Victorio: 3et 8 Chilliwack: 14 Melowhc: 21 Kamloops: 50 Piinde Gaon 4 ne 11 L’Omnium de golf du Canada VOL.6 No.6 VENDREDI 30. JUILLET 1982 Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Jack Nicklaus gagnerca-t-il enfin? L’Omnium de golf du Canada se tiendra du 29 juillet au 1er aodt au club de Glen Abbey d’Oakville, en Ontario. Ce tournoi est l'une des rares compétitions majeures que n‘ait pu remporter le leégendaire Jack Nicklaus qui y a terminé deuxiéme en cing occasions. Le samedi 31 juillet de 11.h30 a:13h30 et te diman- che ler aott de 114 13 heures ou jusqu’a !a fin de !'épreuve, vous pourrez voir Jack Nicklaus se me- surer aux meilleurs joueurs du circuit professionnel nord-américain, alors que Radio-Canada télédiffusera les coups décisifs des troisiéme et quatnieéme rondes. Prestige et dollars L’Omnium canadien se classe ar sément parmi les dix plus presti- gieux du circuit. Il est l'un de ceux qui permettent.4 son vainqueur de Pparticiper aux Séries mondiales du golf en fin de saison. De plus, la bourse n’estpas dédaigner, méme Si notre dollar connait quelques fai- blesses. Au total, on remettra 425 000 dollars canatiens ‘en prix, dont 72 000 au gagnant. La grande majorite des vedettes seront donc présentes. En plus de Jack Nicklaus, on retrouvera celui que_ plusieurs considérent comme ~ son successeur, Tom Watson; l'ex- cellent Tom Kite, un joueur trés ré gulier; Hale Irwin, Bruce Litzkee et Lee Trevino qui a remporté le titre en trois occasions (71, 77 et 79). Les vainqueurs de 1980, Bob Gilder et de 1981, Peter Oosterhuis devraient également étre de la partie. Mentionnons aussi quatre Cana- diens dont la participation a été confirmée: Dan Halldorson, Dave Barr, deuxiéme au récent toumoi de la CPGA, Jim Nelford et Richard Zokol. Un veritable test C'est Jack Nicklaus lui-méme qui a congu le parcours de Glen Abbey. Long de 7 060 verges, c'est un ter- rain fort exigeant dont la normale est de 71. Les points d’eau et les fosses de sable sont tres nombreux et si le paysage est magnifique, ies gol- feurs doivent faire preuve d’une concentration de tous les instants. En effet, Glen Abbey exige autant de puissance que de précision et le ga- gnant éventuel devra exceller ORS? toutes les phases du jeu. Le réseau frangais de Radio- Canada présentera I'action qui se’ déroulera sur les cing demiers trous; en voici quelques caractéristiques: L’allée du 14e a normale 4 est lon- gée d'un imposant lac artificiel. Les verts du 15e (normale 3) et du 16e (normale 4) sont entourés de trap- pes de sable. Le 17e se distingue par une allée étroite, un vert aux formes capricieuses et lui aussi protégé par de nombreuses fosses de sable; c'est un trou 4 normale 4. Le 18e, comme c'est le cas dans nombre de parcours réputés, est un trou a nor- male 5, un trou idéal pour compléter un toumoi car les golfeurs doivent opter entre une approche prudente ou nisquée, le vert étant situé der- nére un lac artificiel pouvant noyer bien des espoirs. La plupart des golfeurs tant ama- teurs que professionnels qui ont joue a Glen Abbey scnt d’accord pour dire que les demiers trous sont les plus difficiles. C’est ainsi que nos reportages vous permettront d’‘as- sister a du golf de trés haute qualité. Des reportages en direct “$ ' Sur les lieux mémes de Iaction, les commentateurs du réseau fran- gais vous permettront de suivre Févolution du toumoi et de vivre la tension: lige @ une compétition de . :.cette importance. Le réalisateur Gaston Dagenais avec l'aide de Jac-... ques Barette sera -: laffat de tor les coups. importants ou spectacu-. laires. Bref, vous pourrez suivre Omnium de golf du Canada commie