Joyeux printemps! Fait vécu : Notre doyenne, Mlle Iréne Guertin, a raconté a Laurette Agnew toute l’admiration quelle avait eue pour les Soeurs du Saint-Nom-de-Jésus-et-de-Marie, installées a Ste-Agathe, Manitoba. Les religieuses ont largement contribué a conserver la langue francaise. Alors quwil y avait un interdit d’enseigner le frangais, les religieuses utilisaient plusieurs livres en francais placés dans des paniers d’osier et, parfois, cachés sous une classe lors de la visite des inspecteurs. Elles se souvenaient de la porte qui s’ouvrait dans le plancher. Un prélart recouvrait le tout et les pupitres étaient bien placés par-dessus. Les enfants apprenaient bien leur francais et les représentants du gouvernement du Manitoba n’ont jamais découvert la cachette, a-t-elle dit. (a suivre) *Errata... un poisson d’avril? Quoi? Un logiciel Microsoft qui réorganise, a la maniére chronologique, des dates historiques mentionnées en début de phrases d’un texte... Oui, ¢a se peut et ca m’est arrivé sur mon ordi! Mille excuses! Donc, voici un réajustement de deux faits histo- riques de l’article du mois d’avril : 1) L’agrandissement du couvent des Soeurs de Ste-~Anne a Victoria et l’intégration de la premiére cathédrale de Victoria dans architecture de l’Académie Ste-~Anne, comme chapelle des religieuses, a eu lieu en 1886, il ya 120 ans. Site a visiter au 835, Humboldt. 2) L’enseignement du francais au Victoria College, devenu l’Université de Victoria, a débuté en 1906, il y a 100 ans. Et a cette époque, ¢a faisait «chic» de parler francais dans les salons! MAI 2006 VERS 2010 2006 nous rappelle : a) ... Paction de femmes pionniéres bénévoles a Vancouver, il y a 80 ans...L’Association des Da- mes et Demoiselles de Langue Francaise (1929) : ce regroupement de femmes francophones avait pour nom au début, le Cercle dramatique et musical (1926). Elles s’occupaient du dévelop- pement culturel de la communauté francophone du cété de Vancouver. Cette association visait a unir les membres de la communauté, a servir de lieu de rencontre pour encourager les francophones de la province a fonder des parois- ses canadiennes-francaises. Grace a elles, le cardinal Villeneuve a rencontré environ deux cents Canadiens-francais et les personnes du comité permanent de la Survivance francaise. La célébration annuelle de la St-Jean~Baptiste leur revient. Cette association, pourvue d’une charte en 1936, a poursuivi son oeuvre avec ténacité et s’est méme transformée en 1941 en Association canadienne-francaise pour faire participer les hommes a son oeuvre. b) ...50 ans : «Quand les hommes vivront amour» (1956) par Raymond Lévesque. Cette chanson est née a Paris. On écrit qu’en France, Eddie Barclay, emballé par la nouvelle composi- tion du québécois Lévesque, aurait demandé a Eddie Constantine de l’enregistrer et ce fut le succés. Cette chanson fut votée # 1 au Québec: « Dans la grand’chaine de la vie, Pour qu’il y ait un meilleur temps, Il faut toujours quelques perdants, De la sagesse ici-bas, c’est le prix! » Recherche : Laurette Agnew, Marie Bourgeois, Giséle Samson Préparé et adapté par Giséle Samson, préposée aux archives 11