14— Le Soleil de Colombie, vendredi 28 janvier 1983 Voyages tt tt tet Un promeneur en voyage III -Le décor quotidien de Bruxelles Par Roger Dufrane Mards 5 octobre. flang d'une ville basse, ce qui ajoute & son pi gens. La nature humaine est partout pareille, mais _ les moeurs et les réactions diffé- rent sous différents climats, qu'ils soient physiques ou moraux. Les gens m’apparais- sent plus soucieux et méfiants 7 Vancouver. Et pourtant, eux, en famille ou entre amis, ils retrouvent une jovia- lité traditionnelle. Gens plus maniérés aussi, surtout les bourgeois: “Aprés vous, Monsieur; excusez-moil...” ce qui ne les empéche pas toujours de passer gentiment avant vous. Comme tout le monde, les Bruxellois ont un accent. Je n’y trouve rien a redire. L’accent dénote l'’ori- gine. Il respire le pays natal, la famille, la lignée. Pour- tant, les Belges d’une certaine classe, ou voulant parattre tels, comme certains Cana- diens, t un ton litté- raire et artificiel. L’hétesse de lair, dans l’avion de la Sabena se nous amenait de Londres, s'exprimait dans quatre lan- Lair méme, malgré, en ce qui concerne Vancouver et Bru- = xelles une température simi- laire, semble d'une autre qua- lité. Oui, le voyage est un bain de jouvence. Dans le décor quotidien, on s’ankylose 1’es- prit. On finit par voguer dans la grisaille. En voyage, méme sous la pluie, on porte du soleil dans son coeur. La Belgique des grandes villes s'américanise peu a peu. Le temps a gommé du tableau certaines maisons. remplacées par des nouvelles. La sympho- nie de la ville ne rend plus la méme musique. Mais elle demeure harmonieuse encore. Il subsiste & Bruxelles tant de rues étroites et pittoresques, tant de petites boutiques, que le flaneur y retrouve et y savoure un piment plus vif que dans les cités géométri- ques de l’Amérique du Nord. Voil& ce & quoi je pense en remontant par cette matinée de grise mine vers notre de- meure. Les maisons luisantes. de pluie se replient sur elles- mémes. Un petit chien aboie BLAGUE Un frére et une soeur étaient allés rendre visite a leur grand-mére. Celle-ci posa deux pommes sur la table: l'une grosse et rouge, l'au- ‘Au nord du 53éme’’ Suite de la page 1 froid, le méme petit vent glacial qui s'inscrivent entre, les interstices de la maison en rondin du révérend Ray Hor-' sefield, tout récemment ma- rié, sa femme ayant df souf- frir les piqhres des marin- gouins (gros moutiques), le portage du canoé pour contourner les rapides du fleuve qu'ils remontent, l'épuisement d'un voyage de noces qui les méne a Péli- can Narrows, au nord du 55éme paralléle. Une population hétéroclite Les missionnaires colorent vivement cette société aux limites de la civilisation, od Vélectricité et le téléphone, au Pas, fonctionnent avant l'eau courante. Il y a aussi tout le peuple des trappeurs, des agents de la Compagnie de la Baie d’'Hudson, de la police, des commergants, des baiche- rons, des Rosies, ces femmes. fa ores co peers panaicaes eae: Ne: 2-H-102 - Construec- ten do sonnemnent. on earbursnt pour attirées par l’argent des four- rures, minerais et des, scieries. La fortune, cependant, ne souriait pas souvent. Et quand elle le faisait, c’était parfois Voccasion de folles festivités. ‘pionnier imaginatif dont les occupations allaient de la fourrure a l’élevage et du transport a la péche. “Au nord du 58éme” est un livre propre a ressusciter un _héritage qui a faconné I’his- du traineau. Comme la démonstration de l'usage des raquettes sur une couche épaisse de corn flakes, ‘au dernier étage d'un grand hétel de Winnipeg sous les yeux ébahis d’une cohorte de jeunes femmes! Les Indiens Autre présence constante de ces temps d’aventure: les Indiens. Ce qui frappe l’ob- servateur d’aujourd’hui, c’est leur intrégration a la commu- nauté blanche. Certes, ils vivent dans des réserves. Mais ils sont un recours obligé pour porter, guider, commercer. Ne pas manquer I’étonnement extréme des Indiens devant les vaches “nordiques”! Il faut lire aussi l'histoire de la premiére compagnie aé- rienne privée du Canada, un Le bébé de I’auteur en compagnie d’Argus, le chien de téte toire d’aujourd’hui. (Berthe