Information Le défi de la gestion scolaire pour Andrée Leduc-Johansson "Unir professeurs et parents francophones" Le véritable défi de la gestion scolaire par des francophones pourla directrice del’école Victor Brodeur de Victoria, Andrée Leduc-Johansson, esta la fois simple et complexe: garder les francophones unis dans cette cause. S i Punion fait la force, le travail d’Andrée Leduc- Johansson est parsemé d’em- biiches. Les sources conflictuelles peuvent provenirautant des parents que des professeurs. Cependant les motifs de s’assumer pleinement différent. Pour les enseignants de Pécole Brodeur, gérer une école francophone signifie la création d’une nouvelle commission scolaire, soit le passage d’une_ grande commission scolaire a une plus petite avec les inconvénients d’une telle rétrogradation. L’autre partie du défi de la directrice conceme 1|’incertitude des parents. “Certains : parents ne seront pas & d’accord avec le futur ~ changement. Leur : dilemne se présente ainsi; faire partie d’une ® grande commission scolaire auquelle on associe puissance et compétence. ou devenir une petite commission scolaire sans force véritable”, précise Andrée Leduc-Johansson qui va jouer un role de premier plan dans ce changementimportant pour les communautés francophones de la Colombie-Britannique. Si les francophones restent a étre convaincus, les anglophones constatent déja toute la richesse et Vexcellence de l’école Brodeur. "Sans gestion, il n'y a pas de pouvoir, pas d'identité. “Ils sont émerveillés face a l’engagement, la compétence et le sens de la communauté qui régne dans notre école” soutient Andrée Leduc-Johansson. Rappellant que la situation du programme-cadre_ est relativement nouvelle dans la province autant pour les parents et les éléves que pour elle, Mme Leduc-Johansson vit dans un certain climat de peur caril n’y a pas de richesse et de point @’ histoire pour s’accrocher. Mais les présentations et les discussions du congrés lui ont redonné une bonne dose d’énergie. “Entendre les témoignages de vieilles sociétés francophones, ¢a nous donne du courage et on ne peut que s’impliquer pour affirmer nos convictions premiéres” déclare la directrice. La gestion scolaire qui est 4 l’étude au ministére de’ Education est primordiale pour assurer le développement de la communauté francophone. “Sans gestion, il n’y a pas de pouvoir, pas d’identité, non seulement pour les adultes mais aussi pour les enfants. Qu’est-ce que cela donne comme message a nos enfants si nous n’avons pas la gestion? On se doit et on est capable de la faire” affirme avec conviction la directrice. Exprimée sous différentes formes au cours du congrés, la volonté des communautés francophones de |’ Est, de |’ Ouest et du Nord de s’entraider, de collaborer et des’unir pouraller de l’avant porte ses premiers fruits. " Andrée Leduc-Johansson est convaincue et elle se fera convaincante. D.B. Une francophonie a batir Suite de la premiére page d’Anne Bordeleau, de l’université québécoise anglophone Mcgill, sur leurs vécus d’étudiants ont suscité V’appui des participants. Leurs propos directs et sans détour ont réveillé chez les enseignants la dure réalité de 1’éducation en langue 8| minoritaire, une situation 2; qu’on.. oublie parfois lorsqu’on nest plus étudiant. Aprés_ la présentation de Turbide ot il dénonce notamment |’absence de livres en frangais, le directeur de recherches en sciences de France Levasseur-Ouimet. |’université Sainte-Anne, Gérald Boudreau, a senti le besoin de se défendre et de faire une mise au point mémesiles propos du jeune Vendredi 14 aoiit 1992 étudiant ne faisaient que décrire une situation difficile. Les jeunes ont également marqué ce congrés d’une autre fagon. L’ACELF et la Fédération des jeunes Canadiens frangais ont signé une entente de mutuelle collaboration et d’échange d’information. “Un geste qui dit qu’au bout du tunnel, ily a de la lumiére” affirme France Levasseur-Ouimet, professeure a la faculté St-Jeana Edmonton. Daniel Bélanger Le Soleil de Colombie Victoire volee P endant quinze jours, le monde entier, amateur de sport ou non, a sauté, a lancé, a couru et a ramé au rythme de l’aventure olympique. L’esprit olympique a encore survécu a l’invasion publicitaire et financiére des commanditaires de Vévénement. En 1996, la situation sera plus délicate 4 Atlanta, siége social de Coca-Cola, fournisseur principal des boissons dans la capitale catalane. Du cété sportif, Barcelone a connu son héros, |’équipe de réve de basketball des Etats-Unis. Le courage et la détermination de la rameuse de Victoria, Silken Laumann, a conquis tous les Canadiens. La victoire du coureur britannique sur sa douleur physique pour terminer son deux cents métres dans les bras de son pére a ému méme le coeur le plus dur et fait frissonner tous les amateurs sportifs. L’esprit sportif dont a fait preuve la nageuse Sylvie Fréchette jette un vent de fraicheur au Canada aprés le ~ scandale de Ben Johnson 4 Séoul en 1988. La Québécoise a adopté une bonne attitude; une intégrité sans reproche qui s’oppose a arrogance de |’équipe américaine masculine de volleyball. Ces derniers se sont rasés complétement la téte pour exprimer leur désaccord avec un jugement les défavorisant. La Canadienne a déposé sa plainte, a exprimé son mécontentement et devant le résultat inchangé, elle s’est pliée a la décision, malgré l’injustice évidente et l’inflexibilité du jury. Au fond de son coeur et aux yeux de la population mondiale, elle a remporié sa médaille d’or. La championne américaine vivra sa carriére post-olympique avec la phobie d’une victoire contestée. Sylvie Fréchette a été éprouvée par le suicide de son ami juste avant son départ. Sa force de caractére lui a permis non seulement de surmonter cette épreuve et d’épater les juges au point de leur faire prendre un 8 pour un 9 mais elle a su montrer tact et contréle devant l’adversité. Son comportement donne un modéle autantsur le plansportif que moral a toute la population canadienne. Daniel Bélanger kK kK Kk ok kk VOIR PLUS LOIN De.France ou de pays d'Afrique, du Canada, de Suisse ou de Belgique, de toutes les nations unies par la francophonie, des informations abondantes sur la situation internationale. TV5. Des reportages a faire battre les coeurs. TV5. ° Des face-a-face avec les auteurs et leurs ceuvres. TV5. Des superproductions somptueuses. TV5 Etre branché sur TV5, c'est voir plus loin. ra ae See ees LA TELEVISION INTERNATIONALE Le monde en francais | en exclusivité sur le cable Le Soleil de Colombie Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger Coordonnateur administratif: Jacques Tang Journaliste: Renaud Hartzer Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger : Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone Collaborateurs: Claudine Lavallée, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison, Jean-Claude Boyer, Jean Lacroix, Catherine Lannoy. : Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Marc Fournier, Yvan Brunet. Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi _ Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 rue Main, Vancouver, C.-B., V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées a condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu'elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. " L'abonnement annuel coite 25$ au Canada, 30$ a I'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624