Peers AS he Procrés SEPTEMBRE. 1995 Une contribution est allouée pour la journée des multimédias dans le cadre de I'Entente Canada - Colombie-Britannique Michel Dupuy, ministre du Patrimoine canadien, et Bill Barlee, ministre de la Petite entreprise, du Tourisme et de le Culture de la Colombie- Britannique, ontannoncé qu'unesubventionsera accordée, dans le cadre de I'Entente Canada - Colombie-Britannique sur les industries de la culture etdes communications, en vue de financer partiellement la journée spéciale des multimédias qui se tiendra cette année a l'occasion dela foire commerciale du Festival international du film de Vancouver. Durant cette activité d'une journée, des experts renommés du milieu des multimédias donneront des séminaires et des ateliers. Les transcriptions seront publiées sur Internet. Liactivité, qui aura lieu au centre de formation des multimédias de la Vancouver Film School, per- mettra aux participants de se mettre au parfum des demiéres techniques mises au point dans le domaine des multimédias. Le centre a officiellement ouvert ses portes en mai demier grace au _ soutien financier accordé dans le cadre de l'Entente Canada - Colombie- Britannique. «Les Canadiens et les Canadiennes s'intéressent de plus en plus aux multimédias et au réle qu'ils jouent dans la production et la diffusion de vidéos. Ce secteur dactivité évolue si rapidement que les normes de créativité et de ges- tion et les techniques changentpres- que tous les jours. La journée des multimédias permettra a la Colombie-Britannique d'étre un carrefour d'échanges pour les tou- tes derniéres nouveautés dans le domaine», a souligné Michel - Dupuy. Pour sa part, Bill Barlee a déclaré: «La tenue d'une journée des multimédias dans le cadre de la foire commerciale du Festival international du film de Vancouver attirera des représentants de l'industrie. du. monde entier, et créera des débouchés pour les en- treprises de la Colombie-Britanni- que. Il s'agit d'une occasion unique pour démontrer l'expertise de notre province dans ce domaine.» La subvention de 12 000$ a été accordée dans le cadre de 1'En- tente Canada - Colombie-Britanni- que sur les industries de la culture et des communications, un projet fé- déral-provincial de deux ans doté d'un budget de 9 millions de dollars. Elle sert 4 appuyer la conception et l'application de techniques novatri- ces, la création de nouveaux marchés pour les produits et servi- ces, le renforcement de ]'infrastruc- ture industrielle en partageant les coiits avec les promoteurs des pro- jets. LEntente est administrée par les ministéres fédéraux de l'Industrie et du Patrimoine canadien, ainsi que par le ministére provincial de ]'Em- _ploi et des Investissements, et celui de la Petite entreprise, du Tourisme et de la Culture. Le financement de ce projet est prévu dans le budget fédéral déposé en février 1995 et s'inscrit dans le cadre financier déja en place. Ce projet montre comment ce gou- vernement établit ses priorités pour | mieux servir les Canadiens et les Canadiennes et faire une utilisation rationnelle des fonds publics. Pour plus de renseigne- ments, communiquez avec Melanie Friesen au 685-0260 ou Lindsay Allen au356-2136. La cote de crédit «dollar en téte» La gestion financiére est un concept connu de tous aujourd ‘hui; ce n'est pas le cas de la gestion du crédit. Toutefois, l'utilisation du crédit est tellement répandue de nos jours qu'il est maintenant devenu tout aussi important de comprendre la gestion du crédit que la gestion financiére. Il est essentiel que chacun s‘établisse un dossier de crédit. Pour ce faire, vous devez posséder une carte de crédit en votre nom personnel. Certaines femmes ont leur nom sur les cartes de crédit de leur conjoint. Bien que cela soit pratique, cela ne crée aucun antécédent de crédit pour la femme. Val Panchuk, directeur de district chez Services Financiers Avco, explique: «Un dossier de crédit est essentiel pour démontrer que vous pouvez gérer votre argent de facgon responsable et pour prouver que vous faites vos paiements réguliérement. C'est souvent une condition préalable a lobtention d'un prét». Une fagon de vous établir une cote de crédit est de demander une carte de crédit, de l'utiliser- réguliérement et de faire vos paiements tous les mois. I] est crucial que vous fassiez vos paiements avant leur date d'échéance et non une semaine ni méme un jour plus tard. Si vous avez des raisons de retarder un paiement, avisez-en la compagnie. Une autre facon d'établir votre crédit est de faire un prét peu élevé et de le rembourser promptement. Selon Doug Littlejohn, res- ponsable des relations avec le con- sommateur, d'Equifax Canada 4 Toronto, «votre cote de crédit s'éta- blit par l'entremise d’agences d'in- formations financiéres qui agissent comme centre d'échanges de ren- seignements sur le crédit. Les mai- sons de crédit, comme les magasins, les banques, les sociétés de services financiers et les compagnies de cartes de crédit fournissent, aux agences d'informations financieres, des renseignements précis sur la facon dont leurs clients paient leurs comptes. Les maisons de crédit se servent de vos antécédents de paiement auprés des autres mdisons de crédit et des dossiers «d'infor- mation