premier tour de scrutin, lors du vote. La décision est dans les mains des dé- légués; c’est d’eux que viendra la décision finale. Député de Brome.- Mis- ’ sisquois depuis 14 ans, ila toujours été un défenseur de l’entreprise libre. ‘En tant que Progressiste con- servateur’’, »déclara-t-il - 2 **je crois qu’une démocra- tie est vivante lorsqu’un citoyen libre posséde sa part de la richesse collec- tive, que ce soit une mai- son, une entreprise, une Robert STANFIELD par Roger RIOUX Dans une lettre adressée au président de la Fédéra- tion des Franco - Co- lombiens, M. Nestor Ther- rien, le chef du Parti Progressiste - Conserva- teur, M. Robert Stanfield, réitére son appui au prin- cipe et aux modalités d’ac- cés au réseau CBC dans les 2 langues du pays et sed‘t confiant que son succes- seur donnera son appui au développement du_ bilin- guisme au Canada. ‘*Je crois que ma position A ce sujet (l’accés au ré- seau CBC dans les . deux langues officielles) est bien connue et bien com- prise de l’ensemble du pu- blic’’, écrit M. Stanfield. ‘*J’ai donné mon appui au principe aussi bien qu’a la pratique d’un tel accés. “Tl y eut des plaintes en 20¢ “LE P, C. WEST PAS ANTI-FRANGAIS” ferme ou enfin des actions dans une ged oe natio- nale. En tant que ‘chef et Pre- mier Ministre, je consa- _crerais mes efforts 41’en- semble du programme des encouragements, des im- pots et autres, afin de re- mettre 1’économie enmar- ~ che et promouvoir la pro- priété privée, je mettraisde l’avant une politique de dé- nonciation du double emploi et du gaspillage dans les dépenses publiques, ce qui constitue la premiére rai- son de notre incapacité ac- tuelle .4 contrdler 1’infla- tion dans notre pays’’. Parfaitement bilingue, il déplore l’attitute ambiva- lente de Claude . Wagner, qui, lors de sonrécent voy- ~ age 4 Vancouver, fit l’élo- ge du député Reynold qui, soi-disant, n’était motivé que par un désir d’écono- mie’’. provenance de minorités anglophones 4 propos d’un manque deservices en langue anglaise du réseau ._ CBC dans certaines par- ties du pays et il yeut éga- lement des plaintes en provenance de certaines minorités francophones. - Mon impression est que le réseau CBC travaille de fagon soutenue afin de ré- Voir p. 4: STANFIELD Les franco- colombiens sont-ils C’est ce qui ressort d’une réunion de la FJC devant le manque de moyens, afin d’assurer son leadership auprés des jeunes. | Cette situation pourrait s’amé- liorer siles programmes du Secrétariat d’Etat étai- ent plus adéquats et que des moyens d’urgence étaient entrepris pour remédier 4 la situation maintenant. Les jeunes franco - co- : lgegeiene sont la chance de sans avenir ? survie de leur communauté. Depuis huit mois, en nous fédérant dans la Fédéra- tion Jeunesse Colombien- ne, nous avons fait preuve de notre volonté de nous re- grouper, démontrant ainsi un dynamisme qui devrait étre. soutenu.e. La preuve que, nous, jeunes franco- ~ colombiens, avons. pris conscience de nos droits. Les : subventions prove- _ nant du Secrétariat d’Etat sont nettement insuffisan- tes et ne répondent pas 4 la réalité des besoins du milieu. De plus, le peu d’effet des programmes du bureau deslangues du Se- crétariat d’Etat auprés des jeunes francophones, 1’i- nexistence des services dans certains services bi- lingues. fédéraux, la totale absence du bilinguisme au niveau du gouvernement provincial: sont tous des exemples frappants qui démentrent bien la néces- sité, pour les minorités francophones, d’obtenir leurs droits en tant que citoyen canadien et de di- minuer l’assimilation , par le fait m@me. Cetteas- — similation quis ‘amplifie de jour en jour, sinous n’agis- sons pas maintenant. Les jeunes signalent la Voir p.5: AVENIR