Peers PRAT Tew ay it * “OGL IYS 1 PROBLY ‘I2ereces Le,Seleil de, Colombie, vendredi 18. avril-1980........- HEBOM. | Le référendum vu par le Canada tout entier Une émission de deux heures, réalisée d’aprés une formule toute nouvelle Dans le cadre de la série Tel Quel-Quarterly Report, la télévi- sion de Radio-Canada présentera a la population des dix provinces, le vendredi 25 avril de 20 heures a 22 heures, une émission spéciale sur le reférendum québécois, émission in- titulée Une question de pays (A question of Country). Un des élé- ments majeurs en sera la commu- nication simultanée, aux publics francophone et anglophone, des - résultats d’un sondage commandé exprés par Radio- Canada-CBC au Centre de Recher- che sur!’Opinion publique, 4 Mon- tréal. Selon Gilles Thibault, produc- teur délégué avec Ray Hazzan (tous deux seront responsables de la pro- duction) «le but de I‘émission est de véhiculer la méme information, én méme temps, sur les deux ré- seaux». Le dispositif «L’expérience est nouvelle, ajoute Gilles Thibault, on ne I'avait jamais encore tentée.» Pour que Je tout soit parfaitement et simultané- . Ment intelligible aux téléspectateurs de langue frangaise et 4 ceux de lan- gue anglaise, l’émission comportera des parties communes aux deux chaines et des parties distinctes. Ainsi les animateurs, Barbara Frum pour la-chaine anglaise et Bernard Télé-Sélection «Christina» ‘Dans la série Télé-Sélection, le tundi 21 avril 4 20h30, la chaine fran- Gaise de Radio-Canada popose a tous les amateurs de cinéma un ex- cellent film canadien réalisé en 1973 par Paul Krasny, quia fait appel, pour "interpretation, aux talents de Bar- bara Parkins, de Peter Haskell, de James McEachin, de Marlyn Mason, de Barbara Gordon, d’Audry Kniver- ton et de Wally McSween. Il s‘agit de Christina, drame policier aux situa tions bouleversantes, qui vous tien- dront en haleine pendant une heure et trois quarts. Chirstina est Ihistoire d’une femme mystérieuse, qui cherche a des raisons qui échappent au princi- pal intéressé, le mari, Simon Brice, ingénieur en chémage. Lorsqu’elle "approche pour lui proposer ce ma- rage qui ne doit pas tre consomme, et qu'elle lui-offre une forte somme pour conclurel'aftave, se doute-t-il qu'il s‘éprendra d’elle? Effectivement, Simon tombe amou- reux de Christina et tente naturelie- ment de la revoir, aprés les formali- tés matrimoniales. Aussi recourra- t-ilaux services d'un détective privé. Une fois qu’on aura repéré Christina, Simon se présentera chez elle, mais sera éconduit comme un colporteur Quelque temps aprés cet incident qui lui laisse peu d’espoir, il apprend la mort de sa femme. Alors, le voici engage dans des recherches d’un autre genre, qui l'améneront a des découvertes qu'on ne saurait imagi- ner. jointe & une interprétation réaliste, fait de Christina une production qui mérite d’étre vue, sans compter que’ l'action dramatique, avec ses rebon- dissements, suscite lintérét jusqu'a la fin. contracter un mariage blanc pour | ; : | Une mise en scéne remarquable, es = 4 SR HOWE Sb cer er ere Pe ee ee Une question de pays Derome pour a frangaise, travailleront-ils suivant un dispositif spécialement agencé pour qu'ils s'adressent séparément mais en méme temps a leur auditoire respec- tif, touten ayant loisir de se rejoindre lors des discussions en studio avec les invités, en vue d’analyser les résultats du sondage CROP et les autres questions relatives au référen- dum. La réalisation se fera A Montréal dans deux studios, le 42 pour le fran- Gais et le 44 pour l'anglais, mais les réalisateurs utiliseront le méme pla- teau et les équipes de production des deux réseaux travailleront en- * semble. Les téléspectateurs de l'une et l'autre langue pourront suivre toute l'€mission dans leur idiome respec: tif, tout en sachant que leurs Conci- toyens de I'autre langue voiént et entendent les mémes choses, au méme instant. Les invités en studio, comme les personnes interrogées pendantles tournages, serontenten dus dans leur langue propre: leurs propos, traduits, apparaitront en su- rimpression, _ Une question de pays, qu commencera par un film d’‘anima- tion et de la musique, comprendra quatre blocs de film tournés dans tout le Canada et ils contiendront des entretiens avec des premiers ministres provinciaux, des hommes politiques et des fonctionnaires fédé raux et provinciaux, des spécialistes €n droit constitutionnel, des