de Trémaudan raconte aussi l'arpentage de 1910 qui déli- mita la frontiére entre le Manitoba et la Saskatche- wan). Tableau de la nature, de ses beautés et de ses pidges, une galerie de portraits hauts en couleur, exprimant “la joie des pionniers qui ont aidé au développement d’un pays sauvage.” Parmi eux, un grand nombre de “Cana- diens”, un titre que reven- diquaient les Canadiens d’ori- gine francaise. Aux Editions du Blé. - Toute personne intéressée par ce livre doit s'adresser au Soleil de Colombie qui re- groupera les commandes. Nul ne posséd : que celui de toujours faire son devoir. Par Jean-Claude Arluison travers un grille enfants. A batons rompus. L’année 1983 nous a déja offert trois exem “humour noir” difficile & avaler. Le meurtrier Clifford Olson, que l'on a baptist “la béte de la Colombie aman (le fait est qu'il n'a pas beaucoup de chances de gagner un procés en diffamation) a écrit a la salle des nouvelles du Vancouver Sun pour dire qu'il n’aimait pas la photo publi¢e, le montrant de loin a prison. Il a promis d’envoyer bientét des photos de lui “plus attrayantes”... Et puis, il y a eu ce couple de Toronto, mari et femme au chémage. Le mari a recu une offre d’emploi mais il I’a rejetée car il jugeait le salaire insuffisant. Ne pouvant maintenir leur train de vie grace a leurs chéques d’assurance-chémage, ils ont décidé de se serrer la ceinture. Ils ont fait l’inventaire: trois enfants, un de télévision en couleur, un poste C.B. (émetteur- récepteur) , une voiture, un poisson ical. Ceci afin de séparer le nécessaire et le Seta th ont conservé le nécessaire et ont donné le superflu... les deux jeunes Enfin, la Société Canadienne des Postes a recu des das ‘enfants, — A. Comte. Ao ey wn louanges de la part de... la Société Canadienne des Postes! Comme quoi, on n’est jamais mieux'servi que par soi-méme. Le rapport des Postes démontre, en effet, des améliorations dans la livraison du courrier de premiére tre petite et ridée. — Voyons, mes ché- ris, leur dit-elle, j'ai- Parcs Canada entreprend un programme de plan de gestion pour Nahanni, une réserve de parc national spectaculaire dans les Territoires oe nt pe aa merais voir lequel des classe: 85.5% du courrier est arrivé a temps en décembre ] us aider a planifier l'avenir de deux est le mieux éle- 1982, par rapport & 79.5% en décembre 1981. Un Nahanni en participant a !'élaboration du plan de = ° ° * gestion pour cette réserve du parc national. vé. : ‘ reese de pcareal ets geo Mya peta Pour de plus amples renseignements, remplissez — Crest elle, dit le on juger merv ; a FEPOE Rs 1 ce coupon et le retourner a: gargon en prenant difficulté = oe nia que j ae toujours es lettres Nahanni aussitét la plus belle en recommandé. Je n’ai pas confiance dans le service Participation du public pomme. a postal. Cependant, lorsque je paie des factures, je les rhe Sy Se nese York Oe POS SCSTSOSGSSOCOESOSOOSOE envoie en service normal, dans l’espoir qu’elles arrive- Winnipeg (Manitoba) ry H . $4. ort ee R3C MBP > asting S ravel Ltd q. Deux francophones de Vancouver ont acheté des $ BP ce emean q calendriers et les ont envoyés en France, en décembre. Nom o : aA 4 L’un n’a pas pris la peine d’aller dans un bureau de poste Adresse 6 pour les faire peser et a collé un dollar, vingt cents de @ La seule agence. de voyage francophone 4 timbres, pensant cela suffisant. Ses calendriers sont @ : arrivés 4 destination au bout de trois jours. L’autre Code postal & Tarifs aériens trés réduite ® francophone s'est rendu dans un bureau de poste, les a Dans quelle langue désirez-vous recevoir la 4 Vancouver-Montréal aller retour 199.00 : fait peser: l'affranchissement a été de $3.95. Ses correspondance? __ ¢ Vancouver-New York-Vancouver 249.00 ©. calendriers, aux derniéres nouvelles, n’avaient pas encore Anglais!_| Frangais|_| o : été recus... ada : Appelez Jacques 689-0461 4 Enrichissons notre vocabulaire: cette semaine, le mot ( a nh © r hommasse, adj. Se dit d’une femme dont l’aspect, la voix, = J 97184 Quest Hastings, Vancouver V6C 1A5 x) les maniéres tiennent plus de l"homme que de la femme. SP SCOOCOR SCOPE SCOOT OSOSOS®OCOCOO+ :