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Le Soleil de Colombie, vendredi 5 aodt 1988 - 3

INFORMATION

Héléne Lanois
au Community Arts Council
de Vancouver

_ Sculptures et
- techniques mixtes

C’est a la galerie supérieure du Community Arts Council de

Vancouver que l’artiste Héléne Lanois nous propose ses sculptures
en techniques mixtes lors de sa premiére exposition en solo. Le
vemissage aura lieu le mardi 9 aout de 19 a 21 heures.

En juin demier, Héléne ainsi que 44 femmes artistes venues du
Canada et des Etats-Unis se distinguait dans le premier numéro de
«Gallerie» une toute nouvelle revue d’arts.

_Son style est caractéristique d’une habileté propre a transformer
des matériaux tels le coton a fromage et le papier en formes

oeuvres traitant du cycle de la vie en tant qu’expérience viscérale,
intellectuelle et spirituelle.

Héléne Langlois est originaire de l’est du Canada. Elle a étudié les
arts visuels d’abord a l’Ecole d’arts d’Ottawa et ensuite a
PUniversité d’Ottawa. Depuis septembre 1986 elle est étudiante au
collége Emily Carr sur l’ile Granville.

organiques et sensuelles pour ensuite les incorporer dans ses |

Le dernier jeu
de timbres

Le 17 juin, la Société
canadienne des postes a émis
le dernier jeu de timbres de la
série Science et technologie
pour commémorer la découver-
te du kéroséne, du blé Marquis,
du microscope électronique et
de la cobaltothérapie.

L’émission des timbres a pré-
cédé la Féte du Canada afin de
coincider avec l’ouverture de
exposition philatélique de
l’«American Topical Associa-
tion», qui a eu lieu a Toronto du
17 au 19 juin.

Quatre innovations canadien-
nes d’envergure sont mises en
vedette dans ce jeu de timbres,
dont Jl objectif consiste a
souligner des réalisations cana-
diennes dans les domaines de
l’énergie, de |’alimentation, de
la recherche et de la médecine.

Le kéroséne

Cherchant réponse au besoin
d'un meilleur éclairage, Abra-
ham Gesner (1797-1864), connu
comme le pére du raffinage du
kéroséne, met au point plu-
sieurs huiles lampantes avant
d’obtenir du kéroséne par son
propre procédé de distillation
du pétrole. Breveté en 1854, ce
produit devient rapidement
d’usage courant pour |’éclairage
et continue d’étre utilisé de nos
jours, notamment comme com-
posant du combustible des
avions a réaction.

Le blé marquis

En 1903, Charles Saunders
entreprend des travaux en vue
de créer une variété de blé
resistante dont la récolte serait
réguliére et qui pousserait plus

vite que les variétés existantes.
Il obtient le résultat recherché
pat croisement de deux sortes
deblé, soit le Red Fife et le Hard
Red Calcutta: c’est ainsi qu’est
néle blé Marquis. Ce blé résiste
aux maladies, parvient rapide-
ment a maturité et produit
d’abondantes_ récoltes. Ses
qualités en ont fait |l’une des
variétés de blé les plus utilisées
de nos jours au Canada. De
plus, le blé Marquis a permis
d’améliorer le rendement des
récoltes dans les Prairies, ou
agriculture ne bénéficie que
d’une courte saison exempte de
gel.

Le microscope
électronique

Le microscope électronique,
qui permet d’obtenir |’image
d’un objet par projection d’un
faisceau d’électrons au lieu de
la lumiére, est devenu un outil
indispensable pour tous les
chercheurs du monde entier.
Cong¢u en 1938 a |’Université de
Toronto, le premier modéle
pratique de cet instrument
résulte de la collaboration de
James Hillier et  d’Albert
Prebus, sous la supervision du
docteur Eli Burton. Doté d’une
capacité de grandissement d’un
million de fois, le microscope
électronique a révolutionné la
science et la recherche en
médecine et en biologie.

La cobaltothérapie
L’utilisation de la radiation

comme agent thérapeutique
remonte a 1896. On a d’abord eu

recours au radium pour traiter le
cancer, jusqu’a ce que soient
concues des unités d’irradiation
au cobalt 60, un corps radioactif
300 fois plus puissant et 6 000
fois moins cher. Construites
simultanément par le docteur
Harold Johns, de Saskatoon, et
l’Energie atomique du Canada
limitée, ces unités d’irradiation
ont donné naissance aux unités
thérapeutiques au cobalt 60 qui
sont utilisées de nos jours dans
le monde entier.

Concu par le Torontois Roger
Hill, cejeu de timbres marque la
fin de la série de trois ans
consacrée aux _ innovations
canadiennes dans le domaine
de la science et de la
technologie. L’artiste a adopté
un style d’une grande précision
pour illustrer les réalisations
scientifiques qui sont hono-
rées. Les timbres présentent en
arriére-plan des notes, des
dessins et des diagrammes
propres a chaque innovation.

Ashton-Potter limitée, de
Toronto, a imprimé un total de
21 millions de timbres courants
de 0,37$, par procédé lithogra-
phique (six couleurs).

Aux collectionneurs

Auparavant, les oblitérations
des timbres sur les enveloppes
Premier jour portaient mention
du nom de la municipalité suivi
du mot CANADA. A compter
des dates d’émission des
timbres surlaconservation dela
faune et de l’habitat, les
oblitérations des timbres surles
enveloppes Premier jour indi-
queront également le nom de la
province ou est située la
municipalité en question.

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Information sur le Sida

Les fonctionnaires

aussi...

La présidente du Conseil du
Trésor, Mme Pat Carney, a
annoncé qu’un bulletin d’infor-
mation surle SIDA sera remis a
tous les fonctionnaires, en
méme temps que leur chéque de
paye.

Intitulé «L’infection a VIH et le
SIDA: renseignements al’inten-
tion des fonctionnaires», ce
bulletin desanté a été rédigé par
la Direction des _ sernices
médicaux de Santé et Bien-étre
social Canada.

Les représentants des syndi-
cats des fonctionnaires ont été
consultés lors de |’élaboration
du bulletin, au sein d’un
organisme consultatif patronal-
syndical, le Conseil national
mixte. —

Rédigée sous forme de
questions et de réponses, la
brochure de 19 pages décrit les
symptémes del’infection a VIH,
ou virus de l’immunodeéficience

humaine, et explique son mode
de transmission. On tente d’y
démystifier les idées précon-
Gues au sujet du SIDA et on y
resume les moyens’ dont
disposent les travailleurs de la
santé de méme que le personnel
de salles d’urgence, d’établis-
sements de service correction-
nel, de laboratoires ou d’équi-
pes de sauvetage pour réduire
les risques d’exposition au
virus.

La brochure renferme une
longue liste d’ouvrages que |’on
peut obtenir du Centre fédéral
surle SIDA, situé a Ottawa. Elle
porte le numéro 18 de la série
«Bulletins de santé des foncti-
onnaires fédéraux». Santé et
Bien-étre social Canada a
également réalisé un film vidéo
a ce sujet, lequel a pour titre:
«Le SIDA au travail: ot sont les
risques?» qui sera diffusé sous
peu.

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