Québé- cois et d'autres Canadiens de toutes les sphéres d’activité. La partie fil- mée portera notamment sur la cam- pagne -préparatoire au référendum du Québec en vue du lancement offi- ciel des campagnes du OUI et du NON, lancement qui dépend de la date du scrutin que doit annoncer le premier ministre, M. Lévesque. Ilya aura aussi des sequences filmées concernant le débat sur la quesiton a l'Assemblée nationale, et des inter- views avec des personnalités de |’in- dustrie, du commerce, des milieux culturels, et des affaires sociales, au sujet des répercussions du référen- dum sur l'avenir du Canada. Les moyens de production des séries d'affaires publiques Tel Quel et Quaterly Report ont donc été mis €n commun pour la réalisation d’une émission exceptionnelle, qui La maison. de Personne Nouveau rendez-vous pour les jeunes Série d'aventures fantastiques congues et réalisées pour le plaisir des jeunes, la Maison de Personne débutera le jeudi 24 avril a 11h30, 2 la télévision francaise de Radio- Canada. Depuis Ulysse dans |’antre de Po lyphéme, on sait que Personne peu’ 6tre quelqu’un. Et, dans le cas qu nous occupe, Personne est un aima- ble fant6éme de quatorze ans, qu hante une vieille maison de l'6poque victorienne, dans le nord de |'Angle- terre, la oU les villes et les villages sont entourés de landes ou |'espri: ne souffle pas moins fort que le vent. Intitulé Fantémes a vendre, le pre mier épisode de la Maison de Per- .ter sa maison y sonne nous transporte dans cette région romanesque, plus précisé- ment dans la demeure appelée Cor- nerstones, occupée justement par le jeune fant6me sympathique. II a cependant un trait en commun avec les spectres d’Oscar Wilde: iln’aime pas que les gens qui viennent habi- restent trop longtemps. Mais un jour, un Londo- nien fatigué de la grande ville, Peter Sinclair, arrive 4 Cornerstones avec sa femme, ses deux enfants et le chien Wally. Les Sinclair emména- gent donc, s'installent, et le pére de se lancer dans le commerce des anti- quités, sans doute inspiré par |'am- biance. Alors une nouvelle vie commencera et pour la famille et pour Personne. . Chose étonnante (ce ne sera_pas la seule de ce petit roman en sept €pisodes d'une demi-heure), les en- fants peuvent seuls apercevoir l’es- prit. Les adultes ne le peuvent. Les mioches deviendront ses complices et créeront avec lui des situations les plus drolatiques. D’ailleurs, Per- sonne est si gentil qu'il épargnera aux Sinclair de gros ennuis et les protégera méme contre les esprits malintentionnés. Ces passionnantes aventures ima- ginées par Martin Hall et Derrick Sherwin, réalisées par Michael Fer- guson et David Green, ne peuvent que divertir au plus haut point les adolescents et les adolescentes en quéte de réve et de mystére. Qu’on les prenne au sérieux ou avec un grain de sel, on ne se lasse pas de ces histoires de revenants qui, en fait, sont revenus de tout et s’amu- sent au spectacle de la vie en obser- vant avec le sourire ceux qui s‘agi- tent encore de ce cété-ci du fleuve. Le 2e épisode, jeudi ter mai, a pour titre /a Tabatiére; le 3e, jeudi 8 mai, Tel est pris qui croyait prendre; le 4e, jeudi 15 mai, Assurances tous risques; le 5e, jeudi 22 mai, la Fa- mille s‘agrandit; le 6e, jeudi 29 mai, le Bal masqué; le 7e, jeudi 5 juin, Un fantéme disparait. Pour que vos jeunes gardent la bonne humeur toute la journée et le reste de la semaine, laissez-les re- garder la Maison de Personne le jeudi, de 11h30 a midi, a la chaine . frangaise de Radio-Canada, a partir du 24 avril. J.T. s'adresse en méme temps a tous les citoyens canadiens de langue frangaise et de langue anglaise. Le sondage lla été fait par telephone entre le 22 mars et le 4 avril, auprés de 3 300 personnes au Canada, dont 1 500 au Québec et 1 800 dans le reste du pays. Au Québec, en fait, les inter- views ont débuté le 26. mars, apres la présentation des prévisions bud- gétaires par le ministre des Finances a ‘Assemblée nationale. Les personnes interrogées ont répondu a des questions sur leurs intentions de vote au référendum et aux prochaines élections provincia- les, sur leur compréhension de la question qui leur sera posée lors du référendum, ainsi que sur leur opi- nion touchant les résultats possibles du vote. Les personnes interrogées hors du Québec ont également ré- pondu a des questions sur l’idée qu’elles se font des répercussions du vote, qui portera, comme chacun Sait, surla