ry sete Cre VES. ; iT ‘ au coin d’Heather et de la 208 avenue. Lisez la page 15 et vous découvrirez ce qu’ils sont - Enregistrement de 2eme classe 004f Vol. 7 No. 1 hatte. = Bk Sack t sete oe EE et le supplément LA GAZETTE DES ARTS vendredi 3 mai 1974 Ce ne sont pas les ‘*Whitecaps’’ mais des gars qui sont bien intéressés par le pouvez les voir tous les dimanches 4 14 heures au Parc Douglas, _ soccer. Vous > se t par Serge Fréchette De par l’histoire de cette province, il a toujours ap- partenu aux francophones d’ étre les batisseurs de sen- _ tiers (ex: le premier pom- mier A étre planté dans la vallée. de 1’Okanagan le fut par un canadien frangais; le- premier journal 4 étre pu- blié en Colombie était de langue frangaise). Aujourd’hui, c’est Radio- Canada, grace 4 son travail d’équipe, qui innove et crée deux précédents dans |’his- toire de la radio sportive de Vancouver. ‘La premiére innovation ré- side dans le fait que Michel Picard, directeur des sports ‘de Radio-Canada 4 Vancou- ver a décroché, sous la bar- be de ses compétiteurs an- glophones, l’exclusivité de la diffusion radiophonique de la premiére partie officielle des ‘‘Whitecaps’’, l’équipe officielle de Soccer de la métropole. Cette joute se dé- - roulera le 5 mai A l’Empire Stadium. Pour Michel, c’est sa pre- miére grande victoire spor- tive. Il réussit enfin 4 met- tre CBUF-FM sur la carte du monde des sports car cet- te initiative fait dire aux - compétiteurs que le fait frangais existe anglophones maintenant au niveau des sports professionnels. Le deuxiéme précédent dé- - coulant directement du pre- « mier est en grande partie da a M. Jacques Landry, directeur, quis’assura au- prés de Montréal d’avoir la permission de diffuser cet- te grande premiére, aux dé- pens de la Coupe Stanley. Tout le monde connaft la fidélité de Radio-Canada A décrire les séries de la Cou- pe Stanley et pourtant Mont- réal a accepté(a croire que les américains ne possédent plus l’importance d’autre- foisssss). Pour Michel, ce n’est pas terminé car maintenant il lui faut décrire un — sport qui, en action, est aussi im- prévu que rapide. ‘‘Il faut inventer, se documenter, remplir les longs moments de la montée du ballon, di- lapider l’action‘‘, me disait- il; c’est une expérience for- ‘midable 4 vivre, quand ‘tu penses qu’il faut créer les structures (verbales) d’une diffusion. ... Pour étre certain que les ‘‘petits A cOtés’’ de la tech- nique ne dérangent pas cet- te premiére diffusion du Soccer, Viviane Demers as-. sistante 4 la production, s’ assurera que tout fonctionne bien et que tout sera prét au moment précis. . Viviane est une spécialis- te, par son expérience dans ce domaine. Tout en donnant les ‘‘cue’? nécessaires, el- le s’assure que le café est chaud: et au godt de l’anima- teur et, croyez-moi, cela si- gnifie beaucoup quand vous pouvez, aussi naturellement que spontanément, vous a- dapter aux besoins de la technique et aux gotts des humains sans que ni 1’un ni l’autre en souffre. wendy Mile Viviane Demers, As- sistante & la production de l’émisision ‘‘Du Vent dans les Voiles’? et M. Peter Schell, technicien, syn- chronisant leur travail. : Notons que Picard et De- mers se sont adjoints un spécialiste du Soccer en la personne de M. Christian Chaude, qui a joué pour la premiére division de Can- nes en France. Ne manquez pas d’écouter cette diffusion; c’est une pa- ge de l’histoire qui s’écrira devant vos yeux et au son de votre radio. - Giscard d’Estaing par André Piolat PARIS - C’est par une cam- pagne sans précédent que, depuis le lendemain de 1’i- nhumation de feu le Prési- -dent Georges Pompidou, se poursuit la course 4 la prési- dence de la République. Tous les jours, les Fran- gais sont