Santé a la une (ore: La fagon espagnole de prendre soin de son coeur L’American Journal of Clinical Nutrition publiait récemment des données pour Ie moins surprenantes sur les maladies du ceur et les accidents vasculaires cérébraux en Espagne. Il - semble que, depuis 1976, les déces reliés aux maladies cardiovasculaires aient diminué et ce, - en dépit d’une augmentation de la consomma- tion de gras et de gras saturé. Les chercheurs attribuent cet état de fait 4 une augmentation «spectaculaire » de la consommation de viande et de produits laitiers. On parle du « paradoxe espagnol» et cela démontre 4 quel point nous ne comprenons pas parfaitement le lien qui existe entre l’alimentation et les maladies cardio- vasculaires et le réle que jouent les autres facteurs du mode de vie. Etonnamment, cette étude révéle méme que les régions affichant la plus forte augmentation de la consommation _ de gras présentent maintenant le plus bas taux de mortalité reliée aux maladies du ceur. De quoi rendre perplexe... Sen 1 Supplements: 0 Les arguments s’accumu- lent a Veffet qu’il soit préférable de chercher ses ‘ nutriments dans la nature * plutét que sous forme de * pilule. Une étude améri- caine menée pendant 12 années auprés de 101 087 femmes a démontré que le calcium provenant d’ali- ments tels gue le lait. le fro- mage et le yogourt, protége - contre les pierres aux reins, alors que les suppléments de calcium semblent en ac- croitre le risque. Une autre étude menée auprés de 45 619 hommes a également démontré que Je calcium proyenant des aliments (mais non des suppléments) offrait une protection contre les calculs rénaux. Notons que les hommes présentent plus de risques que les femmes de souffrir de cette condition. Les aliments sont des substances complexes difficilement imitables par les suppléments Une présentation Voyagez sans éternuer ! Grace & Académie améri- caine dallergie, d’asthme et d'immunologie (AAAAI), les voyageurs peuvent désormais prévoir s’ils auront besoin de leurs antihistaminiques. En effet, 'AAAAI vient de publier un guide gratuit de 12 pages intitulé «Polen and Spores Around the World», dans lequel elle explique les conditions qui prévalent dans 17 pays du globe. Si vous désirez en recevoir un exemplaire, faites le (414) 272-6071 ou écri- vez a l'adresse suivante : 611 East Wells Street Milwaukee, Wis., USA 53202-3889 Rougir de plaisir Les inconditionnels de la tomate, ce délicieux fruit (eh oui ! la tomate est un fruit et non un légume), seront heureux d’appren- dre cetie nouvelle : objet de leur désir est riche en lycopéne, un antioxydant qui, selon de récentes études. serait une arme contre la maladie. Au royaume du calcium Emmenez- en du fromage ' De plus en plus d’études démontrent que les gens souffrant d’intolérance au lactose n’ont pas _ besoin d’éliminer com- plétement les produits laitiers de leur alimenta- tion, encore moins le fro- mage. Selon une étude publiée en mars 1996 dans le Journal of the American Dietetic Asso- ciation, la quantité de lactose contenue dans 1/2 tasse de lait est bien tolérée par presque tout le monde. Si le lait est consommé avec d'autres aliments, cette quantité pourrait s’élever a 1 tas- se. Et puisque le froma- ge contient beaucoup moins de lactose que le lait, les personnes souf- frant d’intolérance au — lactose pourraient man- ger 460 g (1 livre) de Cheddar, presque 2 tas- ses de fromage Parme- san rapé ou 1,2 kilo de Brie durant un seul repas ! Bon appetit ! ADO-LAITF- SCENT ea EZ CP b ZZ Fee)