proposition gouvernemen tale que les Québécois seront appe- lés & approuver ou @ rejeter par oui Ou parnon..Onademandé a tous les interrogés ce qu’ils pensent de la nécessité d’un changement de. la présente constitution et du partage des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et ceux des provinces. Les résultats du sondage, nous le répétons, seront connus au cours de €mission, le 25 avril au soir. Les invités Bernard Derome et barbara Frum s‘entretiendront avec M. John Ro- barts, ancien premier ministre de l'Ontario et co-préisdent de la commission Pépin-Robarts, qui a mene une enquéte dans tout le pays sur |'unité canadienne; avec M. Mi- chel Bélanger, de Montréal, prési- dent de la Banque Nationale; avec M. Stanley Roberts, du Canada West Foundation et avec deux au- tres personnalités dont les noms se- ront publiés dés que leur participa- tion al’émission aura été confirmée. Comme nos lecteurs peuvent le constater, Une question de pays ne sera pas une tribune ordinaire. Radio-Canada n‘aura rien négligé pour informer la populaion cana- dienne tout entiére, le plus compléte: ment possible, sur l’opinion qu'elle se fait elle-méme d’un événement dont on n’a pas fini de parler. Regar- dez cette grande émission de deux heures, le vendredi 25 avril dés 20 heures, a la télévision de Radio- Canada. Aux frontieres du connu Douleur et acupuncture La Douleur : D’autres aspects de |’acupunc- ture, en relation avec la diminution de la douleur, vous seront révélés a l'é€mission Aux frontiéres du connu, le dimanche 20 avril a 16h30 a la télévision frangaise de Radio- Canada. Les Drs Frangois Boureau, _Monique Camerlain et Denise Albe- Fessart nous raconteront leurs expé- riences sur la douleur chez I’homme et chez le rat, animal qui se préte Particuligrement bien aux mesures que la science actuelle effectue, de fagon de plus en plus précise, sur ce phénoméne naturellement lié a la vie, et qui prend deux formes princi- pales. En effet, la médecine consi- dére la douleur d’abord comme un systéme d’alerte et surtout de dé- fense, et, en second lieu, comme le signe permanent d’un mal chroni- que. Et c'est justement sur la dou- leur chronique, plus précisément sur l‘origine de ce phénoméne, que les chercheurs se penchent le plus sou- vent. «Ce n'est que depuis peu d’an- nées, explique le Dr Denise Albe- Fessart, qu'on essaie de copier les douleurs chroniques que supporte "homme, en tentant d’en produire chezl‘animal, ou, au moins, d’en pro- duire les signes extérieurs.» Il Té- sulte de ces recherches que les mémes mécanismes ne fonction- nent pas dans les deux formes. La douleur peut provenir chez les hu- mains d'un «débordement» du sys- téme de défense; elle peut aussi pro} venir de lésions situées dans les di- verses voies de l’organisme (ascen- dantes et descendantes) et dans les systémes de contréle. Cette der- niére forme de douleur est la plus grave, car les analgésiques en ont difficilement raison. Et c'est pour- quoi les recherches devraient se faire surtout de ce cété. L’acupuncture L'émission nous fait assister a une expérience d’acupuncture adminis- trée par le Dr Boureau sur un patient, M. Dandurand. Ce spécialiste voit l'acupuncture comme une méthode symptomatique, «essentiellement dans le domaine du traitement de la douleur», ajoute-t-il, et il conclut: «C’est le seul point sur lequel on peut accepter une acupuncture qui pourrait s‘intégrer dans nos connais- sances actuelles.» On nous parlera de I’expérience séculaire des Chi- nois en cette matiére, de la «relation affective» que le médecin chinois entretient avec son malade et des conséquences de cette relation, qui suppose plusieurs séances et «peut ajouter un effet a une thérapeutique comme |’acupuncture». ll est possible aussi de combattre la douleur par les moyens pharmaco- logiques. La science étudie actuelle- ment l'effet de certaines drogues qui la supprimeraient et auxquelles l'organisme ne s‘habituerait pas; ce qui constituerait un progrés considé- rable. Pour |'instant, dans quelques cas, les anti-épileptiques s’avérent assez efficaces. Pour en savoir davantage sur le phénoméne de la douleur, comme sur les bienfaits et les limites de ‘acupuncture, regardez |’émission Aux frontiéres du connu, le diman- che 20 avril 4 16h30, a la télévision frangaise de Radio-Canada. Intervie- wer: Paul-Emile Tremblay; réalisa- teur: Jean Martinet, script: Andrée. Tremblay. J.T.