A-2 be Procrés MAI 1996 ll n’y a pas de réponse claire PAR DAVID BOND Au début des années 1970, le gouvernement instaurait un nouvel impot, celui sur les gains en capital. La nouvelle loi prévoyait toutefois une exception de taille: le gain en capital réalisé lors de la vente d’une résidence principale n’était pas as- sujetti a l’impdt. Ce sont cette mesu- re ainsi que |’arrivée des «baby- boomers» sur le marché résidentiel qui ont contribué 4 la hausse verti- gineuse des prixde|’immobilierdans bon nombre de régions au pays. L’achat d’une maison repré- sente une opé€ration intéressante au plan financier si 1’on pense pouvoir obtenir, au bout d’une dizaine d’an- nées, un gain en capital qui, en plus d’étre exempt d’impét, est relative- ment important. L’intérét d’une telle opération est d’autant plus grand si, comme cela s’est produit pendant une certaine période, les prix aug- mentent a un rythme plus rapide que celui des taux hypothécaires. Les trois derniéres années ont été marquées par la stabilité des prix au Canada. Rien n’indique que cette situation pourrait changer dans un avenir rapproché en raison du taux élevé de chomage et de la pers- pective (du moins jusqu’a la fin du siécle) d’une croissance faible, quoi- que réelle, se situant entre 2 et 3 %. Or, la stabilité des prix n’est pas un phénoméne qui est I’apana- ge du secteur des biens de consom- mation comme la nourriture, les vé- tements et les loisirs, il s’applique également au secteur du logement. Méme si les taux hypothécaires de- vaient encore baisser et méme si V’achat d’une maison profite d’un traitement fiscal favorable, cette tran- saction pourrait ne pas soutenir la comparaison, au point de vue inves- tissement, avec la location d’un lo- gement. En effet, dans presque tout le pays, le prix des loyers se compare favorablement aux colits associés a acquisition d’un logement équiva- lent, surtout lorsqu’une part impor- tante de cette acquisition fait |’objet d’un financement. Cette situation prévaut d’ailleurs depuis plusieurs décennies. Si nombre de gens con- tinuent a accorder leur préférence 4 l’achat d’une maison, c’est en rai- son de ]’interaction d’un grand nom- bre de facteurs dont une propension a favoriser |’achat par rapport a la location en raison des avantages pergus en matiére de traitement fis- cal et de finances personnelles, la possession d’une maison consti- tuant une forme d’épargne forcée, et en raison d’une tradition sociale bien ancrée selon laquelle les gens ap- partenant a la classe moyenne sont propriétaires de leur maison. Le marché du logement locatif est avant tout urbain et la possibilité de se déplacer rapidement des banlieues au centre-ville a rendu d’autant plus attrayant le fait de devenir proprié- taire dans la période d’aprés-guerre. Pour la personne qui doit s’endetter pour acheter sa maison, les paiements mensuels ne consti- tuent qu’une partie des coiits asso- ciés a la propriété. Il faut en effet considérer les charges «supplémen- taires» assumées par le propriétaire comme les impéts fonciers, l’entre- tien et le chauffage, sans oublier bien entendu toutes les taches aux- quelles doit s’astreindre tout bon propriétaire, qu’il s’agisse de tondre la pelouse ou de pelleter la neige.”” Ces charges demeurent quel que soit le montant du prét hypothé- caire 4 rembourser. En compensa- tion, le propriétaire retire de sa pro- priété une forme de «revenu» puis- que celle-ci lui procure un logement dont il peut disposer 4 sa guise. Ce revenu, parce qu’il est versé «en nature», n’est pas imposable. II faut aussi tenir compte du fait que la propriété peut prendre de la valeur, phénoméne dont ne profite pas un locataire. Par contre, celui-ci n’a pas 4 payer de charges supplémentaires parce que celles-ci sont censées étre comprises dans le loyer de base. Si, au cours des vingt demiéres an- nées, un locataire avait investi le montant de la différence entre le