Un jardin de plaisance (Fantasy Garden) Par Roger Dufrane Il y a plusieurs mois que je désirais y aller. De temps a autre la presse y faisait allusion. En ce dimanche de fin mai, un soleil d’or et un coin de ciel -bleu nous invitaient 4 pousser jusque 1a. Jusque 1a, c’est-a-dire a Richmond qui change d’année en année, et située non loin du petit port de péche de Steveston. La route. Le jour clair. Un temple oriental bombe au soleil son déme mordoré. Second spectacle inattendu sur les bords du Pacifique, un moulin a vent dont virent les ailes sur l’azur. Et tout autour, miracle encore, un hameau des Pays-Bas aux briques roses, aux portes sculptées, aux fenétres a chassis blancs. La Hollande, plat pays déja nordique d’atmosphére fait penser tour a tour a |’Irlande ou au Danemark. On réve a la flotte hanséatique et aux contes d’Andersen. Pays des fromages, des tulipes, des fermiéres aux coiffes en ailes de mouette, l’air y est lumineux. On se croirait sur une ile et isolé du continent. De cette terre plus basse que le niveau de la mer, les Hollandais laborieux, luttant contre les vagues, ontélevé des digues gigantesques, tracé des canaux aux mille lacis, ont fait une sorte de jardin fertile piqué de moulins, parsemé de grandes villes, diapré de villages aux maisons coquettes, sans cave, aux piéces séparées de bordures en prévision des inondations, nom- bre d’entre elles aux briques roses, avec pignon sur rue et toitures de tuiles. Fantasy Garden fut d’abord un jardin botanique rutilant de tulipes au temps du renouveau. Maintenant s’y agglomére un petit village dominé par un moulin a vent, le tout flanqué d'une. gare aux trains en miniature, joie des enfants, gare que l’on aimerait plus hollandai- se, mais cela viendra peut-étre un jour. Ce hameau hollandais, c’est du Disneyland en plus solide, en moins artificiel. On aimerait ici et la plus de plantes, car la Hollande, a y penser, est un pays de verdures, et pour ce qui est de celui-ci, il serait facile de s'approvisionner au jardin bota- nique adjacent. Jai eu le plaisir de séjourner plus d’une fois aux Pays-Bas. Jai vu les vastes maisons bourgeoises d’Amsterdam, ses canaux ow se mirent les arbres, ses innombra- bles cyclistes qui envahissent par bataillon les rues et les jardins, enfants, jeunes amoureux se tenant par la main en roulant, octogénaires a jupes ou pantalons bouffants, trés dignes sur leurs selles derriére les hauts guidons. - Jai séjourné a Middelburg, petite ville de Zeelande, a quelques kilométres de Flessin- gue, patrie de l’Amiral de Ruyter. Je venais de Belgique, javais passé la frontiére a Rosendael (vallée des roses). Mon train, un train électrique hollandais aux passagers silen- cieux et placides. On.s’est arrété pour quelques minutes 4a Berg-op-Zome. Et 14 un-réve m’a envahi. J’ai revu la ville assiégée sous Louis XIV par les Frangais. Un officier en habit bleu, a cheveux poudrés noués en catogan a grimpé sur les remparts. Il tenait a la pointe de son €épée une brioche embrochée, dorée sous le soleil, et qu’il langa aux bourgeois affamés. C’était la le signe que l’envahisseur n’était pas exigeant. On lui ouvrit les portes, et les Francais bienvenus, se répandaient par la ville. Ils se firent des amis et surtout des amies. L’un d’eux originaire de Senlis en Ile-de-France, en rapporta la chanson Auprés de ma blonde, chanson devenue si populaire qu’elle a gagné depuis les _rives Nouvelle-France. Mais ce n’est 1a que vaine songerie et revenons 4 Middle- burg. C’est une cité circulaire, avec un immense marché ot |’on voit de plantureuses