’ q Re rq de \ i\ Ilfuw | p’ Dal \ ag Vanciuver Py Pertodica @50 Purnard | WAZCOUWE, 1. =) ee iCdi © 15 mai 75 ass oad vm = = ad —=_ , SA ee age Hi \ ee {l WERE fe Vol | No. 49 vendredi 18 avril 1975 QO¢€ Plusicurs d’entre vous ont pu admirer les premiers bourgeons des arbres du Parc Stanley, confortablement assis dans votre voiture. Sinon, hatez-vous; bourgeons aux mille et un tons roses du Printemps. épais feuillage, remplaccra ces lors de votre course matinale ou de la promenaded du dimanche, ou méme bientét V?Eté, avec son DILEMNE INSOLUBLE ? par Jean-Marie Bergman Nous ne manquons’~ pas d’énergie thermique ou mécanique, nous manquons d’énergie politique. S’il y a une crise de l’énergie, c’est d’énergie a bon mar- ché qu’il faut parler. A vue humaine, a condition d’y consacrer une part croissante de nos ef- forts, nous pouvons 4a- voir autant d’énergie que nous voudrons. Ce qui fait de l’énergie un _.probléme politique, c’est que nous assistons actuellement 4 un retour- nement de la tendance his- torique vers des prix re- latifs de l’énergie méca- nique 4 la baisse. Je ne crois pas qu’il soit exagéré de dire que toute |’évolution politique vers une plus grande au- tonomie individuelle n’a été possible que parce que des quantités sans cesse croissante de combustibles 4 des prix de plus en plus bas ont été disponibles. Le pluralisme politique de- pend largement de l’aug- mentation constante du ni- yveau de consommation en ce sens qu’on est plus dis- posé 4 partager genereu - sement un gateau grandis- sant qu’un géteau rétrécis- sant. Le succés politique du pluralisme, dont le fedeéra- lisme canadien est un exemple remarquable, au- rait été intolerable si nous avions souffert de penurie d’énergie. Les sociétés autoritaires et monolithiques, 4 |’in- verse, souffrent generale- ment d’une pénurie relati- ve d’énergie. Je ne sais si ces pénuries sont causes ou conséquences des_ for- mes politiques oppressi- ves, mais lacorrélationest indubitable. Bien sQr, il ne suffit pas de disposer d’énergie pour étre démocratique mais il est impossible de l’@étre sans. C’est a-dire qu’il faut non seulement avoir de V’électricité ou du pé- trole, encore faut-il sa- voir s’en servir. Savoir se servir de 1’é- nergie en grande quantite acertainement été labase du développement écono - mique de notre société, li- bérant progressivement le plus grand nombre de ta- ches pénibles et qui, par conséquent, demandait un fort contrdle socialpour étre effectué. Les feodaux n’auraient pas eu besoin de serfs s’ilS avaient eu des tracteurs et les plan- teurs de coton de Vir- ginie n’auraient pas da- vantage eu besoin d’escla- “VES L’OPEP nous a simple- ment rappelé ces veriteés simples en quintuplant le prix d’une forme d’éner- gie. On a d’ailleurs im- médiatement pu voir 4 quel point notre société, fiére de ses libertés, a sombré dans la corruption ou méme l’assassinat pour quelques gallons d’essence. Souve- nez-vous des scénes de pa- nique aux Etats-Unis lors des périodes de rationne - ment ou des mémes scénes en Europe, aprés la ferme- ture du Canal de Suez, en 1956. Si les citoyens des démo- craties sont susceptibles de telles actions dés qu’on les prive unpeud’éenergie, la crise du rencherisse - ment du prix de celles-ci dépasse de beaucoup les cadres de l’analyse écono- mique ordinaire. Le Canada, jusqu’& main- tenant, a échappé aux con- traintes du rationnement quantitatif de 1l’énergie, Voir ‘‘ENERGIE”’ p.L1 par Marguerite BATUT Elle est enfin arrivée cet- te date du 12 avril que tous les membres de la Régio- nale attendaient avec un peu d’anxiété. C’est que, jusqu’a présent nous n’avons pas fait beau- coup de bruit, aidant seu- lement, semblait-t-il, les francophones par quelques sommes distribuées de ci, de 14. Nous n’étions, aprés tout, que des débutants, ne sachant pas trop quoi fai- re et n’osant pas nous lan- cer. Etant 4 Vancouver, et Si pres de la FFC et d’autres organismes diffusant des informations, ayant des a- teliers de toute chose (mé- me en éducation, nous ap- prenions qu’un comité avait été reconstitué) nous a- vons eu bien souvent l’im- pression qu’on ne nous a- vait pas attendus pour faire quelque chose et que nous faisions en somme, double emploi. On nous avait bien sug- gére de faire un grand evé- nement, comme un Stand au PNE, de faire venir un chanteur célébre, mais no- tre budget est limite etces sortes de choses cofttent de Vargent, beaucoup d’ar- gent. i C’est alors que nous avons décidé de faire le bal de sa- medi et de faire bien les choses. Et bien, nous pouvons dire Vévenement delannée que cela a été réussi sur toute la ligne: prés de 300 personnes sont venues, se sont régalées du repas froid, mais excellent, que nous a servi Pierre, de la ‘¢Bouillabaisse’’, en. méme temps qu’un apéritif était offert A chaque convive. De bons vins étaient 4 la disposition de tous et un ordre parfait a régné. La table d’honneur, dé- corée de fleurs fraiches, n’a malheureusement pas été occupée en totalite, du fait-de V’absence ce quelques ‘‘officiels’’. Nous tenons 4a féliciter et 4A remercier M. Howart, conseiller municipal de Co- quitlam, remplacant le Maire, qui nous a fait un discours en y mettant le meilleur de son francais, ainsi que M. Equey, Vice- Consul de Suisse, et Mada- me, qui sont restés toute la soirée avec nous, .ont dansé et se sont amusés sans aucun protocole. L’orchestre de 5 musi- ciens a animé la soirée et il était facile de voir que tous, jeunes, moins jeu- nes, s’en donnaient 4coeur joie, au nom de la Franco- phonie (nous pouvons y mettre un grand ‘‘F’’. n’est-ce pas. Pour finir, peut-étre pourrions-nous appeler cette soirée du 12 avril, ‘*T ?événement de l’année’’. NDLR; Malheureusement, les photos prises lors de la Soirée Francophone du 12 avril, ne peuvent étre publi¢es par suite d’une défectuosité de l’appareil employé par notre photographe - COOP DEMERS se construit La Coopérative Demers est située au coin de la 16@me avenue Ouest et de la rue Heather a Vancou - ver. D’ici quelques mois, vous pourrez admirer un im- meuble: de 3 étages, com- prenant 28 appartements, qui est la realisation d’un groupe de canadiens d’ex- pression frangaise qui ont simplement cru en la phi- losophie cooperative. Cette construction, d’une valeur de prés d’un million de dollars, sera la_ pro- priété de plus de 28 per- sonnes qui l’administre- ront suivant les normes d’une coopérative. Pendant plus d’un an, il a été réuni une imposante documentation et toutes les démarches ont éte faites pour réaliser ce premier grand projet de source canadienne-francaise.. Grace Aa la collaboration des Péres duSt-Sacrement qui ont accepté de vendre le terrain sur lequel sera. édifié Vimmeuble (a la condition que cette Coop soit francophone) le quar- tier St-Sacrement s’est ainsi garanti une continui- Voir ‘* COOP’? p. Ll CETTE SEMAINE LE SUPPLEMENT. COCCINELLE | EN COULEUR DU SOLEIL