a ee a a ee TE St ne BO ee DY De a 8 HR BE ER Dl Be em me ene > ont aoe ot reonaarnareraatietoatn yl aaa il a II serait temps de faire preuve d’un peu de réalisme PAR M. DAVID E. BOND Récemment, les étudiants de la “University of British Columbia” ont tenté d’«arréter» le premier mi- nistre de la province sous prétexte qu’il devait étre jugé pour «crimes contre |’éducation». C’était le moyen qu’ ils avaient trouvé pour protester contre la décision du gouvernement fédéral de réduire les fonds alloués au financement de1’éducation post-se- condaire. Il ne fait aucun doute que les prochaines annéesseront déterminan- tes pour les établissments d’ensei- gnement post-secondaire. I] est en effet peu probable que les gouverne- ments provinciaux soient en mesure, ou décident, de compenser les sub- Comptabilité, gestion, impdts pour petites et moyennes entreprises ventions perdues. I] seraitégalement fortétonnant que la hausse des frais de scolarité, qui est maintenant devenue inévitable, puissesuffire 4a comblerle manque 4 gagner. Etant donné ces contraintes budgétaires, i] faut donc s’attendre a une restructuration ma- jeure de tout l’enseignement post- secondaire. Des cours, des départe- ments et méme des facultés entiéres devront étre éliminés. Les établisse- ments devront se tourer vers la coo- pération, solution 4 laquelle ils n’avaient jamais pensé se résoudre. L’on en trouve déja un exemple a Halifax ot sept maisons d’enseigne- ment ont décidé de partagercertaines fonctions, cette mise en commun per- mettant de réduire les coiits indirects. En dépit de ces données bud- gétaires, une forte proportion des étu- diants universitaires, refusant de voir la réalité en face, protestent contre les coupures ets’imaginentqu’ilssont les seuls a faire ]’objet d’un traite- ment injuste. I] semble que, dans cette période de compressions budgé- taires, il soit difficile de faire appel a la raison des gens. Pourtant, les frais de scolarité ne couvrent qu’environ 25 Ydescoits. Les groupes étudiants de méme que le gouvernement justi- fient le versement de subventions en EWA EURO-WEST CONSULTING Lita. Accounting & tax Gérard G. Darmon Président 325, 1130 rue Pender ouest, Vancouver C.-B, V6E 4A4 Tél.: (604) 688-9903 Fax: 688-9961 Cellulaire: 240-5810 ie & & Administration de Pilotage Pacific Pilotage du Pacifique Canada Authority Canada CONCOURS POUR APPRENTI PILOTE DE LA MARINE COTIERE L'examen d'apprentipilote organisé par le Pacific Pilotage Authority aura lieu le ou vers le 11 mars 1996, afin d'établir une liste de candidats au titre d'apprenti pilote catégories 2, 3, 4 et 5 (région cétiére) de la région de pilotage du Pacifique. Connaissances requises Les candidats doivent avoir la nationalité canadienne et se soumettre 4 un examen médical afin de déterminer l'état de santé mentale et physique requis a ce poste. Chaque candidat doit au moins posséder un Brevet de capitaine au cabotage pour vais- seaux de moins de 350 tonnes brut. Selon les régles de l'adminis- tration du Pilotage du Pacifique, le service en mer du candidat doit répondre al'un des critéres suivants et doit avoir été effectué dans les eaux cétiéres de la Colombie-Britannique. Les services en mer doivent étre équivalent a : a) un minimum de 735 journées de 12 heures ou I'équivalent comme capitaine de vaisseau ou b) un minimum de 855 journées de 12 heures ou I'équivalent comme officier de quart comprenant au moins 365 jours comme Capitaine ou c) un minimum de 1000 journées de 12 heures, ou I'équivalent comme officier de quart avec un minimum de 20 voyages de familiarisation. d) Le candidat doit également avoir servi sur des vaisseaux marchands de 25 tonnes brut ou plus dans la navigation cétiére de la Colombie-Britannique. Les candidats qui pensentrépondre aux exigences énumérées ci- dessus doivent faire par écrit la demande des formulaires a: Directeur général, Pacific Pilotage Authority, bureau 300, 1199 rue Hastings Ouest, Vancouver, C.