Hollandaises au bavolet de toile blanche, et a la croix d’or massif sur le corsage. Marché de légumes et poissons, rouellesde fromages, chaussures et tabliers font bon ménage. Aux terrasses des cafés on savoure une bonne biére ou bien on se restaure sous une tente de poffeltjes, ces beignets enduits de sucre en poudre dont la senteur de friture attire les gourmands. Voila Middelburg. Et a cet égard, on pourrait avancer que le village de Fantasy Garden, est un petit Middelburg. Moins authen- tique naturellement, on y trouve ni crépes gigantesques a la facon hollandaise, ni poffeljes. En revanche on peut s’y approvision- ner de petits pains au harengs fumés, de faiences de Delft, de gros sabots de bois, et écouter sur la placette du village un accordéoniste qui chante en néerlandais. Tout cela dégage un parfum de Hollande mitigé d’un soupcon de Danemark. Les visiteurs canadiens sont, pour la plupart, d’origine hollandaise, grands et blonds. Le fondateur de ce petit paradis est le premier ministre de notre province, M. Vander Zalm. Entreprise généreuse!. D’autre part il est plaisant de se demander de quel cété bat son coeur, et peut-étre pourrait-il chanter: Entre les deux mon coeur balance... Le Soleil de Colombie, vendredi 12 jutn 1987 - 7 Anobreee Furlay Comsat. Sigkctonren. Rach, Hesuan: _ Se vat vous parler de mon hires Rule Honen Mit un cthiele qui dort ac diplomas Aur un ehaue ceclane il a feat & Tour da monale “iA Tewlork aut unw chade rowale apieuale Tet ple Gund il ctor ued yun Th at Guanes AND que vel wh wade vutune Aun aeruthorct dc vectiure-Le COMB clans Quel ROR ve rouwitlk a cULaTd Ser opto ver brake Cx AE Coane. 01 UL Ont clever Peralyrr Tai chouag Rick Healer comme ton hues pore gue Rude u kod Le tour de monde pu cbieru dea fonels monelaurey pony faur'ey” Play Ar fedhurChe wer te eeloruw verttbrale .Conime go, wd aU ow hance wpa qui eae por Lupa pours ent per Bure maceher & morveeLr A ne svent Coluyde d'wiliagr uae enor’ (wlanile Maske Reber tor ot Joanne tee ont OrQornt: Un Lona Mutat peur me Mur olor» foroly Monetates QL OnE donner dD Rak Harmen Ona en Vopput de Rosien Pago et, dul (va represcend ck Bien Paqyrla merehe ong purer de eho-aupt lueniles {Ewer cluox nulsys)over roo UU mare CE pen murrie cl Bus cere qur cnt fu Ca marche ont ele tr& mal cux puch pencourt tpenlgr or TASEU EN Monge NOY Pouwrey pubels ,. ce 4 Men Parrappoyrt& ee geo Ruck Hanaen deit toler ! mesh Roane Chanes ick / Sincéres félicitations 4 Andréa Finlay et a tous les éléves de lécole secondaire York Youse qui, avec le concours et la générosité de leurs commanditaires, ont amassé le 24 avril dernier la somme de 20 117 $ pour Rick Hansen. Andréa Finlay est étudiante en 8éme année bilingue. Téléphone: [604] 682-3664 Télex: 04-54467 Douglas MacAdams Litiges civils - Droit familial -EN FRANCAIS- AVOCAT 300, 1111 Melville RICHARDS,BUELL,SUTTON Vancouver, C.-B. V6E 4H7 du St-Laurent en- nouvel essor. PARAITRA SOUS PEU Langue et Société (trimestriel publié par le Commissaire aux langues officielles, M. D’lberville Fortier) connaitra sous peu un Sa présentation se fera plus dynamique et son contenu, plus diversifié, sera davantage axé sur les préoccupations de I’heure. OUVERTURE GERRY’S COIFFURE + BRONZAGE + MANUCURE + SALON DE BEAUTE " ge e Offre d’introduction Vente spéciale sur les produits H Vous voulez savoir ce qui se passe en matiére de langues officielles? HB Vous avez a coeur l’amélioration constante des rapports entre les francophones et les anglophones du pays? 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