2, Le ‘Soleil de Colomhbie, 26 Septembre 1975 ODOT ODO OD OD = —— —= ‘ ‘éditorial | Apres Turner, qui...” La récente démission de M. Turner, Ministre des Finances, peut nous laisser songeurs, considérant la nomination inattendue de M. Gérard Pelletier au poste d’Ambassadeur du Canada 4 Paris et, ajoutons, l’éventualité pour M. Jean Mar- . chand, actuel Ministre des Transports, de se retirer de la scéne politique. Od . donc peuvent en arriver les équations que nous fournissent une actualité pour le moins surprenante. ; | \ frvesill ive — —— CONSEIL D’ADMINISTRATION A. Piolat J. Baillaut N. Therrien DIRECTEUR : André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTION :. Marc Béliveaui ROR RR OR CEE EE EE ER EE EEE EE !PUBLIE PAR . LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 , Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA La stupéfiante équipe francophone parrainant un Canada bilingue semble s’étre dissoute. Oui ou Non? M. Trudeau devra prononcer sous peu la nomination de son nouveau Ministre des Finances. Quelle signification auraient un Jean Chrétien, un Marc Lalonde, plutdt qu’un Donald Mc Donald ou un Otto Lang. On peut se demander avec raison ot en est rendu le ‘‘French Power’’ de 1968. Le tremplin politique qu’est la francophonie au Canadase voit-il remis en cause. Pour comprendre quel serait l’impact de lanomination d’un ministre des finances francophone, ne faut-il pas se référer 4 un exemple plutot révélateur. Quand M. Gérard Pelletier fut appelé 4 assumer le‘‘leadership’’ du Ministére des Commu- nications, on aurait pu croire alors que M. Trudeau favorisait l’établissement d’un réseau de télédiffusion francophone 4 travers le pays. Cependant, la strate- gie politique était autre, comme nous le révéle le quiproquo de la télévision fran- caise 4 Vancouver. Cen’est qu’en perte de vitesse en la crédibilité d’un ‘‘gouver-. nement fort’? qu’on ressortira le projet d’un réseau de télediffusion frangais 4 travers le Canada. “ Ne peut-on pas dire aussi que cene sera qu’aprés avoir. évalué le taux d’inflation de la francophonie canadienne, ainsi que la menace de gréve d’une province A par Mala BALSHINE - Diffusé le 24 septembre 1975 CBUF-FM ,Vancouver M. Barrett est 4 la fois Premier Ministre et Mi- nistre des Finances, tout comme l’avait été son pré- décesseur, M. Bennett. Au cours de la tournée qu’il fait actuellement 4 travers la province, M. Barrett a laissé entendre qu’il ne voyait plus l’utilite de con- tinuer 4 chapeauter les 2 postes. M. Barrett a certainement beaucoup appris aux finan - ces, mais le portefeuille qu’il gére est devenu celui d’une économie plus so- phistiquée que celle de M. Bennett. Ce dernier ven- dait, encaissait, dépensait peu et faisait ensuite sa propagande sur le surplus - budgétaire. Des recettes, mais pas de véritable poli- tique économique, sinon une politique de grands mo- numents: routes, traver- siers, barrages. Il n’y a- vait aucune politique so - ciale; on épargnait ainsi des millions de dollars: Le petit quincailler de Kelow- na gérait son budget avec la prudence et la peur d’un épicier de campagne. Avec Barrett, le budget a doublé, l’Etat s’est im- planté dans l’économie de la province, les services sociaux se sont diversi - fiés et multipliés selon les besoins. La responsa- bilité de 1’Etat dans une é- conomie provinciale beau- coup plus mixte, exige au- ION RECHERCHE: UN ARTISTE, MUSICIEN, SCULPTEUR| on pouvait jourd’hui la création d’un Ministére attentif, géré a plein temps par un minis- ~ tre. L’opposition dira que M. Barrett manque de com- pétence. Vrai ou faux, ce © n’est plus un poste qui peut étre administré 4 temps partiel. Encore moins au- - jourd’hui, of