inondés, par l’en- tremise de la presse, de la radio et de la télévision, de discours et commentaires en profondeur, d’analyses- et contre-analyses par et sur les candidats en lice, sans compter les réunions politi- ques auxquelles participent souvent de 10,000 4 15,000 . électeurs. Les sondages indiquent que la bataille sera entre les trois principaux candidats: Frangois Mitterand, socia- liste représentant la gauche (avec Vappui du Parti com- muniste), Giscard d’Estaing et Chaban-Delmas, tous deux candidats de la droite. Les chiffres de ce sondage, 42% pour Mitterand, 31% pour et 18% pour Chaban-Delmas, sem- blent donner un net avantage 4 Francois Mitterand, mais, sous le systéme électoral francais, le vainqueur doit obtenir au moins 51% des vo- tes. Si aucun des candidats n’ob- tient cette pluralité diman- che 5 mai, un deuxiéme tour de scrutin auquel participe- ront seulement les deux can- didats ayant obtenu le plus grand nombre de voix, sera tenu le 19 mai. De toute maniére, ce sera le vote féminin qui décidera du résultat des élections, car il y a plus de femmes que d’hommes (16 millions de femmes contre 14.2 millions d’hommes. Jusqu’a l’age de 65 ans, il y a plus d’hommes que de femmes mais, 4 par- tir de cet age, les propor- tions changent radicalement et le nombre d’électrices au- dessus de 65 ans se chiffre 4 4.250,000 contre 2.500,000 “électeurs du méme 4ge. . Le sort de la France sera encore une fois, comme au temps de Jeanne d’Arc, en- _tre les mains des femmes. par Jean Simoneau DAWSON CREEK - Le plus grand besoin pour la popu- lation de Dawson Creek est certes un animateur qui puisse prendre en charge 1’ organisation de la vie cul- turelle de la région. Actuellement, il existe un groupe francophone qui fait face A de multiples problé- mes, tout aussi bien de régie interne que l’organisation d’ activités, spécialement en ce qui concerne les jeunes dont le taux d’assimilation est dangereux. Les francophones de Daw-~ son Creek veulent demeurer francais, sans pour autant €- tre en guerre avec les au- tres ethnies. ‘‘Les Amis’’, le groupe francophone, com- prend une cinquantaine de membres. Derniérement, ils ont organisé une ‘‘partie de sucre’’, qui a été un succés, mais les activités orga- nisées antérieurement ne l’ont pas toujours été, soit par un manque d’assistance, soit que les personnes devant réaliser le programme n’ont pas tenu leur engagement. Actuellement, en ce qui a trait aux moyens de commu- nication, le journal local, ‘*The News’’, ne publie, plus la chronique habituelle. Est- ce parce que le journal ne le veut plus ou parce que per- sonne ne peut écriré la chro- nique. En ce qui a trait 4 la radio, les autorités locales du poste ssemblent intéressées. Ce- pendant, il existe le pro- bléme d’avoir un animateur ..-voir ‘*Animation’’ p. 6 L’UNILINGUISME Par Ronald Lanthier VANCOUVER - C’est avec regret que nous annongons a tous les québécois qui, dans le passé, ont contri- bué si généreusement a la campagne de souscription du journal le ‘‘Devoir’’ pour la construction d’une école francaise dans la paroisse St-Sacrement, la seule pa- roisse nationale francaise de Vancouver, que ladite é- cole est apparemment- de- venue une école anglaise. En effet, dimanche der- nier, les paroissiens se rendant & la messe étaient invités A ‘‘acheter’’, au moyen d’affiches unilingues anglaises, A la porte de l’église, affiches ainsi ré- digées: ‘‘Buy the worlJ’s best chocolate, support the ‘*Blessed -Sacrement - School’? - 2 for 1 dollar - (Méme pas un petit mot en frangais). Devons-nous nous attendre maintenant & ce que la pa- roisse devienne 4 son tour la ‘*Blessed Sacrement Pa- rish’’, comme elle -]’est dé- ja dans V’annuaire télépho- nique. - "yi a