Supplément au “Soleil de Colombie” du 12 octobre 1984 Le film de lajournée iL A la fin du banquet, o se retrouve; Béatrice Moore a droite serre la main a Annette Poirier. des invités. Ida Proulx née Couture et Jean Riou. “= ‘Une partie de saire. - Des éléves de T’école Maillar ~ qui desservi et fait la vaisselle du banquet. eouret des Conseils régionaux est; abandonné en 1978. Le 13 avril 1978 une réunion a lieu a Maillardville pour dissoudre la régionale et faire le point. A cette réunion il est décidé de fonder un organisme de coordination pour Maillardville - atappeler une réunion de fondation le 9 mai Chose dite, chose faite! La réunion de fondation a lieu a la date prévue et un organisme est fondé qui s’appellera: le Conseil Central Franco-Maillardville. Malheureusement, cet or- ganisme n’avance pas beaucoup 8 part de faire quelques réunions et de lancer des idées qui ne voient jamais le jour. La raison? Maillardville est occupée ailleurs: la Francoféte. Fondée en 1974 4 Vancouver par Jean Riou et Jean-Guy Lalonde 4 l’occasion de la St-Jean Baptiste, la Francoféte est reprise par le Centre Cultural Colombien en 1975 ainsi qu’en 1976 et en fait un événement populaire culturel pour toute la province. En 1977, a la demande d’un groupe de personnes représentantes de plu- sieurs organismes, la Francoféte, féte populaire des Francocolombiens, a lieu a Maillardvile, De ' tous. les coins de la province les Franco-. colombiens viennent féter. Avec ce premier succés, la Francoféte a lieu de nouveau en 1978, 1979, 1980 et 1981. Mais, c’est comme dans tout!?. Suite 4 quelques départs et au manque de financement, les énergies s’épuisent et la Francoféte est abandonnée en 1982. Z Pendant ce temps, le Conseil Central Franco- Colombien sommeillait 4 l’ombre de la Franco- féte. Le 18 janvier 1979, le nom du Conseil Central Franco-Maillardville est changé pour devenir “Maillardville-Uni”’. Mais il faudra attendre 1982 pour voir Maillardville-Uni actif d’un facon réguliére. : Aprés plusieurs réunions de réorganisation, il est décidé de relancer en 1982 Maillardville- Uni sous la présidence de Léon Lebrun; Jean Aussant, Vice-Président; Jean Riou, Secrétaire; et Edgar Ruel, trésorier pour aider a la coordination de groupes locaux et peut-étre Coordonner aussi le 75éme anniversaire de la fondation de Maillardville en 1984. Pour voir si les résidents de Maillardville sont intéressés a ‘avoir un organisme de regroupement aya fy f La table et ses invités d@honneur on re- connait de gauche a droite, monsieur Saint- Germain député fédéral de Port-Moody, Iar- - chévéque James Carney et Léon Lebrun, pré- sident de Maillardville-Uni. Les Soeurs de I’Enfant-Jésus, du méme ordre que les religieuses représentées sur le haut- relief. Ces religieuses ont contribué a I’éduca- tion des petits Canadiens francais de Maillardville. 8 convives du banquet du T5eme anniver- a Maillardville, il est décidé, 4 trois semaines de prenvis, d’organiser un Festival du sucre. Le estival a lieu le 23 avril 1983 et plus de 400 personnes y participent. C’est le succes. A Maillardville-Uni, les membres décident done de s’organiser et de demander l'aide financiére des trois gouvernements pour l’aider a organiser les fétes du 75éme anniversaire en 1984. La Société Maillardville-Uni est donc incorporéesous ce nom le 6 septembre 1983. La Société Maillardville-Uni demande a son secré- taire Jean Riou d’étre aussi le Coordonnateur des Fétes du 75éme et lui demande de suggérer un programme pour les Fétes. Un programme est rédigé avec un budget et le tout est discuté, revu et adopté. Ainsi, aprés plusieurs réunions des membres, la Société Maillardville-Uni décide de réaliser un programme assez élaboré pour toute l’année 1984 que nous avons dans ce document. Comme nous l’avons dit, pour réaliser les Fétes, la Société a besoin d’argent et l’aide des gouvernements est demandé. D’abord la Munici- palité de Coquitlam accepte de donner une aide de $5,000 