-B, V6E 4G9. Les formulaires d'application et demandes de renseignements doivent étre soumis avant le vendredi 29 décembre 1995 a 12h00. Canada invoquant la question de l’accessibilité aux études supérieu- res. Ils affirment que si les frais sont maintenus 4 un niveau peu élevé, les personnes 4 faible revenu seront en mesure de fréquenter l’université. C’est faire fi du fait que la plupart des étudiants proviennent de milieux re- lativement aisés. D’une certaine fa- con, la politique consistant 4 subven- tionner les frais de scolarité représen- te une mesure fiscale régressive car ellea pour effet de faire payer parles groupes 4 faible revenu des avantages qui, én définitive, profitent surtout aux groupes qui disposent de revenus plus élevés. En fait, les tudes post-secon- daires profitent d’abord et avant tout aux étudiants. A cet égard, les don- nées statistiques sont claires : régle générale, plus une personne compte unnombreélevé d’années descolani- té, plus son revenu sera important. Toutefois, pour pallier a d’éventuels problémesd’accessibilité al’université, |’on pourrait envisager une solution qui consisterait 4 mettre sur pied un programme de rembourse- ment des frais de scolarité qui serait fondé sur le revenu et géré par le gouvernement. Grace a ce genre de programme, |’étudiant serait en me- sure d’emprunter le montant néces- saire 4 la poursuite de ses études et pourrait ensuite rembourser cette somme en payant une surtaxe, calcu- lée selon un taux fixe, qui serait pré- levée sur ses revenus sa vie durant. Une personne qui déciderait d’entrer dans une communauté reli- gieuse ne gagnerait probablement pas assez d’argent pour rembourser sa dette, mais une autre, qui ferait des millions, contribuerait au program- me en payant plusieurs fois ses frais de scolarité. Un tel programme comporte d’autres avantages. Ce qui constitue aujourd’ hui une dépensedu gouveme- mentetse matérialise par des subven- tions aux universités deviendrait un élément d’actif qui prendraitla forme de revenus éventuels futurs. Etant donné les tours de passe-passe aux- quels se sontlivrés plusieurs gouver- nements provinciaux dans le passé en matiére de présentation de budgets, ce dernier aspect présente un intérét certain. Comme les étudiants devien- draient les principaux bailleurs de fonds, il estraisonnable de penser que les administrations des universités préteraient davantage d’attention a leurs attentes que cesoit au plan dela qualité de l’enseignement ou de la pertinence des cours. Ce serait donc les clients qui deviendraient les me- neurs de jeu, comme c’est le cas d’ ailleurs dans bon nombre d’activi- tés économiques. Une tellesituation pourrait donner lieu 4 une certaine concurrence entre les différents éta- blissements. Ainsi, les universités dont la réputation en matiére d’ensei- gnement serait bien établie et qui pourrait offrir 4 leurs finissants un taux de placement élevé sur le mar- ché du travail, réussiraient vraisem- blablementa attirer davantage d’étu- diants, accaparantainsi une plus gran- de part du marché. Cette nouvelle attitude constituerait un changement bienvenu, lequel devrait étre accueilli favorablement par les étudiants. Les universités aux prises avec de lourdes structures adminis- tratives pourront éprouver des diffi- cultés 4 réagir aux nouvelles forces qui dominent le marché. Elles de- vront sans doute subir une certaine période d’agitation et pourraient méme perdre une partie de leurclien- téle étudiante. Par la force des cho- ses, elles n’auront d’autre choix que de procédera des changements. Les universités quise sont engagées dans une planification 4 long terme ont déja commencé 4 penser a des appro- ches qui leur permettront de mainte- nirla qualité de ]’enseignement, d’en- courager la recherche et de participer au développement des connaissan- ces. Sion leurdonne les motivations appropriées, les universités seront en mesure des’adapterau changementa l’instar d’ailleurs de toute organisa- tion qui est confrontée 4 la nécessité d’assurer sa survie dans un monde changeant. Etant désormais plus cons- cients des véritables coats de leurs études, les étudiants devraient porter une attention plus grande