si vous étiez vous-mémes a Glen Abbey, le samedi 31 juillet a.15 heures et le dimanche ler aott a 14 ‘heures, a la télévision de Radio- Canada. “Les Voies les plus dures” Les Beaux Dimanches présen- tent les Grandes Aventures de l'Himalaya, une série de six émis- sions de 55 minutes chacune, dont on vit la premiére le 10 juillet, a la télévision de Radio-Canada. C'est Maurice Herzog, conqué- rant en 1950 du premier sommet de 8000 métres, |'Annapurna, qui eut fidée de cette série qui s‘inscrit dans la lignée des grandes fresques historiques de TF I. Le dimanche 1° aodt, a 20h30, nous explorerons /es Voies les plus dures. C'est une idée qui est venue bien simplement aux alpinistes du monde entier: aprés la conquéte des principaux «8000» de I'Hima- laya, il fallait s'attaquer, non plus aux montagnes prestigieuses mais aux voies techniquement les plus diffi- ciles. En 1955, les Frangais s‘atta- quent au Makalu. Avec ses docu- Les Grandes Aventures de Hi malaya le ler, 20h30 ments filmés, Guido Magnogne, qui __ fut l'un des principaux membres de cette expédition, nous raconte cette grande victoire. En 1971, ce seront toujours les Frangais qui graviront une face bien plus difficile, le pilier ouest: 2400 métres de dénivella- tion! Yannick Seigneur, qui réussit a atteindre le sommet, nous dit ce que fut cette trés dure ascension. Tou- jours plus difficile: en 1974, Mes- sner n’arrivera pas a conquérir la face sud du Makalu, quasiment ver- ticale. .. Spe Chris Bonington nous dit ce que fut le danger d'une autre «voie trés dure», la face sud de I'Annapuma, qu'il gravit en 1975. Quant au Dhau- lagin, 8167 meétres, elle avait été conquise par les Suisses en 1960, comme le raconte Norman Dyren- furth. Mais c’était par la voie la plus facile. Messner essaie et échoue sur la face sud du Dhaulagiri, en 1977. Les Japonais vont réussir I‘ascen- sion du pilier sud-ouest en 1978 «Maman, je t'endends» Le 6 aout marquera le 37e anni- versaire de l’explosion d‘une bombe atomique sur Hiroshima. La Télévision des autres soulignera cet anniversaire sombre entre tous . par la présentation d'un remarqua- ble documentaire japonais, Maman, je t’entends, un film salué par le prix Italia en 1980. Lorsqu’on évoque aujourd'hui Hiroshima, c'est généralement en termes d’événement historique, de chiffres; peut-étre le souvenir d'une photo apocalyptique. Pour certains, c’est le film de Resnais qui leur vien- dra a l'esprit. Que ce soit par la voie statistique ou par la voie esthétique, il sernble qu’on veuille occulter Hi- roshima; l’encadrer une fois pour toutes dans le passé. Le grand mé-. rite de Maman, jet ‘entends, produit par la cor:pagnie Yamaguchi Broad- casting, est d’épeler Hiroshima au présernt et de nous faire prendre conscience de l’ampleur du drame vécu encore aujourd'hui par une fa- mille japonaise ordinaire. Yoshie Hatanaka avait 25 ans et était’‘enceinte au moment de la dé- flagration. Elle était proche de |'épi- centre de l’explosion et survecut «miraculeusement». Son premier enfant, qui était avec elle, mourra quelques jours plus tard des mala- dies consécutives aux radiations. Quelques mois aprés, Yoshie donna naissance a une fille, Yuriko. Celle-ci était visiblement atteinte d'une malformation de la hanche et ses parents constatérent vite qu'elle était une arriérée mentale. Ce n'est -que'plusieurs années plustataquits* < apprirent le nom de la maladie: mi- crocéphalie, et que celle-ci était di- rectement reliée a la bombe atomi- que. Au moment du tournage, nous sommes en 1978. Yuriko a 32 ans; elle ne parle que quelques mots, se nourrit avec peine et passe ses jour- ‘nées a feuilleter des magazines et a regarder la télévision. Ses contacts _ avec, le monde extérieur se limitent au cadre f familial €t surtout aux rela-: “tions avec Sa mére. Celle-ci, cepen- dant, se met a souffrir des os. Plus de trente ans aprés la bombe, c’est ” le cancer qui attaque un grand nom- ’ .