6 Le Soleil de Colembic. vendredi 30 mai 1980 La chronique de ~ J. P. Vinay de la Société Royale. Je reléve dans les pages d’un excellent mini-quotidien de Colombie un titre qui a attiré mon ire de linguiste en quéte de commentaires. II s’agit d’un maire qui “demandera a l’électorat de lui accorder un troisiéme terme”. Ce terme, si jose dire, est impropre et refléte en fait l'anglais term. Quels sont donc les sens du francais TERME? a) il désigne un mot ou une expression: on parle d’un terme exact; des termes d’une loi; en d'autres termes, terme est ici synonyme de mot. Le canadien francais utilise ce mot pour y ajouter une nuance péjorative, “Il parle en termes (en tarmes)”. b) ildésigne une date limite: un événement qui arrive 4 terme; le terme de la vie; un projet 4 long terme. D’ou le sens suivant: c) la date de naissance: c’est alors un terme’ gynécologique. On parle d’un accouchement avant terme, a terme. d) en France, on reléve un emploi de ce mot trés particulier. Il s’agit du loyer, le terme, que l’on paye en effet souvent tous les trois mois (comparer trimestre). Mais alors, que fallait-il dire, dans le-cas de notre excellent maire? L’anglais désigne bien une date limite pour un poste, politique ou non. Le-frangais se contente de retenir l’idée de la confiance que les électeurs - adressent au candidat, ‘et parle de mandat. Le maire brigue donc un troisiéme mandat. Si c’est cela que le maire désire, je le lui souhaite volontiers, pour rester en bons termes avec lui. Et ce souhait met un terme a ma chronique d’aujourd’hui. Le terminologue de service p.c.c. J.-P. Vinay Education L‘avenirincertainde |'école N.D. de Fatima suite de la page 1 D’aprés M. Lemoine , ce n’est pas l’avenir de l’école qui a motivé sa démission, mais le besoin de retourner 4 l’enseigne- ment et de laisser l’aspect administratif. Dans le numéro du “Soleil” du 28 mars, nous publions un reportage sur cette école qui semblait promis 4 un avenir sir. Alors qu’est-ce qui se passe a Notre-Dame de Fatima? En fait, le milieu anglo- phone demande qu'il y ait une école catholique ang- laise 4 Maillardville. Ces écoles catholiques dépendent de 1|’Archevé- ché. De deux choses l'une: soit les responsab- les des écoles catholiques du Grand Vancouver font . construire une autre école soit ils. reprennent L’Ecole Notre-Dame de d’autres locaux. Fatima existe depuis Selon M. Al Blesh, 1947. Malgré les nomb- reuses difficultés, l’école continue d’aller de Tavant. Les américains: responsable des écoles catholiques du Grand Vancouver rien n’a été encore décidé pour: le AIl'école des canadiens L’Association Américaine - des professeurs de francais (AATF) organise cette année suivantes: ~ son Congrés Annuel 4 Qué- ‘bec, au Chateau Frontenac, les 26-30 juin. Ce Congrés, qui rassemblera un nombre moment. Ce que l’on sait, c’est qu’une campagne pour ramasser des fonds a été lancée par le clergé; le but: aider les paroisses. Peut-étre, cet argent ser- vira-t-il a financer une autre école. D’utre part, ce qui menace l’école N.D. de- Fatima, c’est une baisse du nombre des étudiants. Aujourd’hui, on en comp- Semaine nationale te 117 et cela baisse réguliérement depuis des années. - Cété parents, ils ne sont pas au courant, mais ce qui est stir c’est qu’ils veulent garder |’école catholique francaise de Maillardville. Tout devrait se décider dans les deux années 4 venir. Claude TRONEL de l"embauche des étudiants mai Congrés, téléphonez ou écri- vez a l’une des personnes 26 au 30 (au Ganade) Francis R. Communiquez avec votre Centre d’Emploi du Canada Andrew, French Coordina- ou avec votre Centre d’Emploi du Canada pour étudiants élevé de participants, consa- crera une grande partie de tor, Language Institute, 5997 Iona Drive UBC, Vancouver, L’ambition souvent fait accepter les fonctions les plus basse; c’est ainsi que l'on grimpe dans la méme posture que I’on rampe. J. SWIFT, Pensées. ea 0 ~