/ ‘Chronique Les lois au Nouveau - Brunswick n’avaient pas été codifiées depuis 1952. Comme nos_ parlements sont devenus des usines a légiférer, on devine fa- cilement dans quel déda- le devaient s’engager les hommes de loi lorsqu’ils avaient A décider d’un point de droit. Entre temps, la Province était devenue of- ficiellement bilingue. Le gouvernement a décidé de profiter de cette révision nécessaire pour procéder 4A une traduction frangaise des lois provinciales. Il a formé une commis- sion de révision et de tra- duction présidée par un A- cadien, le juge Joseph Daigle. Gr&ce 4 un subs- tantiel appui financier d’ Ottawa, cette commission a pu atteindre ce double objectif. Le travail a du- ré 7 ans et a mobilisé u- ne nombreuse équipe de spécialistes du droit et des langues. Le 6 novem- du Canada Francais bre 1974, le Ministre de la Justice avait la satisfac- tion de présenter au Lieu- tenant-Gouverneur He- dard Robichaud la codifi- cation nouvelle et bilin- gue. Le Nouveau-Bruns- wick venait de réaliser ce que le Québec met en pra- tique depuis la Confédé- ration.l.a comparaison n’6- te rien au mérite des gou- vernants de Frédéricton. Aucune autre province di- te anglaise au Canada n’a jugé A propos de traduire en francais un pouce de textes legaux. La Common Law n’ayant pas cours au Québec, le Nouveau- Brunswick innove en nous en donnant une tra- duction. Cette initiative devrait faire réfléchir les milieux anglo-canadiens et rendre service 4 la Cour supréme du Canada. Cette derniére aura maintenant a décider de procés débattus en fran- cais devant les Cours du RIONS par Denise BAILLERGEAU “Pour faire oublier aux lecteurs du ‘‘Soleil’’ les i- nepties écrites recemment par certains employes (en- tre nous, quel mauvais goat), je vous envoie une a- necdote amusante releveée dans notre Bulletin men - guel A ‘‘Lions Gate — Hos- “pital’’ que j’ai traduite en francais pour le plaisir de tous. ‘*LTettre d’une Mére ason Rils’’. Mon garcon, Juste quelques lignes pour te faire savoir que je suis encore en vie. J’é- cris cette lettre tranquil- lement.sachant que tu lis trés vite. Tu ne reconnai- tras pas la maison quand tu viendras car nous avons déménagé; le plus dur a été Je lit, le déménageur n’a pas voulu nous le lais- ser rentrer dans le taxi; cela ne serait pas arrive si ton pére n’avait pas é- té couché dedans 4 ce mo- ment-la. En parlant de ton pére, il a trouve un nouvel emploi intéressant. 11a500 hommes sous lui: il coupe l’herbe au cimetiére. Ta soeur s’est enfin fian- cée avec le gars qu’elle fréquentait depuis quelque temps; il lui a offert une belle bague avec trois pier- res en mins. Nos voisins les Kowalski ont commencé |’élevage des cochons, nous en avons regu les odeurs ce -matin. On m’a enlevé l’appendi- ce et on a fait rentrer une machine 4 laver lavaisel- le. Il y a une machine 4 laver dans notre nouvelle maison mais ga ne fonctionne pas bien; la semaine derniére, j’ai mis 4 chemises dedans, tourné les boutons et n’ai jamais revu les chemises _ depuis. 4 ” on petit frére est rentreé ‘ 4 4 - UN PEU hier de l’école enpleurant; tous les autres garcons a- vaient des costumes neufs; comme nous ,n’avons pas les moyens de luienache- ter un, nous lui avons a- cheté un chapeau et lui avons permis de se mon- trer 4 la fenétre. Ta soeur Mary aeuunbe- bé ce matin; je n’aipas en- core su sic’était un gar- ¢on ou une fille, donc. je ne sais pas situes devenu 9n- cle ou tante. ; Ton oncle Dick s’est noyé la semaine derniére; qua- tre de ses am’s ont plongé pour ‘le sauver mais il ‘s’est défendu bravement. On l’a fait incinérer mais ca apris trois jours pour éteindre le feu. Kate travaille maintenant 4 la manufacture. Je lui ai envoyé du linge propre car elle dit qu’elle n’a pas arrété depuis qu’elle a commence. Ton