teeter ‘ t ' i ‘ 3 —Saskatchewan-— Association culturelle franco- canadienne de la Saskatchewan Un bureau de la minorité officielle rattaché directe- ment au Cabinet: voila la demande qu’a_ réitéré VA.C.F.C. au gouvernement de la Saskatchewan, le mois dernier, a la veille de la rencontre des Premiers Ministres. L’état de détérioration des communautés franco- phones de la Saskatchewan ‘amenait |’Association Cultu- relle Franco-Canadienne de la Saskatchewan 4 provo- quer une rencontre avec un comité du Cabinet l’automne dernier ow elle proposait la formation d’un bureau de la minorité officielle appuyée par l’analyse élaborée dans “Les Héritiers de Lord Du- rham’”’. Une réponse de VHonorable Don Faris, en date du 3 février 1978, laissait entendre que ce bu- reau pourrait éventuelle- ment voir le jour. Or, les Premiers Minis- tres, a Montréal, discuteront de la Constitution, aborde- ront la situation de |l’ensei- gnement francais dans les provinces et formuleront leurs intentions sur le déve- loppement de leur minorité officielle. L’A.C.F.C. vou- drait aider les ministres a traduire en projets concrets les bonnes intentions qu’ils déclarent au terme de chacu- ne de leurs réunions depuis de nombreuses années. Le bureau demandé aurait pour taches: 1) didentifier les problémes des groupes fransaskois et de recommander au Gouver- nement les initiatives qui s'imposent; 2) de relever les problémes en rapport avec les program- mes actuels pour les Fran- saskois et de recommander au gouvernement les solu- tions adéquates; 3) de recommander au Gouvernement les procédés d’évaluation de tous les pro- grammes concernant les groupes fransaskois, et, 4) de faire rapport au Premier Ministre du résul- tat de ses recherches. Ce bureau, il va de soi, doit étre composé de représentants fransaskois. La survie de la minorité officielle, si nos gouverne- ments le désirent vraiment, appelle cette participation aux politiques et aux pro- grammes qui les concernent directement. C’est le temps de la vérité! Monsieur le Premier Ministre, Nous sentons qu’a chacu- ne des rencontres entre ministres de |’éducation comme a chacune des ren- contres des premiers minis- tres, le sort des minorités frangaises, en particulier le sort de la minorité frangaise . de la Saskatchewan, se joue un peu plus. Nous sentons aussi, que, malgré les bon- nes intentions de nos gou- vernants, notre sort comme minorité officielle et impor- tante dans notre contexte national se joue a notre désavantage. Aussi, nous adressons- nous a vous une autre fois pour défendre ce que nous considérons un juste droit. A la rencontre des pre- miers ministres, le 22 février prochain, vous exprimerez les politiques et les espéran- ces de votre gouvernement dans le contexte mouvant de Vunité canadienne. Nous appuyons vos représenta- tions quand il s’agit du développement économique de notre province, Nous comprenons aussi, dans le contexte électoral de votre gouvernement, sa politique du multiculturalisme bien que, pour nous, il s’agisse d'un écran derriére lequel se cache la volonté d’unir les ethnies dans un concept culturel anglophone. I] va sans dire que nous n’accep- tons pas cette vision qui regorge d'injustices pour le groupe francophone qui, dés les origines, a fourni une contribution majeure 4 la formation du Canada. Ce que l'histoire démontre, et nous voulons le faire valoir encore aujourd’hui, c’est la présence frangaise a l’origi- ne et tout au long de la vie canadienne malgré les ef- forts soutenus de la majorité pour |’étouffer. C’est a cette reconnaissan- ce du fait francais que nous vous demandons, Monsieur Blakeney, de préter une attention juste. Nous vou- lons que vos déclarations a la réunion des premiers minis- tres tiennent compte de votre communauté frangaise et qu’elles expriment la vo- lonté de votre gouverne- ment, non seulement de permettre, mais de favoriser son développement linguisti- que, culturel, social et éco- nomique. C’est d’ailleurs dans cette optique que “Les héritiers de Lord Durham” exposait en avril dernier, au