publique» (faillites, juge- ments) pour décider s'ils doivent vous faire crédit ou non». Toute compagnie qui veut étudier votre dossier de crédit et déterminer si vous étes solvable a accés 4 votre dossier, tout comme vous-méme d'ailleurs, sur demande. Val Panchuk poursuit en disant que : «Souvent les gens ne saisissent l'im- portance de la cote de crédit qu'aprés avoir essuyé un refus lors d'une demande de prét. C'est alors qu'ils cherchent a en savoir plus long sur leurs antécédents de crédit et commencent a comprendre qu'il faut payer ses comptes a temps». Votre dossier subit des mises a jour constantes et refléte l'image des six demiéres années. Si vous étes intéressé 4 vous établir une cote de crédit ou 4 en savoir plus sur la gestion du crédit, renseignez-vous auprés d'une société de financement qui a 4 coeur de travailler avec vous pour vous aider a relever vos défis financiers. Dollar en téte... une série d'articles sur la gestion de l'argent rédigés par Services Financiers Avco. Avco offre des services financiers dans plus de 215 succursales partout au Canada. Stabilité des bénéfices sociétés Les bénéfices réalisés par les entreprises, qui ont atteint 23,5 milliards de dollars au deuxiéme trimestre, sontdemeurés pratiquementinchangés en comparaison de ceux des deux trimestres antérieurs. Les entreprises de 15 des 22 branches d'activités non financié- res ont vu leurs bénéfices fléchir. Les bénéfices d'exploitation des entreprises non financiéres ont subi une baisse de 3,0%. Cette baisse a suivi une. légére: augmentation au premier trimestre, précédée par deux années de croissance soutenue. Ce sont les branches de l'immobilier (-0,5 milliard de dollars) et des biens de consommation et des services qui ont subi les diminutions les plus importantes. Dans ce derniersecteur, le revenu d'exploitation s'est abaissé de 2,0 milliards de dollars; ce qui a fait chuter de 40% les bénéfices d'ex- ploitation. Les bénéfices des entre- prises ont également baissé dans les branches des métaux non ferreux et’ des véhicules et accessoires auto- mobiles. La reprise amorcée il y a trois ans dans la branche du bois et du papier s'est poursuivie, les bénéfices ayant augmenté de 0,4 milliard de dollars pour atteindre 2,7 milliards de dollars. La reprise dans la branche du pétrole. et du gaz naturel s'est maintenue au cours du deuxiéme trimestre, les bénéfices ayant atteint 3,2 milliards de dollars, en hausse de 0,3 milliard, en raison de la croissance de Ja production et des prix du pétrole. Aprés une pause au premier trimestre, les bénéfices des bran- ches d'activités financiéres ont re- pris de la vigueur, l'augmentation étant de 10,2% au deuxiéme trimes- tre. Les banques a charte et les com- pagnies d'assurance-vie ont enre- gistré les hausses les plus impor- tantes. Le rendement des capitaux propres des entreprises a diminué de presque un point pour se fixer 4 7,62%. Il s'agit de la premiére diminution de cet indicateur de la rentabilité en prés de deux ans. En 1988, le rendement des capitaux propres des entreprises atteignait 14%, avant de chuter en-dega de 0% au plus fort de Ja récession en 1991- 992° constantes 4 6,6%, en dépit d'une diminution des d'exploitation de 7 milliards de dollars. Le ratio d'endettement et le ratio de fonds de roulement se sont tous deux légérement améliorés. Pour plus de renseignements, communiquez avec Gail Sharland au (613) 951-9843, Division de l'organisation et des finances de |'industrie. i L'Indice de I'offre d'emploi poursuit sa chute | L'Indice de I'offre d'emploi (1991=100) a diminué de 2% en aout pour _ s'établir 4 95, Il s'agit d'une cinquiéme baisse mensuelle consécutive. Aprés avoir suivi une tendance a la hausse tout au long de l'année 1994, I'Indice s'est abaissé de 7 % depuis janvier. Selon I'Indice, I'intention des employeurs d'embaucher de “‘nou- veaux travailleurs était moins ferme en 1995. La faiblesse du marché du travail peut s'expliquer en partie par lerelachement de l'économie comme le laissent entrevoir les indicateurs de la fabrication et de la construc- tion résidentielle. ; ‘L'Indice est obtenu 4 partir des annonces d'offre d'emploi pu- bliées dans 22 journaux de 20 ré- gions métropolitaines et il traduit les changements qui surviennent dans la demande de main-d'oeuvre. Toutefois, comme les emplois ne sont pas tous comblés par des annonces publiées dans les journaux, |'Indice ne refléte qu'une partie de toute l'embauche. Encomparaison en aout 1994, I'Indice a augmenté de 3% dans les provinces de l'Atlantique et en Ontario, mais il est demeuré stable au Québec. II s'est replié de 11% en Colombie-Britannique et de 10% dans les provinces des Prairies. Les indices mensuels allaient comme suit en aot : - Atlantique : 102, en hausse de 3% - Québec : 100, en baisse de 3% - Ontario : 103, en baisse de 2% - Prairies : 87, en baisse de 2% - Colombie-Britannique : 74, en baisse de 3%. Pour plus de renseigne- ments, communiquez avec Adib Farah au (613) 951-4045. : 1991 = 100, données désaisonnalisées 120 ! 1 t 80k |! 4 1 1 1 1 I 1 L ee : ' ' I ; ' ! 1 : TETHCHINTETECRUERUOTETRURTEURTERTRURURTEROTENET 60 s- J 1991 1992 1993 J J A- revenus 1994 1995 Les marges de bénéficiaires ‘sont demeurées pratiquement