nous faisons face A une sérieuse reces- sion. La grande ambition du NPD est de doter la pro - vince d’une industrie ‘se- condaire dans laquelle l’E- tat serait partiellement impliqué. On ne. franchira pas ce nouveau pas avec un demi-ministre des Fi - nances. Pour mener 4 bien la réalisation des projets économiques, ainsi que la gestion - quotidienne d’un budget beaucoup plus com- plexe, il faut aujourd’hui un ministre des Finances. C’est ce que M. Barrett sem ble avoir compris, vu ces derniéres déclarations. Si lui reprocher quelque chose, ¢a serait de ne pas l’avoir fait plus tot. C’est dans un moment as- sez propice que M- Barrett quittera probablement les finances, ot ila été trés critiqué. Cela se déroulera dans le cadre du premier remaniement du Cabinet, qui se lancera alors dans la campagne électorale. Peau neuve devant 1’électeur! ;Ou autre, d’expression frangaise, demeurant ou de passa- ‘ge en Colombie-Britannique, pour établir uneliste com- pléte de notre potentiel artistique - Pour tous renseigne- ments téléphoner A LOUIS, au No.876-4502 - HOCKEY - Toutes personnes qui seraient intéressées A jouer ou 4 aider 4 monter une équipe francophone pour la région de Vancouver sont priées de se mettre en contact lavec LOUIS (No. de Téléphone: 876-4502 - l’intérieur du Canada représentée par le ‘‘Bill 22’’, que M. Trudeau choisir son ministre des finances. .. pourra En conclusion, tout porte 4 croire que lanomination d’un nouveau ministre des finances dent. - anglophone ou francophone - s’établit dans un calcul politique évi - Et, en ce qui concerne la télévision frangaise 4 Vancouver, cette question effleurera-t-elle l’attention des budgets du Ministre des Finances ou ne peut- on pas croire carrément L*ONU... (SUITE DE LA PAGE 1) | tion depuis déjA 2 ans. Cette conférence, qui de- vait se tenir 4 Toronto, a été recyclée pour employer un terme.a.la mode, a Ge-. néve, devant le refus d’Ot-_ tawa d’admettre |’Organi - sation de libération Pales- tinienne, au pays. D’aprés les termes de Mme Helvi Sipila, secré- taire générale adjointe, le crime ne doit plus étre con- sidéré comme quelque cho- se d’inévitable, mais com- me un fléau comparable 4 la guerre ou 4 la faim, et elle ajoutait: ‘‘que la con- férence marquait un tour- nant dans l’histoire des efforts de la communauté mondiale pour conquérir le cancer du crime’’. Mme la Secrétaire ajou- ‘ tait: ‘*Le crime fait peser un fardeau trop lourd sur les économies: nationales. Il affecte trop d’existence, il/ pése sur nous tous, son coftt social et économique est devenu intolérable pour la plus grande partie nations’’. Il est certain que cette conférence donnera lieu 4 d’intéressantes discus- sions et 4 des rapports ex- trémement illuminants; on y discutera des conditions - dese et des traitements accor- dés aux prisonniers. On veut formuler un projet de code d’étique international; et les circonstances con- cernant les tortures et au- tres gestes dégradants vis- a-vis des prisonniers se- ront examinés. Il est po- sitif que cette conférence apportera des lumiéres sur toutes ces questions; parmi celles-ci on voudra connaftre la définition mé- me de ce qu’est un prison- nier, selon le code crimi- nel et aussi la définition - d’un prisonnier politique. L’on a_ particuliérement hate dée-connaitre ces rap- DOLCS ea" paerane near so “assez pour Couvrir — aux campagnes électorales préparées d’avance. - ““ Mate BELIVEAU ™ f até prévoit de 3 centi ige sur les pentes, il m assez bon fon ‘qu’ mi-jambe, soit juste | “vos ‘Was de ski LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT 700 ouest, 16¢me avenue, VANCOUVER, B.C. 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