pays entier, le malaise de notre communauté francophone et proposait un exemple de solutions que nous considé- rons encore trés valable. C’est pourquoi nous réité- rons la nécessité d’un geste concret en demandant un Bureau de la minorité offi- cielle plutét que la formula- tion de bonnes intentions; que ce Bureau soit rattaché directement 4 votre cabinet. Vous vous souviendrez que cette demande était formulée l’automne dernier dans une rencontre avec un comité de votre cabinet. Une réponse écrite de |'Ho- norable Don Faris en date du 3 février 1978, laisse entendre une décision affir- Le Soleil de Colombie, Vendredi 3 Mars 1978 9 mative suite a la rencontre des premiers ministres a Montréal le 22 février. Au cas ot vous auriez décidé d’annoncer de telles mesures a cette rencontre des premiers ministres, nous vous proposons que les pré- rogatives de ce Bureau soient les suivantes: 1. Identifier les besoins des groupes fransaskois et re- commander au gouverne- ment de nouvelles initiati- ves; 2. Faire le bilan des proble- mes qui existent dans |’appli- cation des programmes ac- tuels du gouvernement en faveur des groupes fransas- kois et recommander au gouvernement les solutions a ces problémes; 3. Recommander au gou- vernement des procédés d’é- valuation de tous les pro- grammes gouvernementaux qui concernent les groupes fransaskois; 4. FAire rapport au premier ministre des recherches du Bureau. La pertinence de ce comi- té exige, bien sur, une composition représentative des fransaskois et appelle sa liaison directe avec le cabi- net. Conscients que l’unité ca- nadienne se fait ou se défait un peu plus a chacune de ces rencontres inter-gouverne- mentales, comme |'épée de Damoclés sur notre dreit a Vexistence dans notre pro- vince, nous, les fransaskois, vous pressons de nous accor- der ce rouage vital au sein de votre gouvernement. Veuillez recevoir, Mon- sieur Blakeney, nos voeux de succés a4 cette réunion des premiers ministres. Irene CHABOT Présidente générale Er ees ee ee ee L’energie a meilleur marche Encore dans |’eau chaude . . . Voici d’autres suggestions pour économiser l’eau chaude: Lorsque vous lavez la vaisselle, ALESSI = SND USN NCD D2 NPL TNA ) Z q ONSITE LUND I —VN par Richard Charles ] Savez-vous économiser l’énergie? Les incitations aux économies d’énergie se font de plus en plus pressantes. Et vous, quelle est votre opinion? Peut-étre craignez-vous de trop vous engager en tentant sérieusement d’économiser l’énergie. L’épreuve qui suit peut vous aider 4 mettre de l’ordre dans vos idées; mais nous devons d’abord répondre a une question fondamentale. Qu’entendons-nous par “énergie”? C’estlasource du chaud et du froid, de la lumiere et de la force motrice dont dépendent nos maisons, nos moyens de transport, nos industries, nos exploitations agricoles et nos entreprises, dans la vie de tous les jours. L’énergie vient principalement des combustibles fossiles (le pétrole, le gaz et la houille), des forces hydrauliques et des réacteurs nucléaires; dans une moindre mesure, du bois et, en quantités limitées, quoique tendant a augmenter, du soleil, du vent, des marées et des sources d’eau chaude. Bien entendu, presque toutes ces formes d’énergie pro- viennent du soleil. Passons maintenant aux questions. Vous répondez “oui” ou “non”. (C’est un jeu sans “enjeu”: notre but est de réaliser des économies et non pas de dépenser!) - Croyez-vous que tout ce qu’on raconte au sujet d’une pénurie d’énergie est de la pure fantaisie? - Pouvons-nous continuer 4 consommer de plus en plus d’énergie, dans la mesure oU nous pouvons en supporter le cotit? = Si nous épuisons bientot les réserves connues de com- bustibles fossiles, pourrons-nous tout simplement adopter d'autres sources d’énergie et continuer comme auparavant? - Pour réaliser des économies importantes d’énergie, sommes-nous obligés de réduire notre niveau de vie? - L’appelal’économied’énergie vise-t-il seulementle monde ordinaire, et non les gros consommateurs, comme le secteur industriel et le gouvernement? ; Si vous