Information Impossible La chose difficile, nous la faisons immédiatement; |’impos- sible prend un peu plus de temps. (Devisedes Armées del’ Air des Etats-Unis). * * KK * La prudence s’impose Le procureur général de la Colombie-Britannique, Colin Gabelmann, a ordonné une en- quéte publique sur les méthodes utilisées par les polices municipa- les de la province. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été la mort de Daniel Possee, agé de 22 ans, qui a été tué chez lui par un policier, le mardi 12 mai, au cours d’un raid anti-drogue. Ironie du sort, Daniel Possee songeait 4 devenir policier. Autre ironie du sort, sa soeur, Kelly Possee, qui faisait l’objet du man- dat de recherche, avait déménagé et habitait chez le conseiller muni- cipal Bill Bell, pour qui elle tra- vaillait comme bonne d’enfants. . La population de North Vancouver est restée calme 4 la Suite de ce tragique incident. Aucune pierre n’a été lancée con- tre le batimentde laG.R.C., aucune voiture de police n’aétéincendiée, Chronique La loi du pistolet aucun policier n’a été malmené, aucun magasin n’a été pillé. Tant mieux. Mais entre rester calme et étre indifférent, il y a un large fossé. Or, la population en sage, d’une banane ou d’un cornet de créme glacée; ne courez pas de risque inutile. Si vous étes chez vous, et que l’on sonne ou que 1’on frappe pour un pistolet et a tiré, logeant ~ une balle prés du coeur de la vic- time, quia heureusement survécu. Sommes-nous entrés dans une ére nouvelle ov les policiers constitueront pour la popula- général etles autorités (al’ex- ception du conseiller munici- pal Bill Bell) font preuve d’une indifférence stupé- fiante et inadmissible. Il y aun point intéres- sant qu’il faut souligner trois fois au stylo rouge : c’est le fait que (jusqu’aA preuve du contraire) la police n’a pas encore présenté ses excuses a la famille de Daniel Possee. Mais, a la réflexion, ce n’est pas surprenant; présenter des . excuses constitueraitun aveu de culpabilité, ce qui est hors de question. La police ne se Jean-Claude Arluison tion une menace aussi grande que les criminels? Prenons donc toutes les pré- cautions possibles_ et imaginables et attendons- nous au pire. Ainsi, nous ne serons pas surpris outre me- sure le jour oi nous appren- drons qu’une vieille dame de 92 ans aura été abattue un soir par un policier. «Dans |’obscurité, j’ai pris son parapluie pour un fusil d’assaut de fabrication so- viétique, modéle K47» dé- clarera, sans sourciller, lepo- licier, tout en faisant une en- lassera pas de le répéter : ses hommes ont suivi a la lettre les directives d’usage. En espérant que justice soit faite, il faut tirer des conseils pra- tiques de cette triste affaire : si un policier semble vouloir vous «in- tercepter» dans la rue, jetez immé- diatement ce que vous tenez a la main, qu’ils’agissed’une serviette, d’un parapluie, d’un tuyau d’arro- = & = Travaux publics Public Works Canada Canada a votre porte, méme chose : allez ouvrir, les mains vides. Tlestmalheureusement trop tard pour donner ce dernier conseil 4 David Lorne Glover; en mars 1990, ilregardaitla télévision dans son appartement de North Vancouver. On afrappé; il est allé ouvrir, en tenant a la main le petit appareil de commande a distance. C’était la police anti-drogue. Le caporal Glenn Magark, du déta- chement de la GRC de North Vancouver, a pris le petit appareil taille sur la crosse de son pistolet. Quant au policier qui a abattu le jeune Daniel Possee, un porte-parole de la police a laissé savoir que 1’incident |’ avait pro- fondément affecté, et qu’il était entre les mains des psychologues. Le pauvre petit chéri... * OK Kk KOK Le coup de chapeau Nous le donnons 4 Johnny Carson, surnommé le roi du Talk Show. Ilafait ses adieux au public au cours de sa derniére.émission, Appel d'offres Les OFFRES SCELLEES, pour les projets et services décrits ci-dessous, adressées a l'Administration et politiques des contrats, région du Pacifi- que/Ouest, bureau 601, 1166 Alberni St., Vancouver (C.-B.) V6E 3W5 seront recues jusqu’a la date et I'heure de cléture spécifiées. On peut se procurer les documents de soumission auprés du ministére des Travaux publics, bureau de Vancouver, sur paiement des droits exigibles. TRAVAUX Appel d'offres no 672CV012: Pour le compte de Transports Canada - Groupe des aéroports - Remplacement du revétement de béton hydraulique, renforcement de la couche de base et autres travaux de réfection de la chaussée de I'aire de trafic 6 ouest située prés de l'aérogare principale de l'Aéroport international de Vancouver a Richmond (C.