loyer moyen d’un logement et les sommes qu’il aurait di consacrer au remboursement d’un prét hypothé- caire et au paiement des charges supplémentaires associées 4 la pro- priété d’une maison, il aurait, en moyenne, obtenu de meilleurs résul- tats qu’un propriétaire en ce qui a trait au gain en capital. La différence la plus impor- tante entre un investissement dans une maison et un investissement dans une autre forme d’actif réside dans letraitementfiscal. Sile prixdes maisons ne s’éléve pas au méme tythme que celui des actions en bourse, alors les avantages fiscaux associés au gain en capital réalisé sur une résidence principale pour- raient bien ne pas valoir grand cho- Se A l'exception peut-étre des régions qui pourraient connaitre une forte immigration, la situation démo- graphique ne favorise pas une haus- se éventuelle du prix des maisons. Les membres des générations qui suivent les «boomers» sont en effet beaucoup moins nombreux que ces derniers et cela ne peut que provo- quer des changements dans les marchés immobiliers. C’est d’abord le marché des «premiéres» maisons, comme on l’appelle habituellement, qui devrait Appel d offres Service de transport: Lessoumissions cachetées, pour le(s) service(s) de transport suivant(s) seront requesal'adresse ci-dessous, mentionnée, Service: Service urbain combiné pour Castlegar Spécifications: On peut se procurer tous les détails relatifs aux spécifications du contrat, auxhorairesde service et auxformules de soumission en s’adressant a fadresse suivante: Bureau de poste de Castlegar QUA la Société canadienne des postes, Section du Pacifique, Gestion des contrats de transport, boite postale 2110, succursale Terminal, Vancouver, (C.-B.) V6B 423. Dépét: 25$, dépét non-remboursable, sous certifi. La Société ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions. POSTE SMAIL Secrow tompdvonee brs pemtas Conese Poet Comper phase jusqu’a 15 heures, Aladatedecléture . Date de fermeture: le 19 juin 1996. forme de mandat-poste oudechéque - ge ES Colombie-Britannique. d’ administration. lorganisme; générale annuelle. @ Le salaire est a négocier. RECHERCHE UNE COORDONNATRICE, OU UN COORDONNATEUR POUR SON BUREAU DE VANCOUVER @ Lobjectif principal du CCA est d’assurer un sentiment d’appartenance et de fierté en favorisant l’épanouissement et le développement culturel de la communauté francophone de la Conseil culture! et artistique francophone de la Colombie-Britannique Lee nee @ Le Conseil culturel et artistique est un organisme culturel provincial nouvellement constitué qui recherche un Coordonnateur ou une Coordonnatrice pour effectuer les taches suivantes: 0 assister le conseil d’administration dans la mise en oeuvre des programmes et des politiques de l’organisme. O exécuter toutes taches connexe requise par le conseil iL i O s’occuper de la correspondance et en aviser le conseil d’administration. De plus, il ou elle linformation sur toute question relevant de la responsabilité de s’assure de donner toute O assister aux réunions du conseil d’administration et 4 l’assemblée @ Veuillez expédier votre curriculum vitae avant le 15 juin 1996 a is attention de Madame Marie J. Woolridge C.M., présidente du} Conseil culturel et artistique francophone de la Colombie-[ Britannique, 1575, 7° Avenue Ouest, Vancouver, V6J 1S1 N.B. Aucune sollicitation téléphonique s.v.p. Ie commencer a montrer des signes de faiblesse. Lorsqu’ils se rendront compte que |’état du marché ne leur permet pas de réaliser des gains en capital intéressants, les «baby- boomers» qui sont propriétaires de ce genre de maison abandonneront fort probablement I’idée de mettre celle-ci en vente. Avec le temps, la baisse de la demande devrait faire sentir ses effets dans tout le marché. Plus un marché est liquide, c’est-a-dire plus |’on a 1’assurance de pouvoir vendre un élément d’ac- tif 4 un prix donné, plus rapidement ce marché s’adaptera aux change- ments