LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE VOL.14 Nol VENDREDI ler MAI 1981 SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2i¢meCLASSE No. 0046 25 CENTS Caisse Populaire de Maillardville De progrés en progrés Malgré les difficultés des Caisses populaires a travers le pays, le bilan financier de la Caisse de Maillardville est largement positif: augmentation de prés de $1,800,000 a Yactif. Pour son 35éme anniversaire, la Caisse va s’offrir des ordinateurs. Le Soleil assistait 4 cette assemblée annuelle. André Piolat Une centaine de membres de la Caisse Populaire de Maillardville ont sacrifié un bel aprés-midi ensoleillé pour assister, dans la salle parois- siale de Notre-Dame de Fatima, a l’assemblée an- ‘-nuelle de leur Caisse. “GEORGE PERRON PRESIDENT M. Fernand Bouvier, prési-. nt du Comité de Crédit a annoncé qu'au. cours de demandes*de © ~ préts avaient été recues, 1,273 furent accordés, pour “un montant de 13,439,641.00 dollars, divisés en 17 catégo- ries, allant de : dépenses personnelles: 245 préts, $504,387.00; réparations et -achats de véhicules automo- “biles: 315 préts,$1,720,056; acquisition de demeures: 162 préts, $6,904,973.00. Durant la méme période, 152 suspen- sions de paiement furent autorisés. pour cause de maladie ou de chémage. M. Bouvier rappela que |’Assu- rance-Vie Desjardins avait ‘ville continue sa progression — augmenté a $75,000 le mon- tant d’emprunt assura- ble en cas de décés ou invalidité de l’emprunteur. Suite ala demande, I’année derniére, que le rapport des vérificateurs, comme les autres rapports, soit présen- té en francais, M. Charleworth, comptable agréé et vérificateur, quoi- ~ que unilingue _anglophone Yannée derniére, présenta cette année son rapport en ftrangais:, Le directeur du Soleil de Colombie lui a promi ‘un abonnement gratuit, si lan prochain, il commente son rapport dans la langue de Moliére. le bilan _indique que, malgré les difficultés rencon- trées par les Caisses Populai- res 4 travers le pays, suite a linflation et aux fluctuations: continuelles des taux d’inté- annuelle. L’actif a augmenté de $26,154,142 en 79 a $27,901,489 en 80. Soit un gain de $1,747,347. Le taux moyen d'intérét des préts a été de 12.8%. Au cours de son allocution de bienvenue, le président de la Caisse, M. George Perron- a rappelé que la Caisse fétait son 385éme anniversaire. Fondée en 1946, avec quel- ques centaines de dollars, elle a aujourd’hui un actif de $27 millions et prés de 7,000 membres. D’un gérant ' a Courez pour Dimanche 3 mai, les cou- reurs inscrits pour le marathon international de Vancouver envahiront les rues de la ville et les chemins du Stanley Park. Les orga- -nisateurs attendent entre 12,500 et 3,000 partici- pants. Le “Soleil” sera a leurs cdtés. Car le marathon de - Vancouver est, indirecte- ment, un événement fran- cophone: il marque le coup d’envoi de la campa- gne annuelle de finance- Marathon “l'Apéro” ment de Coop-Radio, done de I’émission en francais “L'a ; ; La campagne “Run for the money” se poursuivra al’antenne durant toute la semaine. Jeanne et Jean Doré nous ont notamment préparé un Spécial Apéro, consacré au jazz québé- — cois. L’émission sera ani- mée en francais et en anglais, pour bénéficier _ de l’audience la plus large. En 1980, les 1200 audi- teurs de Coop-Radio ont. versé plus de $30,000.00. Cette année, le montant des dons fixé comme ob- jectif s’éléve a $42,200.00. Vancouver Coopérative Radio est une organisa- tion a but non lucratif dont les ressources finan- ~ ciéres proviennent exclu- sivement de donations. L’Apéro: 102,7FM . de 16h30 a 18h30 tous les mercredis.Renseigne- ments sur le marathon de Coop-Radio, tél.: 684-8494 et 872-3302. temp partiel, la Caisse a aujourd’hui 24 employés a plein temps et deux 4 temps partiel. Il a annoncé que le Conseil - d’administration avait décidé qu'il était temps que l’historique des difficul- tés et des succés de la Caisse, au cours de ses 35 ans _d’existence, soit préservé pour la postérité. Roméo Paquette, agent d’éducation de la Caisse, a été chargé de faire les recherches nécessai- |. Fes et d’écrire cette histoire, — “ publiée sous forme de bro- chure, en frangais, et si la demande le justifie en anglais. Avant de terminer, le président a présenté a M. Roméo Paquette, qui, avec son épouse part pour un voyage d’un an, deux magni- fiques valises. M. Jean Aussant, directeur général, a annoncé qu’a par- tir du 9 mai toutes les opérations bancaires seront faites par ordinateur, ceci est le fruit de deux ans de préparation. Malheureuse- ment ce changement ne s’est pas fait sans heurt. Ila causé la démission de plusieurs employés. JEAN T. AUSSANT DIRECTEUR GENERAL Les sociétaires ont été avisés que les employés avaient fait des démarches pour se syndiquer.