a leurchoix de cours ainsi qu’a leur décision de poursuivre leur formation dans un domainedonné. L’idée d’adopterun program- me de préts dont le remboursement serait conditionnel au revenu ulté- rieur pourrait constituerla solution la plus efficace dans un contexte ot l’accessibilité aux études supérieu- tes et la qualité de 1’enseignement représententles principales préoccu- pations des étudiants. Toutefois il faudraitabandonner]’idée précongue, privilégiée parun grand nombre, qu’il est nécessaire d’avoir recours a des programmes de subventions pour fi- nancer les études supérieures plutét que de mettre en place une formule de préts. Sil’onse fie aux agissements des étudiants de la “University of British Columbia”, il semble encore une fois que lorsqu’il est question d’investir dans la formation du capi- tal humain, les principaux intéressés préférent encore que ce soit quelqu’un d’autre qui paie. Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E,. Bond, vice-président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef a la Banque Hongkong du Canada, exprime l’opinion personnelle de l'auteur sur les derniers événements économiques, laquelle n’est pas mnécessairement celle de la Banque Hongkong du Canada et de son conseil d'administration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n'est publié dans Vlintention de fournir des conseils financiers. Nous recommandons aux lecteurs de communiquer avec un expert-conseil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans l’autorisa- tion écrite de la Banque Hongkong du Canada. Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 1 décembre 1995 - 4 EN BREF Un réseau de colléges APF) - Les cégeps québécois et les colléges francophones du pays travailleront désormais main dans la main pour le développe- ment de contenus francophones. Les directeurs des collé- ges ont récemment fondé le Ré- seau des cégeps et des colléges francophones du Canada, un ré- seaud’entraideetd’échanged’in- formation et decollaboration. Le ministére du Patrimoinea accor- dé une subvention de 200,000$ pour la réalisation de ce projet. M. Marquis Bureau, pré- sidentdu Collégedes Grands Lacs de Welland en Ontario et Mme Raymonde Gagné, directrice de l’école technique et profession- nelle, 4 Saint-Boniface au Manitoba, sont parmi les mem- bres duconseil d’administration du Réseau. Les ainés ne sont pas de bonne humeur (APF) - Les ainés en ont plus qu’assezde voirle gouvemement fédéral démanteler petit a petit leur filet de sécurité du revenu. Une coalition d’ organis- mes représentant un demi-mil- lion d’ainés, dont fait partie!’ As- semblée des ainés francophones du Canada, demande au gouver- nement de mettre fin <> lan- cée contre la sécurité du revenu des personnes Agées. Depuis 1986, dit la Coali- tion, le gouvernement a adopté des mesures fiscales qui ont eu pour effet de diminuer progressivement leurs revenus. Les ainés demandent au gouvemementde renoncera l’idée de calculer la Sécurité de la vieillesse sur le revenu familial plutot que sur le revenu indivi- duel et de rétablir le crédit d’im- pot en fonction del’age. Faites vos calculs (APF) - Votre prochain formu- laire de déclaration de revenus sera plus mince que jamais, puis- que le gouvernement fédéral a décidé de faire disparaitre les fameuses tables d’impét et les listes de numéros de téléphone des trousses de déclaration géné- rale. Le ministére a remplacé les tables d’imp6t parun formu- laire de calcul <>, dit-on. En ce quia traita 1’élimination des numéros de té- léphone des bureaux du ministé- re, les Canadiens sont tout sim- plement priés de fouiller dans leurannuaire téléphonique. Le ministére fera égale- ment parvenir les déclarations de revenus simplifiées pour les personnes agées, par courrier de troisiéme classe, plut6t que par courrier de premiére classe. En- fin, on utilisera seulement deux couleurs pour imprimer les for- mulaires, plutot que quatre com- me par le passé. Le gouvernement espére ainsi €conomiser 3 millions de dollars et réduire sa consomma- tion de papier de 320 millions de pages.