-bre de survivants d‘Hiroshima. Les . médecins verront méme 4a leur _ grand étonnement un éclat de verre logé lors de |l'explosion sortir de lui-méme du dos de Yoshie. Alors que les Japonais commen- cent a mesurer les Conséquences des radiations d’Hiroshima sur le patrimoine génétique, alors que maigré la pression populaire la me- nace atomique plane toujours et que les politiciens des grandes puissan- ces se servent de la bombe comme d’un instrument politique’ parmi d'autres, Maman, je t’entends est un film important qui permet de me- surer les conséquences a long terme d’une attaque atomique «mi- neure» par rapport au potentiel thermonucléaire d‘aujourd’hui. M. Hatanaka était d’abord réticent quand la Télévision japonaise luia _ proposé sae tourner ‘chez tui. Mais comme tous les survivants d’Hi- roshima, il croit que la seule raison de sa survie et des miséres endu- « rées par sa famille est de temoigner afin que pareille tragédie ne se re- produise plus: »” Maman, je tentends est un do- cumentaire dont. le climat est bien marqué du’sceau de fa réalité, sans -complaisance et sans recherche gratuite d'‘effet. C'est un film a voir absolument dans le cadre de la Té- lévision des autres, le vendredi 6 aout a 21h30 a la télévision de Radio-Canada. Animateur: Gérard-Marie Boivin; mise en’ -ondes: Huguette Pilon, assisteede« Michéle Kent. - U’Eglise d’Angleterre regard dimanche ter, 17h00 A l'émission Second regard du dimanche ler aout 4 17 heures, Radio-Canada proposera en reprise un. remarquable reportage intitulé: rEglise d’Angleterre. Kappelons qu'il y avait des chré- tiens en Angleterre dés le lll* siécie, et que saint Alban en fut le premier martyr. On se souviendra également du Vénérable Béde, des saints ar- chevéques de Cantorbéry, An- selme, Thomas Becket, du saint roi Edouard le Confesseur, du chance ‘ lier Thomas More. Mais c’est aprés la conquéte normande de 1066 que Guillaume le Conquérant, devenu roi, refuse de réndre hommage au pape et nomme des évéques frangais 4 tous les points importants. Et ce différend entre roi et pape pour le contrdle de lEglise se poursuivit pendant le Moyen Age. Il faudra attendre le XVI* siécle (1538) sous Henry Vill et Eli- zabeth. Ire pour que !"Eglise d’An- gleterre se sépare définitivement de Rome. Et c’est Elizabeth qui donne @ I’Eglise d'Angleterre sa structure définitive. En 1570, le pape excommunie la reine et approuve linvasion de I’Angleterre par I invin- cible Armada. La défaite de celle-ci favorise la fondation de "Etat mo- derne d’Angleterre et marque l'étape finale de la brisure entre Rome et Cantorbéry, brisure qui restera presque absolue jusqu’au Concile Vatican i” tincanisiie'ss Wd tteton _une Eglise catholique et réformée. = C'est pourquoi elle fut persécutée. ~ par les catholiques et par les pro- testants. lln'y a pas de doctrine spé- Cifiquement anglicane. Cette Eglise S‘attache a la foi catholique telle que Yexpriment les Symboles (Credo) |. des Apotres et de Nicée, les Conci- sur assez lourd, uni.documentaire les oecuméniques et les Péres de “TEglise qui précédérent la rupture entre I'Orient et Occident. llexiste un certam pluralisme dans la liturgie anglicane. dont la base est celle du Book of Common Prayer. Recherchiste-interviewer: Gilles-Claude Thériault. Assistante a dia.zéalisation: Laura Monette. Réali-_ sation: Jean Charbonneau. | | 1