20 Le vendredi 4 juillet 1997 ion peut croire que certains artistes sont presque nés avec une plume ou un archet & la main, Jean-Pierre Forest avait sdrement déja au berceau une paire de jumelles cachée derriére le dos. Né & Montréal, mais ayant grandi dans la communauté acadienne au Nouveau- Brunswick, Jean-Pierre Forest décide rapidement de suivre les traces de son pére et de joindre les rangs des Forces armées canadiennes en tant qu’ingénieur. Spécialisé dans le désamorgage de bombe et le génie de combat, Jean-Pierre — embrasse naturellement la carriére de policier. Oeuvrant comme .policier militaire pendant plusieurs années, il aura l'occasion de parcourir le Canada, habitant tantdt au Québec, en Ontario, tant6t en Alberta et en Colombie- Britannique. I] tombe d’ail- leurs amoureux de la cdte ouest, se promettant de venir sy établir a la premiére occasion. LE S() Colombie-Bri Eee Son métier de policier lui permet de toucher 4 un aspect qu'il prise particuliérement, celui de la surveillance et la protection de délégués officiels. Mais la charge de la protection diplomatique semble encore plus « stimulante » du cété civil. En 1991, il décide de revenir A Vancouver et ayant en poche sa licence de détective privé de la Colombie-Britannique et Pexpertise nécessaire de consultant en sécurité, il est rapidement recruté par Intercon Security dans la section des enquétes spéciales. Toujours en voyage, avec des équi pes trés importantes et de Péquipement a la « James Bond », il supervise les opé- rations de contre-espionnage, de protection diplomatique et plus particuliérement de sécurité informatique. Pour contreecarrer les possibilités de kidnapping, Péquipe de Jean-Pierre veille a rompre la routine des familles susceptibles d’étre victimes d’enlévements. Jean-Pierre Forest, détective privé Remonter la filiére Forest D’ailleurs, Jean-Pierre Forest avoue avoir un faible pour la protection et la surveillance. Rencontrer des personnes trés intéressantes, approcher, et vivre, ni plus ni moins aves des gens riches et célébres, reste un avantage non- négligeable du métier. La rencontre avec Donny Osmond, qui tenait le réle titre dans la production « Joseph and the Amazing Technicolor Dream- coat », reste un excellent souvenir pour Jean-Pierre. Il a passé en tout six mois avec Tartiste et ils sont devenus de trés bons amis. Chaque fin de semaine, Jean-Pierre troque volontiers son habit de détective contre un parachute. Depuis 1981, il s’adonne & lunique sport qui lui donne des émotions fortes. « Le parachutisme, il n’y a rien de comparable..comme sensation », mentionne-t-il. Du haut des airs, parfois muni d’une caméra, il aime filmer les voltiges des parachutistes. Si plusieurs Forest ont choisi la Colombie-Britannique comme terre promise, Jean- Pierre est sGrement l’unique de sa lignée a faire enquéte... Selon la généalogie des Forest, George du méme nom, établi au Manitoba, aurait été le premier a défendre jusqu’éa la Cour supréme la cause linguistique francophone, Jean-Pierre a marché dans les pas de son ancétre, puisqu’é son arrivée & Burnaby en 1991, il a écrit au maire de Vendroit, indigné d’avoir regu un dépliant de la ville écrit en anglais, cantonais, espagnol, hindou et japonais. Le bureau municipal lui a fait des excuses et les documents de la ville de Burnaby sont maintenant traduits en francais. Voulez-vous avoir des résul- tats ? Mettez Jean-Pierre Forest sur l’affaire ! JOHANNE CORDEAU