pére n’a pas beau ~ coup bu 4a Noel. J’avais mis de l’huile de castor dans sa bouteille de biére et ¢a l’a fait courir jus- qu’au Jour de |’An. Je suis allé chez le doc- teur hier avec ton pére; le docteur m’a mis un petit tube de verre dans la bou- che et m’a interdit de l’ouvrir pendant 10 minu- tes. Ton pére ainsisté pour acheter le tube. Il a plu deux fois la se- maine derniére, une fois 3 jours et puis 4 jours. Lundi dernier, il y avait tellement de vent que nos poules ont pondu 4 fois le méme oeuf. ; Je dois terminer car les plombiers sont 1a pour ré- parer et sont en train de suffoquer par les odeurs. Ta Mére. P.S. - 10 dollars mais j’ai “fermé l’enveloppe. - Jallais t’envoyer deja Nouveau- Brunswick. Ce n’ est qu’un des aspects de la décision de rendre bi- lingues, et la législation et l’administration de la justice. Ottawa devra aussi tenir compte de ce _ fac- teur dans la nomination des juges de cette Pro- vince. Les problémes ne _ font que commencer pour le Nouveau- Brunswick. Le Le Soleil de Colombie, 28 mars 1975, 13 Parlement devra se pour- voir d’un personnel com- pétent afin de légiferer dé- sormais dans les deux lan- gues. L’administration de la justice exigera de son coété de nombreux textes en francais et la connais- sance de cette langue par les juges, les avocats et les fonctionnaires, en particulier les stenogra- phes officiels. L’Asso- ciation du Barreau du Nouveau-Brunswick a fait une étude trés sympathi- que des problémes que cela ose. Elle conclut que c’est une tache con- sidérable mais qu’il faut s’y mettre sans tarder. Il est question d’organiser u- ne premiére année de Droit a l’Université de Moncton. L’idéal serait -que ces cours accueillent aussi des étudiants an- glo-canadiens. Les pro- blémes de langues sont complexes. On le sait de- puis un siécle au Québec, Ottawa et le Nouveau- Brunswick le réalisent de plus en plus. Le Conseil de Francaise. - la Vie Vous avezle droit — eee at d’étre exigeant” Ce n’est pas votre assureur-vie qui vous le repro- chera. Il ne demande pas mieux que de vous prouver sa compétence. Jen parle en connaissance de cause, Car c’est ainsi que j’ai constaté que le mien est un homme sérieux, con- sciencieux. II] ne se contente pas de répondre a mes ques- tions. Il explique; il va au fond des choses. Et quand il n’est pas tout a fait sar de son affaire, il ne craint pas de se rensei- gner. C’est la marque d’un véritable conseiller qui se tient a la page et ne reste pas assis sur ses diplémes. D’ailleurs, Vintérét qu’il porte a son’association professionnelle et a tout ce qui se publie sur l’assurance-vie en est une autre preuve. Ce que j'aime aussi chez lui, c’est qu’il ne se limite pas 4 sa profession. Il est présent et actif dans son milieu. Quant a ma situation, il la connait bien, car il s’est donné la peine de l’étudier. Aussi est-ce avec plaisir que j’accepte de temps a autre de revoir mon porte- feuille d’assurance-vie avec lui. Jai une autre raison de Yapprécier: c’est grace a lui que j'ai connu le Centre d’infor- mation de l’assurance-vie. Je vous recom- mande le Centre si vous désirez obtenir des renseignements d’une autre source. N’ayez donc pas peur d’étre exi- geant envers votre assureur-vie. Et n’hésitez pas non*plus a communiquer avec le Centre d’information. On y est a votre service. Le Centre d'information de l’'assurance-vie 666 ouest, rue Sherbrooke, bureau 1407 Montréal, Qué. H3A 1E7 On peut téléphoner au Centre sans frais de n’importe quel endroit au Canada. Il suffit de composer 1-800-361-8070 For information in English: The Life Insurance Information Centre, 44 King St. West, Toronto, Ont. M5H 1E9 Telephone: 1-800-261-8663 Le Centre d'information de lassurance-vie. Um service des compagnies d’assurance-vie du Canada. 5 MPO OOM MEPL A ABLE