de conditions, cette adapta- tion devenant un processus conti- nu. Les résidences ainsi que d’autres biens comme les peintures ou les antiquités ne représentent pas un investissementtrés liquide. Par con- séquent, ces marchés mettent plus longtemps 4 s’adapter 4 de nouvel- les conditions et sont souvent sou- mis a d’importantes fluctuations de prix. Pourtant, un examen des don- nées relatives 4 |’évolution 4 long terme du marché résidentiel permet de constater que celle-ci obéit éga- lement 4 un processus continu d’adaptation. ; Comme 1’on prévoit que les prix resteront relativement stables au cours des cing a dix prochaines années, la demande des logements locatifs devrait augmenter par rap- port a celle des propriétés. Cette- tendance devrait se traduire par une diminution des gains en capital générés par des investissements dans des propriétés.O écrite de la Banque Hongkong du Canada. CeBulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice-président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef ala Banque Hongkongdu Canada, exprime!’opinion personnelledel’auteur surles derniers événements économiques, laquelle n’est pas nécessairement celle dela Banque Hongkong du Canada et desonconseil d@administration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux nin’est publié dans l’intention de fournir des conseils financiers. Nousrecomman- dons aux lecteurs de communiquer avec un expert-conseil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. Cette publication ne peut étre reproduite, en entierou en partie, sans!’autorisation Un troisiéme aéroport international pour Paris Un troisiéme aéroport devrait desservir la capitale frangaise d’ici a ’an 2010. Celui-ci viendra compléter les aéroports d’Orly (au sud de Pa- ris) et de Roissy-Charles de Gaulle (au nord), actuellement en phase de saturation. L’aéroport de Roissy connait aussi des problémes d’ex- tension et de développement (créa- tions de nouvelles pistes...), en par- ticulier 4 cause des riverains victi- mes de nuisances sonores (les vols de nuit devraient étre interdits). Le site et le calendrier exacts restent encore a déterminer pour ce nouvel aéroport a vocation interna- tionale qui arrive, en tout cas, a temps. L’idée de |’implanter 4 plus de 100 km dela capitale et de le relier a celle-ci par un réseau de transport. rapide est sérieusement envisagée, afin d’éviter les nuisances et ~ Vengorgement actuels. Ce devrait étre une vraie manne économique pour les chan- tiers de construction de la région mais aussi pour l’emploi. En comp- tant la création d’une zone indus- trielle, le nouvel aéroport en pleine activité devrait impliquer - chiffre colossal -prés de 40000 personnes.) Peugeot 806: un monospace pour I’export C’esta Pusine Sevelnord, situéea Valenciennes (nord delaFrance), quele © 100000°monospace, commercialisé sous quatre marques différentes (deuxfrangai- ses; Peugeot et Citroén, et deuxitaliennes: Fiat et Lancia), a vu le jour en novembre dernier. II s’agissait d’une Peugeot 806 déja commercialisée en Europe en neuf versions essence ou diesel et quatre ni- veaux de finition. Gréceases 4,45 m delong, 1,83 mde large et 1,71 mde haut et ses deux portes latérales coulissantes, la806 est congue pour accueillirjusqu’a 8 person- nes. Robustesse, fiabilité, confort et maniabilité lui permettent de partir sans complexe ala conquéte du marché afri- cain. Bonne route.) be LR n Editeur PROGRES Administration et gestion ..... Jacques Baillaut Penieninmtass Julie Bonneau Infographisme Gaétan Laquerre Directeur du marketing et des ventes....... Jean-Charles Guay Conseillére en publicité ........ asatsbnkctateee Danielle Dufour Ouverture dujournal : 9h a 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, Seéme avenue Ouest, Vancouver, C -B. V6} INS. Tél. : (604) 730-9575 Fax : (604) 730-9576 Impression : Horizon Publications Fondé en 1994 par Jacoves Baillaut ESB OLR I a ee