10 Le Soleil de Colombie, vendredi 23 février 1979 x : Sante... (suite de la page précédente) sa participation. Plus particuliérement, les régimes pro- vinciaux doivent garantir une couverture totale des ser- vices, et ceux-ci doivent s’appliquer a toute la population, étre transférables d’une province a l’autre, et assurer Vaccessibilité des services. Les régimes doivent en outre étre administrés sans but lucratif pour un organisme public. Les dispositions des arrangements de 1977 sur le fi- nancement des programmes établis donnent plus de latitude aux provinces dans |’administration des fonds fédéraux, tout en préservant les normes nationales con- tenues dans les deux lois originales. La Loi sur la caisse d’aide a4 la santé prévoit la con- struction, l’acquisition, la rénovation et 1’équipement d’installations de recherche et de formation pour la main- d’oeuvre sanitaire. Le Programme de formation profes- sionnelle aide les provinces dans |’éducation permanente de différentes catégories de travailleurs sanitaires. Le Programme national de recherche et de développement en matiére de santé encourage la recherche et le dévelop- pement pour la promotion, la protection, le maintien et le rétablissement de la santé des Canadiens. La Direction générale fournit aussi des services de consultation aux gouvernements, universités, associa- tions professionnelles et bénévoles et autres groupes in- téressés, afin d’élever le niveau des soins et d’accroitre lefficacité des services médicaux. En étroite collabora- tion avec les provinces et les associations professionnelles @hygiéne, elle encourage en outre la mise au point de normes et directives régissant les méthodes de soins et les établissements sanitaires. La Direction générale organise et coordonne les conférences des ministres et des sous-ministres de la Santé, en plus d’assurer la liaison avec les provinces. Elle participe également a |’élaboration et a l’évaluation de politiques et priorités en matiére de santé nationale, méme des études et enquétes socio-économiques sur les services de santé, et publie des rapports d’études et de services sanitaires. Santé et Sport amateur L’intérét national croissant pour le conditionnement physique comme moyen de loisir et facteur de compéti- tion internationale a poussé le gouvernement a jouer un plus grand réle dans l’implantation et la promotion du conditionnement physique, de l’activité physique récré- ative et du sport amateur. Chargée d’appliquer la Loi sur la santé et le sport amateur votée en 1961, la Direction générale de la santé et du sport amateur a trois objectifs: amener les Canadiens a prendre conscience de |’importance de la bonne forme physique, de |’activité physique récréative et du sport amateur; fournir les installations et services dans ces trois domaines; et encourager la population aux sports et a lactivité physique récréative. Le ministre d’Etat a la Santé et au Sport amateur supervise les activités visant a atteindre ces objectifs. On encourage |’élite des athlétes canadiens a se sur- passer par le truchement du Plan des Jeux, programme visant a développer |’excellence physique par le biais de subventions, d’entraineurs, et d’occasions d’entrainement et de compétitions internationales de calibre olympique. De méme, Sport Canada fournit un appui financier et une aide administrative 4 beaucoup d’associations sportives non olympiques, et contribue a certains projets spéciaux comme les Jeux du Canada, aux manifestations sportives internationales tenues au Canada, et aux Jeux d’hiver de l’Arctique. De plus, Loisirs Canada cherche a offrir a la popula- tion en général la plus vaste gamme possible d’activités récréatives et de conditionnement physique. Les démons- trations, les conférences, la recherche et d’autres moyens destinés a accroitre la motivation (la Physi- trousse, le Physitest canadien) constituent quelques-uns des efforts de la Direction générale pour inciter les Canadiens a se mettre en forme. Loisirs Canada accorde en outre son ap- pui financier a nombre d’associations nationales de loisirs et de sports pour les handicapés, et aux Jeux nordiques. s statistiques sur l’organisation, le coiit et l’efficacité des L’honorable Iona Campagnolo, ministre d’Etat (Santé et Sport amateur) — Photo Santé et Bien-étre social Canada Protection de la santé La Direction de la promotion et de“la prévention, établie en 1972, a le trés vaste mandat de protéger la santé des Canadiens par l’application totale ou partielle de plusieurs lois portant sur la réglementation, notamment: la Loi sur les aliments et drogues, la Loi sur les stupé- fiants, la Loi sur les dispositifs émettant des radiations, et la Loi sur les contaminants de l’environnement. La Direction des aliments administre des program- mes de la Direction générale ayant trait a l’intégrité, a la qualité nutritive, aux propriétés biologiques et chimiques des denrées canadiennes et a |’état de la nutrition des Canadiens. Elle effectue des recherches en matiére de nutrition, de composition des aliments, d’additifs alimen- taires, d’insecticides, de médicaments d’usage vétérinaire et de contaminants de l’environnement dans la nourriture; elle met a jour et publie les normes et réglements relatifs aux aliments; et elle évalue les pro- duits alimentaires présentés par les fabricants. La Direction des drogues s’occupe des programmes qui