PE ee SCN ES: GOA, DE FILEN AIGUILLE Le fil 4 coudre est une de ces petites choses indispen- sables que l’on a tendance a prendre pour acquises. Pourtant son histoire est fort intéressante. Elle re- monte a l’ére des cavernes alors que homme primitif _ ge servait de nerfs ou de boyaux, durcis a un bout, pour assembler des peaux de béte. Quelle origine ru- dimentaire pour les fils a coudre arachnéens dont on se sert aujourd’hui! Plus tard, mais encore bien avant l’ére chrétienne, Yhomme apprit a filer et a tisser. Il fit des aiguilles avec de l’ivoire, du bronze, de l’argent et de lor et se servit de fil de lin, de soie, voire de laine. Le coton était tissé en étoffes, mais il n’existait pas de fil 4 cou- dre de coton: le filage a la main ne pouvait produire a cette fin de fil assez résis- tant. C’est seulement a la suite de la révolution industrielle, soit vers la fin du 18iéme siécle, que la filature méca- nique devint possible. C’est alors que James et Patrick Clark, de Paisley, Ecosse, commencérént 4 filer un fil de soie dont ils approvi- sionnaient«les artisans qui tissaient les célébres chales de Paisley. En 1806, toutefois, le Blocus continental coupa les arrivages de. soie aux Iles britanniques et les _ fréres Clark. se mirent a expéri- menter avec le coton en guise de remplacement. Six ans plus tard, ils inauguré- rent la premiére fabrique de fil a coudre de coton: c’était plus de vingt-cing ans avant Jl’apparition de leur premier concurrent, James Coats. Ces deux noms, Coats et Clark, sont depuis synonymes de fil a coudre. Bien que le fil de coton ait longtemps été le favori des couturiers, l’usage sans cesse plus abondant de tis- sus synthétiques a incité les fabricants de fil 4 recourir aux fibres d’origine chimi- que. Une fois de plus, Coats fit oeuvre de pion- nier. Selon ce fabricant, le fil a coudre doit posséder les mé- mes propriétés que le tissu. I] n’est donc pas logique de choisir un ‘tissu irrétrécissa- ble puis de le coudre a !’ai- _de d’un fil qui rétrécit: les coutures vont plisser! Et il est inutile de coudre un tissu de longue durée avec un fil qui ne saurait durer aussi longtemps. _ La premiére fibre synthé- tique qui ait servi a la fa- brication du fil 4 coudre fut le nylon, mais on voit main- tenant le “Terylene” aux comptoirs des brimborions. Extrémement solide, le fil “Terylene” offre par sur- croit lavantage de s’étirer trés peu. Pour coudre avec le fil “Terylene”, on recomman- de d’utiliser, sur la machine a coudre, la méme tension qu’avec le fil de coton. En cas de difficulté, relachez lé- gérement la tension a lai- guille et-a la bobine. Utili- sez une aiguille neuve et bien pointue, sans rugosité a la pointe ou au chas. La moindre ébréchure pourrait causer l’effilochage. Quand vous cousez a la main, coupez votre fil assez court pour prévenir l’enche- vétrement. Aussi, utilisez toujours des ciseaux pour couper le fil “‘Terylene”: il est trop fort pour casser net. Le fil 4 coudre moderne offre bien peu de ressem- blance avec.sa forme primi- tive... Il n’en continue pas moins de remplir la méme fonction fondamentale, cel- le de facgonner nos véte- ments! _UN REGIME QUE LES OBESES AURAIENT INTERET A SUIVRE... CELUI DES. DIABETIQUES Les obéses ne sont pas tous des diabétiques, mais l’obésité ,»marque souvent chez l’adulte une indiscu- table tendance au diabéte. Aussi le traitement d’un diabétique ou d’un prédia- bétique gras ne se congoit- il pas sans un régime de diététique destiné a dimi- nuer l’excés de poids. Le recours aux biguanides et aux sulfamides hypoglycé- miants ne dispense jamais le patient de son régime alimentaire restrictif. Celui-ci doit étre légére- ment hypocalorique. Le médecin, connaissant les besoins de son client, saura ‘*personnaliser’’ le régime selon l’age, les activités et le sexe. Une fois le poids idéal atteint, le régime calorique normal sera dé- fini par le maintien de l’équilibre pondéral. Sur le plan qualitatif, y _ xéaliser, d’énergie? glace, de la rétissoire? rait moins? LES ECONOMIES DANS LA CUISINE _ La cuisine est une des pices de la maison od il se con- somme le plus d’énergie. Ceest donc un bon endroit A exa- miner pour voir sil n’y a pas des possibilités d’économies & Les trés nombreux appareils ménagers qu’on trouve sur le marché rendent le travail plus facile dans la cuisine. Cepen- dant, avant d’acheter un nouvel appareil ou de remplacer un appareil désuet ou usagé, il faut se poser trois questions: 1. A izje vraiment besoin de cet article? Combien de fois vais-je lutiliser? Mes amis et mes voisins en ont-ils un? Puis-je effectuer le