° Onze employés. ont signé leurs demande __ d’adhésion. Suite page 12 Sondage FFC Deuxiéme partie Si l'anglais perd du ter- rain, le frangais en gagne. 30.7% de la population des écoles primaires de la Colombie __ Britannique, soit 94,110 éléves, sont inscrits 4 un programme de francais (francais se- conde langue, programme cadre, programme d’im- mersion). C’est ce que révéle un rapport de recherches publié récemment par le Ministére de l’Education. 30%} Scolarité (suite) Le frangais gagne du terrain _ programmes-cadre et Evolution du pourcentage des éléves du primaire inscrits 4 des cours de francais. Le premier tableau mon- tre l’accroissement consi- dérable du pourcentage d’éléves du primaire ins- crits dans un programme de francais au sens large. La plupart d’entre eux suivent des cours de fran- cais langue seconde. Mais le 2éme tableau nous indique une augmentation continue du nombre d’é- léves inscrits dans les programmes d’immer- sion. GLEE: SET TLELLY:| Les chemins de l'efficacité Deboise Laurent Aprés I’émission “La Francophonie & You”, voici la deuxiéme partie du sondage, réalisée auprés de plus de 300 ‘membres de la Fédération des Franco-Colombiens. Les opinions se sont expriméeedans cing directions. Ce sondage sera le document de base des ateliers du Congres. Fonctionnement: Le premier souci des fran- cophones interrogés est l’ef- ficacité. “Il faut cesser de faire des beaux discours et passer a l’action” Premiére cause de |’ineffi- cacité actuelle de la Fédération: son gigantisme. “Toute I’énergie est utilisée dans l’administration inté- rieure.” Deuxiéme cause: le manque de méthode. “les buts a atteindre ne sont jamais fixés en terme d’échéancier, ou de budget nécessaire.” Quand ces deux causes seront éliminées, “la Fédération sera au service des fédérés, et non l’inverse.’ Dans cette perspective, “il est trés sain de demander leurs opinions aux membres dela Fédération.” Les personnes interrogées réclament une simplification du membership. “Seuls les groupes régionaux devraient __6tre membres”. et un renou- vellement des élus - direc- teur général et conseil géné- ral. Telles sont les conditions de l’efficacité. Education: Nombreux sont les mem- bres qui pensent que pro- mouvoir I’éducation en fran- cais est le réle principal de la Fédération: “au niveau pri- maire et surtout secondaire avec le Programme-cadre, mais aussi au niveau univer- sitaire et prescolaire, avec La réalisation du sondage Les animateurs et conseillers de la Fédération ont réalisé ce sondage en trés peu de temps, et avec une participation des membres actifs inégale d'une région a l'autre. Ce qui explique la disparité des os pourcentages de membres contactés. Campbell River : 37% (26 membres sur 69 Nanaimo: 26% (40 sur 150) Port-Alberni: 32% (53 sur 162) - Powell River: 38% (42 sur 110:) Prince George: . 37% (30 sur 80) Kamloops: 31% (30 sur 95) Kelowna: 35% (30 sur 85) Victoria: 8% (30 sur 350) Vancouver: 25 personnes contactées. Maillardville: 12 personnes contactées. Pour ces deux derniéres régions, Vancouver et Maillardville, la Fédération ne précise pas les pourcentages. “Le membership des organismes se recoupe souvent. Il est done difficile de chiffrer l'ensemble des membres.” Telle est explication des responsables. MTL 7 See Same een ce par exemple des cours de théétre ou d’art plastique en francais.” L’idéal serait d’ins- tituer “des cours de francais a la télévision.” La Fédération doit veiller a ce que “la qualité des profes- seurs de francais ne se ‘dégrade pas, et a ce que le programme-cadre reste réservé aux enfants parlant déja bien le francais.” Culturel: Certaines personnes intér- rogées estiment que la cultu- re est le principal moyen de se faire connaitre en tant que francophone, “a condition que les moyens culturels s'unissent”. Elles proposent donc la prise en fons du Centre re Oe ee a ou bien la tion d'un centre communautaire qui regrouperait les services cul- turels. suite page 12 on sadly ine stone