as GEVEPFCAST : € LA QUALITE ET NON LA QUANTITE.” SUITE de la page 1 nous serons toujours un peu différents pour ne pas dire ‘*marginaux’’ par rapport a la culture dominante. PREJUGES - On se decourage parce que, trop souvent, on a l’impression de se frapper la téte contre les murs. Non seulement, y_ a-t-il des ‘‘murs’’, des préjuges du cdté dela culture do- minante par rapport au fait francais, mais il y a des ‘‘murs’’, des préjugés, méme entre nous (des”€- chantes langues iraient jusqu’a dire ‘‘surtout’’, en- tre nous). Pour ce qui est des pré- juges de la culture domi- nante, nous en connaissons tous(moi, je déplore parti- culiérement l’ignorance). Exemple parmi d’autres: Je prends la lettre d’un lecteur dans le ‘‘Sun’’ d’il y a quelques jours, intitulé **FRENCH ISN’T B.C.. LANGUAGE”’ Sir - The April 26 column by James Nesbitt gave in- formation that should be of vital interest to all British Columbians. This concerns the federal government re- moving historical plaques of bronze from our Par- liament Buildings and o- ther public buildings to re- place them with French- language plastic plaques. As B.C’s development has been entirely British with the exception of the Spa- nish explorers and our na- tive Indians, any second language used on our his- torical plaques should ob- viously be Spanish or In- dian. Why should we stand for this interference by Otta- wa while Québec has gone unilingual. C.P.H. Nanaimo - du Nord de 1’Ontario, si- gnalons que le Québec est ce qu’il y a de plus bi- lingue. F Si, aux dires de cette da- me, le Québec est unilin- gue (allez voir 4 Montréal, la ‘‘métropole’’ soi-disant en ee oe alors, que dire de la Colombie-Britanni- que. Il faudrait peut-étre parler de province uni - lingue, une étoile, deux e- toiles, trois étoiles. .. HISTOIRE - Mais sérieusement, ui ‘framait’’ dans_ le canotde Simon Fraser? De quelle o- rigine étaient les coureurs des bois quis’étaient déja rendus de l’autre cdté des Rocheuses et qui indiqué- rent le chemin 4 Fraser: Qui fut suffisamment bien installe de fagon 4 pouvoir fonder le premier journal dans cette provinces Pas les Espagnols, Ma - dame, non, ce sont les petits ‘‘canayens’’ comme on nous appelait dans ce temps-la. C’est ce genre d’igno- rance qui m’apparaft le pi- re des préjugés. Et le **Sun’’ publie tout ga sans se rendre compte des mo- numentales erreurs histo- riques qui se glissent ré- guliérement dans ses co- lonnes. COMPREHENSION - Bon! De toutes fagons, - peut-étre que cette année, individuellement et col- lectivement, on réussi- ra 4 se faire reconnaftre et comprendre par les ‘‘ames de bonne volonté’’; il ne faut quand méme pas tout voir en noir; il y a é- normément de gens dans cette province qui recon- naissent et apprécient la culture francaise = SE CONNAITRE - Du cdte des francopho - nes, le méme préjugé! Eh! oui, l’ignorance (ce que j’appelle ‘*)’ignorance maison’”’ . Premiérement, nous, les francophones de cette pro- vince, nous sommes igno- rants de notre __ potentiel culturel positif. Nous ne savons pas tout ce que nous pourriont étre, tout ce que nous pourrions faire pour contribuer a4 l’épanouisse- ment de cette belle provin- ce. Nous sommes ignorantsde notre potentiel, de nos for- ces mais aussi nous igno- rons nos faiblesses. Cela me rappelle ce petit boxeur qui voulait absolu- ment étre reconnu, qui vou- lait absolument triompher ou du moins laisser sentir 4a ce gros boxeur (avec le- quel il s’entrafnait) que, lui aussi, il existait. Lui laisser sentir qu’il est peut-étre tout petit, mais qu’il est 14, qu’il posséde de bonnes qualités. Alors notre petit boxeur lance un ultimatum au gros. . .