travail 4 la main ou utiliser un autre appareil? N’y a-t-il pas une alternative qui ne consomme pas 2. Puis-je éviter ces dispositifs superflus qui consomment de V'énergie? C’est sir, vous avez besoin d’une cuisiniére et d’un réfrigérateur. Mais que penser du compartiment pour ramollir le beurre, du dispositif pour fabriquer des cubes de 3. Qu’est-ce que tel appareil me cotite en énergie et en argent? Quelle quantité d’énergie tel article consomme-t-il en un an? N’y a-t-il pas un meilleur appareil qui consomme- A une époque ot la consommation d’énergie est un point important et alors que plusieurs s’interrogent sur la valeur de nombreux gadgets, prenez le temps d’évaluer honnéte- ment vos besoins. Est-ce qu’une telle panoplie d’accessoires me libére vraiment des travaux ménagers? ; Cest une question de choix personnel, et vous seule pou- vez répondre a ces questions. apport glucidique devra étre limité 4 35 des calo- ries nécessaires, ce qui signifiera une limitation des sucres, sucreries et féculents. Les fritures, les sauces, les charcuteries devront étre évitees. Les huiles végétales seront _ consommées de préféren- ce aux corps gras d’ori- gine animale, .le beurre cru étant seul admis. Il n’existe pas d’aliments speciaux pour les obéses et les diabétiques. Ceux- ci peuvent consommer tous les aliments normaux et sains, 4 condition de res- pecter le régime fixé par leurs médecins. Ceci est rappelé par nos plus grands diabetologues, lesquels ont de plusenplus ‘A se pencher sur la‘mala- die. Car les excés alimen- taires d’une_ population évoluée comme la notre, joints A l’absence d’exer- . cices physiques et aux conditions inhumaines de la vie urbaine, favorisent -beaucoup' l’extension du diabéte, maladie des socié- tés trop. civilisées. Aussi convient-il de mé- diter ce qu’un de nos grands spécialistes _rappelait a tous, il y.a quelque temps: ‘¢Ce ne sont pas les diabé- tiques qui doivent manger. tout le monde, mais c’est tout le monde qui gagnera > 4 notre époque a suivre le régime des_ diabé- tiques’’.- 1CULINAIRE Wee... ES. Le Soleil de Colombie, Vendredi 22 Octobre 1976, 13 RECETTES ET CONSEILS aN ARTICHAUTS AU NATUREL Pour 6 Personnes: 6 Artichauts de 350 a 400g. chacun environ 1 citron coupé en deux 8 litres d’eau 3 cuillérées A soupe de sel - Préparer les artichauts - Arracher les queues - Couper les feuilles autour — -du fond et de la base qui soutenait la queue - Couper la téte des artichauts sur une hauteur de 2cm etdem‘environ- Frotter tou- tes les parties entailleées avec un demi-citron pour les empécher de noircir - Retirer le foin jaune avec une cuillére 4 long manche. Exprimer unpeude jus de citron au centre des artichauts et les frotter encore avec le restant de citron - Dans une grande cocotte, faire bouillir 8 litres d’eau salée. Y plonger les artichauts et faire repartir 1’é- ‘bullition. Baisser.le feu, laisser cuire en retournant de temps en temps iesartichauts Compter 30 minutes de cuisson - Pour plus de sécurité, piquer les fonds d’artichauts avec la pointe d’unpetit couteau. - Les .retirer avec une écumoire et les faire égoutter dans une passoire, la téte en bas - Servir avec du beurre fondu, une sauce hollandaise ou béarnaise ou encore, faire refroidir les artichauts et les servir avec une sauce vinaigrette ou mayonnai- se. SAUCE HOLLANDAISE - Pour une Tasse et demie: 12 cuillérées A soupe de beurre 3 jaunes d’oeufs 1 cuillérée A soupe de beurre ramolli 1 cuillérée 4 soupe de jus de citron 1 cuillérée 4. 4 soupe de créme double Sel et Poivre blanc - Faire fondre le beurre dans une casserole, Mettre de cdté - Dans une casserole contenant de 6 a 8 tas- ses, en fonte émaillée, battre les jaunesd’oeufs au fouet et ajouter le jus de citron. - Mettre a feu doux, a- jouter le beurre ramolli. fouettant constamment jus- qu’a ce que le beurre soit incorporé et crémeux. Re- tirer du feu, ajouter la créme double. - Verser le beur- re fondu par petites quantités - Une sauce hollandaise doit étre aussiépaisse qu’une créme double - Vérifier l’assaisonnement - “Note - La casserole peut 6tre aussien porcelaine, ter- re 4 feu, Pyrex - Pas de créme dans la hollandaise. Si oui, et fouettée, cela devient une Sauce Chantilly, ou Mousseline - - On peut passer letout au‘*blender’”’ pour plus de facilité. - Une femme a@ son mari qui s'apergoit avec consternation que le . pare-chocs de sa voiture est tout tordu : —Je veux bien t'expliquer ce qui est arrivé, mais promets-moi de ne pas:rire ! —L. H. SIG Wess? RIOR %. coiffures 4 Sie R modernes y, SALONI creations Lucien Bellin 1212 RUE DENMAN- VANCOUVER 683-4622: