Octobre 1966 L’APPEL page 7 LE COIN DU MEDECIN DR H. ST-LOUIS La famille avee deux ou trois enfants — e’est la famille certaine d’étre moderne. Dans le milieu familial, ce nombre d’enfants en as- sure davantage l’harmonie et la stabilité, sur- tout s’ils s’y ajoutent & un interval de deux a quatre ans. Une différence d’Age plus considérable, oc- casionnée par un beau calcul de limitation de famille, risquerait de compromettre l’équilibre familial. De nos jours, on se marie plus tardive ment et les parents sages et avertis savent que la période idéale de reproduction s’établierait chez eux entre les Ages de 21 & 35 ans. C’est lage mir et la période ow ils jouissent d’une bonne santé et d’une patience adaptée A leur fonction. C’est encore l’Age du rendement ma- ximum; ils ont l’élan et une activité propor- tionnée biologiquement. La tendance moderne d’utiliser des métho- des anticonceptionnelles, se pratique durant cette période la plus favorable. Il en résulte qu’aprés un enfant, le second s’améne en un moment désiré, six 4 7 ans plus tard, un troi- siéme aprés autant de temps. Vingt ans se sont écoulés, de jour ou de nuit, jusqu’a l’4ge criti- que, nos conjoints, de bon gré ou malgré, ma- nipulent des épingles 4 couche pour découvrir que l’enthousiasme du début a disparu. La cor- vée s’impose et frappe habituellement la mére. Pour éviter cette perte d’intérét et mainte- nir une ambiance familiale propice au premier comme au troisiéme enfant, il serait nécessaire que la famille canadienne-frangaise qui se sa- tisfait de la moyenne canadienne de 2 A 3 en- fants, s’acquitte de ses devoirs durant les an- nées ot esprit de famille “passe avant” l’ap- plication au club et les taches dissipantes qui en découlent. L’hygiéne reproductrice a son moment psychologique ... méme si la médecine moderne a trouvé moyen de produire, 4 coup sir, au moins des quadruplés. CO’est surtaxé autant les corps que les esprits. Hotel ROGER Ltée. Hastings et Carrall VANCOUVER 4 Tel: MU1-5948 Taux raisonnables “Ici on parle francais” CHRONIQUE SPORTIVE par André Ruel J’ai mentionné, dans ma derniére chroni- que, que notre équipe de jeu 4 la crosse, les A- danas, étaient aux prises avec l’équipe de Van- couver dans la lutte finale pour le championnat de la vallée. Malgré la ténacité de ces athlétes, ils n’ont pas pu résister contre le dernier dé- ploiement de force 4 Vancouver. Mais, ne nous décourageons pas, il y a encore I’an prochain. Les sports d’hiver reprennent graduelle- ment. M. Gagnon anticipe encore un boulodro- me rempli. Les deux groupes des Chevaliers de Colomb ont repris leurs compétitions des mercredis et des dimanches au soir. Peu de changements dans les équipes moins quelques nouveaux venus. Le nombre d’équipes dans chaque groupe demeure le méme: soit 8. Nos Vieillards sont encore 1a. Ils recommencent une autre saison avec l’enthousiasme d’habitu- de. Ils semblent prendre plus de vigueur en vieillissant. Le hockey s’est aussi remis sur pied. La ligue commerciale s’est ajouté une équipe de Vancouver. Elle comprend six équipes. Les arénas de Burnaby et de Maillardville les rece- vront tous les lundis et mercredis. Deux ven- dredis par mois ils joueront 4 Nord Vancouver. T’hiver s’annonce bien pour ces amateurs. La ligue intermédiaire n’a pas encore dé- marré mais j’espére qu’elle se mettra bientét en marche. Dans le domaine du “curling” les chose vont bon train. Les glaces sont “tenues chaudes” tous les soirs. Nous commencerons a donner des résultats de ces activités dés le prochain numéro de Appel. Au mois prochain ! COURRIER DEVE Il semble que tous les temps, le probléme majeur pour les descendantes d’Eve soit de toujours plaire. Vous le constatez chez la fillet- te j’oserais dire ici voir méme les bébés. Et si vous le permettez, ie vais vous racontez ici une expérience que j’ai faite en aofit dernier. Je posséde un bracelet auquel je suis trés attaché, il semble qu’il va trés bien avec tout ce que je porte. Ainsi, ma petite fille le regardait et e’était un plaisir pour elle de s’en parer et de se promener. Alors au fond de la boite de jou- ets, je trouvai de ces boules qui forment un col- lier dentaire, que l’on donne aux bébés. Une broche trés flexible, le tour est joué. Danielle attentivement me regarde faire, elle a trés bien saisi, que ¢c’est pour elle. Fiére de ma confec- tion, je lui tends, aussit6t elle le met, et chaque fois que je m’apprétais 4 sortir, notre fille d’Eve de 20 mois, elle aussi mettait son brace- let! ... Qui a dit qu’en l’an 2000 les femmes ne se vyéteraient que de pantalons, porteraient les cheveux courts, 4 la garconne!... J’en doute, aurevoir. Eve.