par l’entremise de Place Maillardville et le Maire Louis Sekora et ses Conseillers Municipaux accordent leur appui au programme proposé. Le gouvernement fédéral qui par lentremise du Secrétaire d’Etat, M. Serge Joyal, a déja accordé un montant de $9,000 pour une période de 6 mois, accorde de nouveau une subvention de $11,604 pour couvrir certaines activités du 75éme en 1984. Enfin, le gouverne- ment provincial avec le Secrétaire provincial, l’honorable James Chabot et l’aide précieuse du député de Maillardville - Coquitlam, John Parks, nous accorde le montant le plus important a ce jour donné a un organisme communautaire, c’est a dire $25,000. e Avec l'aide financiére des trois gouvernements et l'aide plus. modeste du gouvernement du Québec pour $1,500, de la Société St-Jean Baptiste de Montréal pour $1,500, du Conseil de © la Vie Francaise en Amérique pour $1,000, de l’Assurance Vie-Desjardins pour $150, et de la compagnie Crown Forest pour $1,000, la Société Maillardville-Uni a pu mettre sur pied des fétes ambitieuses pour le 75é¢me anniversaire de Maillardville. Nous leur en sommes tous recon- naissants. Nous voila en 1984. Maillardville est une communauté qui depuis 15 ans, a explosé. Nous trouvons des Maillardvillois dans toutes les Municipalités aux alentours de Maillardville. Les nouvelles générations ne parlent plus beaucoup le francais et la population de langue francaise diminue rapidement a Maillardville (1). Déja, a l’oceasion des fétes, il sera question de Yavenir de Maillardville. Il i tees que la solution principale soit de redévelopper et de réaménager Maillardville. Déja, en 1974 un projet pilote commandité par la Société Centrale atc oath ana et de loge ment, a la demande de la Société Coopérative Habitat-Maillardville, a produit un rapport le 3 mars 1974 intitulé: Plan Maillardville. Ce rapport propose tout un programme de rénova- tion ‘et de réorganisation de Maillardville. Malheureusement, ce rapport ne produisit pas les résultats espérés. En 1982, la Coopérative d’habitation de Maillardville est fondée avec l’intention de se construire entre la Caisse Populaire de Maillardville et le Foyer Maillard. De plus, cette coopérative espére aussi créer un mouvement our encourager le redéveloppement de aillardville. L’avenir seul nous dira_ si Maillardville saura surmonter les difficultés. Au cours de son histoire, Maillardville a toujours su rebondir au cours des périodes dures et s’épanouir pendant les époques heureuses. Nous sommes donc confiants pour l’avenir de Maillardville et de sa communauté. Cette derniére restera encore, pour longtemps, la * communauté de langue frangaise la plus impor- tante et la plus connue de la Colombie britannique. : ~ Sources bibliographiques (1) “Maillardville Johnny Dicaire: Who will cut the grass?” The Vancouver Sun, 13 février 1976. (2) “Les débuts de Maillardville par Keith McQueen” - Vol. 1 no. 2 ler trim. 84. Le Chronographe - Société Historique Franco- Colombienne. (3) “Programme-Souvenir des Fétes du Jubilé d’Or de la Paroisse Notre-Ddme de Lourdes 1909-1959”. Pére Alberic Fréchette o.f.m. (4) “Les soixante-quinze ans de Maillardville” Recherche et texte de Catou Lévesque de la Société Historique Franco-Colombienne publié dans le Soleil de Colombie le 18 janvier 1984. (5) “Regards sur Maillardville avec la liste des mariages célébrés de 1911 A 1950” par Alexandre Spagnolo et -Catou Lévesque de la Société Historique Franco-Colombienne. (6) “Jubuleé d’argent de Notre-Dame de Fatima” Le Soleil de Colombie du 15 octobre 1971. (7) “L’établissement des Canadiens-Frangais a Fraser Mill, C.B. en 1909”. Pierre Grenier, projet de film sur Maillardville de 1909 a 1931. Autres sources: - “Le fait frangais en Colombie britannique par Glen Cowley. Les débuts de Maillardville, traduit par Robert Lebel adapté et monté par Ppmadene Cété. Le Soleil de Colombie 5 janvier - “Pas de séparatisme 4 Maillardville par aicherd Siméon’. The Province samedi 29 juin