portent sur l’innocuité, la pureté et l’efficacité des médicaments en vente au Canada, et des programmes re- latifs a la siireté des cosmétiques. Elle surveille la fabrication, la commercialisation, la distribution et la réclame des produits pharmaceutiques, et elle étudie constamment leur qualité, leur toxicité, leurs propriétés pharmaceutiques et leur biodisponibilité, c’est-a-dire dans quelle mesure l’organisme peut l’utiliser. La Direction de ’hygiéne du milieu méne une variété d’enquétes et de programmes de consultation, afin d’étudier différents milieux technologiques qui peuvent avoir un rapport avec les risques sanitaires amenés par les contaminants de l’air et de l’eau; et elle détermine |’ef- ficacité et la sireté de divers instruments médicaux et des dispositifs émetteurs de radiations. © Les problémes qui découlent de l’usage du tabac, de l’alcool et des drogues illicites relévent de la Direction de Vusage non médical des drogues. Entre autres, elle ap- puie la recherche concernant la nature. et les effets de Yabus des drogues, et réalise des programmes de préven- tion, de traitement et de rééducation. Le Laboratoire de lutte contre la maladie collecte des _ données sur la santé et les maladies au Canada, et les ~ distribue aux organismes fédéraux, provinciaux et muni- cipaux en vue d’aider a prévenir et a vaincre les maladies transmissibles. Le Laboratoire sert aussi de centre na- tional de consultation pour J identification et la surveillance des bactéries, virus et parasites pathogénes. Avec des bureaux dans plus de 25 régions, la Direction des opérations régionales contribue a la santé des Cana- diens en inspectant les usines de fabrication d’aliments, de drogues, de cosmétiques et d’instruments médicaux; en surveillant les produits finis; en donnant suite aux plaintes des consommateurs; et en prenant des mesures coercitives au besoin. Pour de plus amples renseigne- ments, s’adresser a la: Direction générale de la protec- tion de la santé, Santé et Bien-étre Canada, Ottawa (On- tario) K1A 0L2. Infirmiére-conseillére principale Le Bureau de l’infirmiére-conseillére principale colla- bore avec les associations nationales compétentes a l’établissement d’un plan d’élaboration de normes en matiére de soins infirmiers. A la demande des gouverne- ments et établissements provinciaux, le Bureau joue le réle de conseiller dans la planification en main- d’oeuvre sanitaire, dans l’analyse des facteurs qui contribuent a retenir les infirmiéres dans cette profession, dans lamélioration de leurs services, et dans l’enseignement de base et l’éducation permanente pour collaborer davan- tage ala promotion sanitaire. Profil de la santé Le Canada, comme la plupart des pays prospéres, a profité des progrés de la médecine et de l’amélioration de la conjoncture socio-économique qui se sont traduits par une augmentation de l’espérance de vie et une diminution du taux de mortalité infantile: entre 1941 et 1971, selon les données du Recensement 1971, l’espérance de vie a la naissance pour les enfants de sexe masculin est passée de 63 a 69, 34 ans, et de 66 a 76, 36 ans pour les enfants de sexe féminin; le taux de mortalité infantile qui était, en 1941, de 61,1 par 1000 naissances vivantes est tombé, en 1976, a 13,5 par 1000 naissances vivantes, selon les statistiques de état civil, les taux provinciaux et territoriaux allant de 12,3 en Ontario a 34,7 dans les Territoires du Nord-Ouest. On a également enregistré un fléchissement paralléle du taux de mortalité puerpérale de 36,4 a 1,8 par 10 000 naissances vivantes. Avec la disparition presque totale des grandes épidé- mies de maladies transmissibles, les principales causes de décés (en 1969, par exemple) sont attribuables aux maladies cardiaques ischémiques, aux maladies cérébro- vasculaires, aux accidents de la route et a la pneumonie. Le taux de mortalité, qui était en 1941 de 10,1 par 1000 habitants, est tombé en 1976 a 7,3 par 1000 habitants. A la fin de 1971, il y avait au Canada 32 625 médecins civils actifs, soit un médecin pour 666 habitants; en juillet 1970, il y avait dans l’ensemble suffisamment d’infir- miéres diplémées, soit 141 303 en tout, dont 75 368 travaillaient dans les hépitaux; au ler janvier 1972, il y avait un dentiste pour 2814 habitants. On constatait néan- moins que la plus grande partie du personnel sanitaire tend a se concentrer dans les zones urbaines et a laisser les régions plus éloignées relativement dépourvues des services de santé appropriés. En 1969, les rapports des comités d’étude sur le coiit des services sanitaires au Canada ont attiré l’attention sur le fait que leur coiit croissait 4a un rythme supérieur a celui du produit national brut. Par exemple, le coit des soins et des services s’élevait en 1970 de 12 p.c. par rap- | porta 1969, et ce pour un total de $5,77 milliards. Les soins et les services de santé représentaient alors 6,8 p.c. du produit national brut, par rapport a 5,3 p.c. en 1960. Cette méme escalade des coiits se retrouve dans les chiffres des revenus individuels. Entre 1960 et 1970, le Canada a connu une augmentation de revenus de 88,7 p.c., soit de $1653 4 $3120. Mais parallélement, la moyenne des dépenses individuelles consacrées au chapitre de la santé est passée de $114 a $271, soit une augmentation de 138 p.c. (suite a la page 15) Ae Ces textes sont fournis par le Secrétariat d’Etat©< ay