Mensuel Courrier 2@meclasse eisince saan nave ] S Volume 6, no5, Janvier 1993 TOUT. UN MONDE Sur la terre, dans ]’eau, dans ]’air, inlassablement les animaux se déplacent sur leur territoire en quéte de nourriture, a la recherche | d’unabri ou pour échapper a un prédateur. Chaque fois qu’un animal se met en mouvement, ses réactions motrices sont déclenchées par un stimulus externe (vision d’une proie ou d’un prédateur), ou par un stimulus interne, (faim, recherche d’un partenaire sexuel).. Les animaux se déplacent de diverses maniéres suivant les milieux oi ils vivent. Pour se déplacer dans l’eau, des nageoires sont plus utiles que des pattes et dans les airs, on ne saurait circuler sans une paire d’ailes. Mais que ce soit a l’aide de pattes, d’ailes ou de nageoires, tous les animaux ont besoin de muscles pour pouvoir se déplacer. Pour se mouvoir, un phénoméne mécanique doit avoir lieu. I] faut que soit fournie une série d’appuis qui permettent d’exercer une poussée dirigée vers |’arriére qui, par réaction, entraine une propulsion vers |’avant. Cette poussée vers |’arriére peut se faire contre le sol, |’air ou l’eau. Ce phénoméne s’applique également a homme qui saute, grimpe, court, ou marche. Les véritables champions Lorsqu’il est question de course ou de saut, comparés aux animaux, les humains ne se classent pas parmi les champions. Nos coureurs les plus rapides atteignent 36 kilométres a |’heure alors que méme 1’éléphant court plus vite que cela, (40,25 km/h). A vrai dire, le titre de champion de course devrait revenir au guépar qui atteint une vitesse de 115 km/h. Malgré tout, nous sommes tout de méme plus rapides que |’ai, petit mammifére d’Amérique du Sud, qui ne se déplace qu’a 2 km/h. * Dans le saut en hauteur, nos meilleurs compétiteurs arrivent 4 dépasser 1’équivalent de leur taille. C’est bien peu comparé a certains chiens qui peuvent dépasser en bondissant cinq fois la longueur de leur corps. Mais, sans contestation, la médaille d’or du saut en hauteur revient 4 la puce qui atteint 130 fois sa propre hauteur. Les humains sont d’excellents grimpeurs. Mais |’agileté des chévres de montagnes et des mouflons a de quoi leur faire envie. : Dans son grand désir de conquéte de |’espace, |">homme a pu, grace a son ingéniosité, inventer des machines qui lui ont permi de réaliser ses désirs. Mais pour construire ces appareils de navigation, il s’est inspiré de la forme méme des animaux. Ainsi la forme du sous-marin rappelle celle du dauphin tout comme la forme aérodynamique des avions évoque celle des oiseaux.