avez répondu “non” jusqu’a maintenant, vous étes sur la bonne voie. - Pouvez-vous mettre de l’argent de cdté tout en économi- sant de l’énergie? - Suffit-il de trouver des méthodes efficaces pour enrayer le gaspillage d’énergie? —- Pouvez-vous économiser de l’énergie sans trop refroidir ou surchauffer votre maison? - Est-il possible de conduire une voiture sans étre considéré comme un gaspilleur d’énergie? - Lutilisation de dispositits permettant de diminuer le travail peut-elle aller de pair avec l'économie de l’énergie? Vous ne serez sans doute pas étonné de savoir que l’affir- mative est la meilleure réponse 4 ces questions. - L’isolation de votre maison correspond-t-elle aux normes minimales recommandées? : - Votre systéme de chauffage domestique est-il nettoye et mis au point au moins une fois par année? - Utilisez-vous Peau chaude dont vous avez réellement besoin que pour faire la lessive, prendre un bain ou une douche ou effectuer une autre tache du genre? - Avez-vous l’habitude d’éteindre les lampes qui fonctionnent inutilement? - Etes-vous disposé a vous retirer de la course au champion- nat pour le volume d’ordures dont vous vous débarrassez? - Songez-vous 4 économiser de l’énergie ailleurs qu’a la maison: au travail, a ’école, ol que vous soyez? Seul un saint ou fieffé menteur pourrait répondre globale- ment dans l’affirmative 4 ce dernier groupe de questions, mais il se peut que votre réponse soit quelque peu indécise. Cette petite épreuve a pu faire surgir d’autres questions dans votre esprit. Mais ne vous inquiétez pas. Vous trouverez les réponses a vos questions dans 100 fagons d’économiser chez soi énergie et dollars, que vous obtiendrez en faisant parvenir votre demande a C.P. 3500, Succursale C, OTTAWA (Ontario), KIY 4G1 et dans la chronique intitulée Les Eco- nergies, qui parait dans votre journal. z : Surtout, ne vous demandez pas si le probleme vous con- cerne, Il intéresse sans distinction jeunes et moins jeunes, mariés ou célibataires, propriétaires ou locataires. > SoA utilisez un plat (ou la moitié d’un évier double) rempli d’eau de rincage plutot que de laisser couler l'eau. Lorsque vous vous rasez, remplissez partiellement le lavabo d’eau chaude plutot que de laisser couler le robinet. Vous épargnez ainsi plusieurs dollars sur le chauffage de l’eau. Mieux vaut en- core utiliser un rasoir électrique. Un rasoir dépense moins d’électricité qu’un chauffe-eau. Lorsque vous avez besoin d’eau bouillante, prenez l'eau du robinet d’eau chaude. Il faudra moins de temps pour la faire parvenir a ébullition. Utilisez eau chaude a deux fins: aprés un bain ou aprés la vaisselle, durant lhiver, ne laissez pas s’écouler l’eau chaude dés que vous avez ter- miné. Gardez la pendant un certain temps. elle réchauf- fera la piéce. I] est préférable de réchauffer la maison plutot que l’egout. ATTENTION: Tous les chauffe-eau au gaz doivent comporter des instructions sur la facon d’allumer la veilleuse. Elles sont yénéralement imprimées sur une étiquette, une plaque ou un décalque prés des commandes. Si la veilleuse s’éteint, il se peut qu’il n’y ait rien d’anormal; un courant d’air ou une accumulation de poussiére a pu ]’éteindre. Suivez les instructions pour la rallumer. Si vous éprouvez des dif- ficultés, fermez les commandes et appelez le préposé a lentretien ou la compagnie distributrice de gaz. SAVIEZ-VOUS ... e@ Qu’un chauffe-eau non isolé peut perdre cing fois plus de chaleur qu’un chauffe-eau isoleé. Qu’une longueur de tuyaux de 10 pieds au lieu de 30 en- tre le chauffe-eau et le robinet épargne assez d’eau chaude pour 10 douches en un seul mois. e@ Que le simple fait d’isoler ces 10 pieds de tuyaux épargne assez d’eau chaude chaque mois pour laver trois pleins chargements d’un lave-vaisselle. Qu’un robinet qui goutte, quel que soit votre systeme de chauffe-eau, est une source de gaspillage d’énergie et d’argent. Energie. Mines et Ressources Canada. 588. rue Booth. Ottawa K1A0E4 R 303 Ces textes. sonttournis porte Seciatanotd tot 2 eR RRA SRR E e L GA RED Ao DB