-B.). Date limite: le 17 juin 1992 411h Am (HAP). Dépét: 250$ (remboursable) Visite des lieux: On pourra visiter les lieux les 3 et 10 juin 1992 49h AM. Les entrepreneurs intéressés sont priés de se présenter au bureau de chantier de Travaux publics, au 3153 Templeton St. 4 Richmond (C.-B.). Information: E. Pashniak (604) 276-5527.. ; Renseignements techniques: Gary Jackman, gestionnaire de projets, (604) 276-5446. Renseignements sur les modalités de soumission: (604) 666-0185. INSTRUCTIONS Le paiement du dépét exigé pour l'obtention des plans et devis doit étre fait par chéque a l'ordre du Receveur général du Canada et sera retourné sur remise des documents en bon état dans le mois suivant la date d'ouverture des soumissions. Le Mimistére ne s'engage a accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions recues. Vendredi 29 mai 1992 l | sf du Canada Fort Ware, Takla Landing et Prophet River CFP-PSC MI Enseignant(e)s Affaires indiennes et du Nord Canada (Nord de la Colombie-Britannique) Votre défi Votre principale fonction consistera a enseigner a des enfants inscrits aux programmes primaire et intermédiaire (anciennement de la premiere a la dixieme année). Vous serez aussi appelé(e) a participer aux activités des communautés indiennes du Nord. Vos compétences Vous possédez un certificat d’enseignement valide en Colombie-Britannique ou étes admissible a l‘obtenir. De plus, vous avez une expérience de l’enseignement (et des documents a l’appui) et vous vous exprimez couramment en anglais. Une habilitation sécuritaire et un examen médical seront exigés avant la nomination. Acheminez votre curriculum vite et votre évaluation d’enseignant(e) la plus récente avant le 15 juin 1992, en indiquant la localité de votre choix, 4 Dixon Taylor, Affaires indiennes et du Nord Canada, 280, rue Victoria, bureau 209, Prince George (C.-B.) V2L 4X3. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d’emploi. This information is available in English. Canada Commission de la fonction publique Public Service Commission of Canada le vendredi 22 mai. Son émission avait commencé en 1962; trente ans au petit écran, voila qui révéle une admirable persévérance. Il est vrai que Johnny Carson était assez bien payé, puis- que I’on dit qu’il a regu, l’an der- nier, la bagatelle de 25 millions de dollars. C’est le genre de choses qui incite a la persévérance. Nous donnons également le coup de chapeau au réalisateur Dino de Laurentiis et au metteur enscéne Sergei Bondarchuk pour avoir respecté la vérité historique dans leur film Waterloo. A la fin de la bataille, la vieille garde de 1’empereur Napoléon Ier forme le dernier carré. Unofficier anglais, drapeau blanca la main, vient proposer aux Francais de se rendre. Le général Cambronne va entrer dans I’his- toire et dans la légende; méme vaincu, il aura le dernier mot, et quel mot! L’acteur qui incarne Cambronne prononce ce mot avec une force, une énergie et une con- viction tout a fait admirables. I] était 4 craindre que le réalisateur et le metteur en scéne n’optent pour la version plus élé- gante, selon laquelle Cambronne aurait répondu : «La garde meurt, mais ne se rend pas!» Heureuse- ment, il ne sont pas tombés dans le piége. Le général Cambronne mérite lui aussi le coup de cha- peau, pour son esprit de répartie; il ne machait pas ses mots. Enfin, comment pourrions- nous ne pas donner le coup de chapeau a ce disciple du général Cambronne qu’a été le Brigadier général américain A.C. McAuliffe. A Bastogne, en 1944, son bataillon a été encerclé par des troupes allemandes. Sommé de se rendre, il a répondu par un mes- Sage d’une concision remarqua- ble : «Nuts!» (Des noix!);iladonc fait mieux que Cambronne, dontle message comprenait cinq lettres. Puisque nous parlons de concision, cela nous conduit tout naturellement a donner le coup de chapeau 4 Victor Hugo et a son . €éditeur. Le grand écrivain avait soumis son Oeuvre monumentale Les misérables 4\’examen de son éditeur, etlaréponse tardait. Victor Hugo a envoyé un message des plus brefs : «?»; son éditeur s’est montréa la hauteur, enrépondant : «!» * KK OK OK La palme de I’humour Nous la décernons 4 un ca- ricaturiste francais, qui, dans les années 50, a «pondu» un dessin humoristique inoubliable. On y voyaitun couple endormi. Le bras du mari pendait le long du lit, et sa main trempait... dans le pot de chambre. Au-dessus de sa téte, on voyait son réve : il était 4 Venise avec son épouse, dans une gon- dole, etsamain trempaitdans1l’eau du canal. Le Soleil de Colombie