(en politique, le **c’est ¢a que j2 veux ef rien d’auire’’). Le voila dans l’aréne, évi- demment le gros, qui est un peu insulté, en fait deux bouchées. Mais si le petit était monté, un peu. plus humblement et discréte - ment, en connaissant ses faiblesses et ses forces, (peut-étre que sa ‘‘droite’’ est faible, mais la ‘‘gau- che’? n’est pas trop mal De plus il court assez vite) TRANSITIONS - ‘*Mais non, nous voulons notre propre syst€me sco- laire ou rien, nous vou- lons le canal 10 4 la TV, juste pour nous autres, etc. . .[] est vrai par exem- ple que nous voulons notre propre systéme scolaire, mais il faut voir les éta- pes, les. transitions. En 67, nous voulions la ra- dio sur bande AM, mais, _que voulez-vous, c’est bien mieux que rien... REALISME - Tout ¢a pour vous dire qu’avec le congrés, une nouvelle année commence, une nouvelle année avec ses jolies feuilles vertes et, au cours de cette année, il faut s’assurer que nous ferons preuve de réalisme Le Soleil de Colombie, 16 Mai 1975, 5 politique; il faut voir ce qui peut étre fait et aussi les étapes 4 parcourir. Par exemple, nous avons la radio et un journal; as- surons-nous de leur don- ner toute l’aide bénévole possible. Ce sontdes outils qui existent déja, il faut s’en servir qualitative - ment. Nous ne pourrons faire nos preuves que par la ‘qualité’? et non par la ‘*quantiteé.’’ TRAVAIL D’EQUIPES - Ce découragement pro - vient également du fait que les gens. les plus impli - qués s’ignorent, qu’ils ne travaillent pas ensemble, il n’y apas d’équipes. Par exemple, il y a peut-étre, a Vancouver, 40 personnes qui sont rémunérées pour travailler 4 temps complet dans différents organis- mes et services franco - phones; ils ne se voient 4 peu prés pas et souvent, ils se connaissent 4 peine. POUR FINIR - Esperons que cette nou- velle année verra lacolla- boration augmenter entre tous les francophones, que nous prendrons conscience de nos faiblesses, de nos forces et, qu’ainsi, au pro- chain congrés, On pourra dire: ‘‘Eh bien!, on a quand méme fait du chemin’’! En gros, ladame_- se plaint qu’il y aurait des plaques bilingues qui com- mencent 4 apparaftre sur le devant de certains édifi- ces gouvernemen.aux de la Colombiec. Elle est trés fachée parce qu’elle dit que la Colombie- Britannique n’ayant été dé- veloppée que par les Bri- tanniques, les Espagnols et les Indiens natifs d’ici, il n’y a pas de raisons de voir le frangais comme 2éme langue, surtout que le Qué- bec est devenu unilingue. UNILINGUISME - “C’est presque de I’hysté- rie. On dirait que, comme beaucoup elle a peur que l’anglais ne dis- paraisse au Canada. En passant, 4 part certaines régions du -—- Nouveau- Brunswick et des coins ED Les jeunes sont l’espoir_\ de aE Aivec eux TRONS nous CANADA batissons lavenir. linea ais AE Lai a Lies ta AAC Lata) quelques questions. notre tarif aubaine. Jeunesse du CN.* Pour savoir comment économiser, posez-vous Ces Partez-vous un jour Rouge, Blanc ou Bleu? Le tarif varie selon la journée de votre départ. En partant un jour Rouge, vous bénéficiez du prix le plus bas: c’est Voyagez-vous en famille? Le mari et la femme qui voyagent ensemble peuvent économiser. De méme, l'un des deux avec les enfants. Avez-vous 65 ans ou plus? Voyagez économiquement grace au tarif Sagesse du CN.* Avez-vous entre 12 et 21 ans? Profitez alors des tarifs Voyagez-vous en groupe? Le CN vous fera faire des économies substantielles si vous étes 15 adultes ou plus. Questions déconomie? Le CN y répond. Et combien économisez-vous? Pour les tarifs Famille, Jeunesse, Sagesse ou Groupe, vous économisez 20% un jour Rouge, 15% un jour Blanc et 10% un jour Bleu. Toutes ces réductions s’appliquent au transport en voiture coach lorsque le prix du billet simple est de $5 ou plus, un jour Rouge. Supplément pour places en voitures-lits, club, coach Superconfort. 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