Information «Il m est souvent arrivé de voir , en Afrique, des tracteurs canadiens flambant neufs aban- donnés sur le bord de la route car personne ne savait les faire mar- cher.» Cette observation de Ma- L'Ethiopie, un pays fertile et verdoyant, contrairement aux idées recues. rie Dulud renforce encore ses convictions: l’aide aux pays en développement n’est réellement _ efficace qu’avec des petits pro- jets, des «solutions locales a des problémes locaux». Voila la mis- sion que s’est fixée Marie Dulud, Aide au sous-développement Des projets | peu spectaculaires mais efficaces chargée de programmes pour USC (Unité-Service-Coopération), une organisation non gouvernemen- tale canadienne qui compte 15000 membres 4 travers le pays. Marie Dulud, de retour d’un voyage au Mali et en Ethiopie, a arpenté les écoles de la Colom- bie-Britannique tout au long du mois d’octobre:pour faire pren- dre conscience aux jeunes des problémes du sous-développe- ment, a l’aide de photographies, CRTC 1991, iv Avis public CRTC - Avis public 1991-113. Promotion des émissions cana- diennes. A l'heure actuelle, le Re¢glement de 1987 sur la télédiffu- sion limite le temps que les télédiffuseurs canadiens peuvent consacrer a la diffusion de matériel publicitaire, ce qui comprend les messages visant & promouvoir les émissions canadiennes. Le Conseil entend donc modifier les articles 2 et 11 du Réglement de _maniére A exclure de la définition de matériel publicitaire les messages visant A promouvoir les émissions de télévision canadien- nes. Les parties intéressées sont priées de faire parvenir leurs observations écrites au sujet du projet de modifications au Secré- taire général, CRTC, Ottawa, K1A oN2 au plus tard le 23 décembre Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes Canadii Canadian Radio-television and Telecommunications Commission’ kk x TOUS A LA UNE Le mardi 4 18h Une Rediffusion le mercredi a 11h Le monde en francais en exclusivité sur le cable. xk wk wk wk ersonne modeste, inconnue, dans l'ombre. Son exploit, ses vertus ou ses mérites soudain mis en lumieére. L'émotion de la découverte et, en contrepoint, numéros de variétés, une émission exceptionnelle séduisant Patrick Sabatier. A TV5 cable 48*. * Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. l'éblouissement . des ' animée par le Ca IS, Cer SAE € LA TELEVISION INTERNATIONALE de diapositives, et de sa propre expérience. «A USC, nous ne montrons pas des photos d’en- fants mourant de faim. L’ appro- che misérabiliste est certes effi- cace pour recueillir des fonds mais elle est nulle du point de vue de l’ éducation du public,» explique- t-elle. Au programme donc des exposés de Marie Dulud, une Québécoise passion- née par son sujet et qui pourrait en parler pendant des heures, une présentation des exemples concrets de l’action d’USC, cer- tes peu spectaculaires, mais: des réalisations qui ont eu un réel impact sur les popula- _ tions concernées. Un __ puits construit au Mali _ parles villageois avec _ Laide technique four- nie par USC, des pro- En bref... En bref... jets d’irrigation, etc. «Ces petits projets, a laportée des villageois, ont une réelle incidence sur leur vie. Surtout, il y a un effet d’en- trainement trés positif: lorsqu’ un puits est construit, le village voi- sin va souvent essayer d’imiter cet exemple et d’ en construire un aussi.» Et Marie Dulud de stig- matiser certains projets d’aide au développement trop liés aux gou- vernements locaux: «Lorsque nous mettons en place un programme d alphabétisation, tous les habi- tants du village en profitent. Alors que certains accords entre les gou- vernements, qui proposent par exemple des bourses pour venir étudier au Canada, ne profitent qu’ a élite en place dans le pays.» «Une Ethiopie verdoyante. Qui le sait?» Chaque année, Marie Du- lud s’envole vers |’ Afrique pour se rendre compte elle-méme de Vutilisation des fonds accordés par USC. Son expérience sur le terrain lui aura permis de se dé- barrasser des clichés qui donnent souvent une image erronée du sous- développement. «/I faut changer les perspectives des gens, par exemple sur l’Ethiopie. On en donne I’ image d’ un pays comple- tement désertique, sans aucune richesse,» regrette-t-elle. «Mais l Ethiopie a derriére elle 7000 ans d'histoire agricole et dispose de ressources énormes: c’ est le grenier de l'Afrique. La séche- resse atouché le nord essentielle- ment, mais le reste du pays est fertile et verdoyant. Qui le sait?» Grace 4 ses voyages africains, Marie Dulud aura aussi pris cons- cience de l’extraordinaire solida- rité qui unit les habitants d’un village, «une solidarité sans la- quelle on ne pourrait pas survivre la-bas». Et puis, l’ Afrique, ce n’est pas seulement le continent du désespoir: «// y régne une joie de vivre qu’ on ne percoit pas ici.» Renaud Hartzer En bref... Recherche jeunes r aider le Tiers-mon L’organisation Jeunesse Canada Monde sélectionne actuel- * lement des candidats agés de 17 a 20 ans pour participer a ses pro- grammes internationaux d’échan- ges éducatifs avec des pays en développement d’ Afrique, d’ Asie, d’ Amérique latine et des Caraibes. Les participants travailleront _ durant 6 47 mois dans l’agriculture ou dans des services sociaux, dans un environnement tout a fait nou- veau, en compagnie d’autres vo- lontaires du Canada et du reste du monde. Tous les frais de transport, d’hébergement, etc. sont pris en charge par Il’ organisation. Ces pro- grammes débuteronten juillet/aoit et la date limite d’ inscription est fixée au 31 janvier 1992. Les formulaires d’inscrip- tion et d’autres renseignements sont disponibles dans les écoles secon- daires, les centres d’emploi du Canada, les bibliothéques et au bureau régional de Jeunesse Cana- da Monde (Canada World Youth), Suite 201-1894 West Broadway, Vancouver, B.C., V6J 1Y9. Les Canadiens ont bu 2 512 000 de litres de boissons alcooli- sées en 1989-1990, soit 1% de moins que l’année précédente. Selon Sta- tistique Canada, la valeur des ven- tes, en revanche, a atteint 9,9 mil- | lions de dollars, une hausse de 3% par rapport 4 1988-89. Les ventes de vins canadiens ont chuté de 4%, tandis que celles de vins importés ont augmenté de 1%. Les biéres canadiennes ont vu leur ventes Le Soleil de Colombie fléchir de 2% tandis que les ventes de bitres importées ont bondi de 62%. , itali la C.-B. bien pl Le cofit journalier d’hospi- talisation en Colombie-Britannique ion: s’éléve a 413$ par patient selon Statistique Canada. Un chiffre tout a fait raisonnable, comparé a la moyenne nationale qui s’éléve a 490$. Seul le Québec parvient a des cofits moins élevés que la Co- lombie-Britannique, avec un cout journalier de 370 $. LES SERVICES CULTURELS DU CONSULAT DE FRANCE et L'ALLIANCE FRANCAISE DE VANCOUVER présentent un concert de musique frangaise VENDREDI 8 NOVEMBRE 1991 a 20 heures au Conservatoire de Musique de Vancouver (Vancouver Academy of Music) 1270 Chesnut Street Véronique RIOU (violon) et Catherine Diette (piano) du Conservatoire National de LYON (France) interpretent RAVEL, DEBUSSY, MESSIAN, FRANK Renseignements: 327-0201 Entrée libre Vendredi 8 novembre 1991