Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 2 foie 1996 3 LE CONSEIL SCOLAIRE... (SUITE DE LA PAGE 1) dera aveclatenue d’ élections munici- pales. Seuls les parents considérés comme ayants-droit (éligibles selon l’article 23 de la Charte canadienne des Droits et Libertés) et ceux qui seraient considérés comme parents éligibles dans le cas ov ils auraient des enfants, peuvent voter lors de ces élec- tions. II faut aussi noter que toute per- sonne désirantse prévaloir de ce droit devote ne peut plus alors voter lors des élections des conseillers des commis- sions scolaires “anglophones”. A PEINE LE TEMPS DE SOUFFLER... Aprés avoir pris une derniére tasse de café servi pour célébrer la naissance du conseil (on n’est pas en période de restriction pour rien), le groupe des cing se mettait déja au travail... pour la soirée, pour la fin dela semaine et on le sait déja pour de longues et nombreuses sessions... car sa tache est monumentale et le temps manque. En effet, le Conseil doit étre “opérationnel” dés le mois de sep- tembre 1996... Une des premiéres taches du groupea d’ailleurs été dese donnerun nom francophone, selon Vincent Pi- geon nommé président a cette occa- sion. Les cing “mages” ont ainsi dé- cidé de traduire |’ appellation officiel- le anglaise de “Francophone Educa- tion Authority” par “Conseil Scolai- re Francophone” et des’appeler“con- seillers scolaires”. Aprés tout comme dit le proverbe “onn’estjamaissi bien Me. Vincent Pigeon ter le bouleversement“ et d’effec- tuer la transition d’une maniére cal- meet méthodique. Trouver un direc- teur général sera donc un des pre- miers défis 4 relever pour répondre a l’échéancier de septembre 1996. Cette personne devra également mettre en oeuvre ]’énoncé de vision adopté pendant la fin de semaine soit que “les francophones de la Colombie-Britannique recoivent une éducation en frangais reconnue pour son excellence et sa contribu- tion a l’épanouissement dela cultu- les craintes de]’inconnu le sont aussi. Les premiers mois et la période de transition seront comme toujours ex- trémement importants si ce nouveau venu sur la scéne de 1’éducation veut gagner la confiance de sa clientéle et deses futurs employés, une condition essentielle 4 son succés. Pour les francophones de la province, c’est donc le moment de savourer |’arrivée tant attendue de cette nouvelle institution scolaire et aussi des’assurer que tous les espoirs qu’elle fait naitre pourrontse réaliser. N.B.Selonuneentente provisoire con- clue entre le Conseil Scolaire Fran- cophone et l’Association des Parents Francophones de C.-B., on peut obte- nir des renseignements supplémen- taires en contactant Marc Gignac au 736-5030. 1. L’ENONCE DE VISION Les participants ont adopté1’énon- cé de vision suivant: LES FRANCOPHONES DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE RECOIVENT UNEEDUCATION EN FRANCAIS RECONNUE POUR SON EXCELLENCE ET SA CONTRIBUTION A L’EPA- NOUISSEMENT DELA CULTU- REFRANCOPHONE 2. L’°ENONCE DE MISSION Les participants ont adopté1’énon- cé de mission suivant: LECONSEILSCOLAIREFRAN- COPHONEDELA COLOMBIE- BRITANNIQUE S’ENGAGE A OFFRIR DES SERVICES EDU- CATIFS VALORISANT LE PLEIN EPANOUISSEMENT ET L’IDENTITE CULTURELLE DES APPRENANTS FRANCOPHONES DELA PROVINCE. 3. LE MANDAT Les participants ont adopté lemandat suivant:Conformément 4 la Charte canadienne des droits et libertés, le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique accomplit sa mission en assumant le mandat sui- vant: 1.Etablir des politiques pertinentes aux besoins et aux aspirations de la communauté francophone. 2.Offrirdes programmes €éducatifs fa- vorisant |’épanouissement intellec- tuel, affectif, physique, linguistique etsocio-culturel des apprenants. 3.Assurer aux apprenants l’accés aux services éducatifs. 4.Assurer la gestion efficace des res- sources humaines, matérielles et financiéres du systéme éducatif francophone. 5.Retenir les services d’un per- sonnel compétent et dynamique. 6.Appuyer le personnel dans sa démarche pédagogique. 7.Assurer]’évaluation de la pres- tation des programmes et des ser- vices. 8.Favoriser la concertation auprés des parents, des apprenants et des autres partenaires en éducation. 9.Fournir un environnement pro- pice au succés de l’apprenantetau développement de son identité culturelle. 10.Fournirdes installations favo- risant un enseignement de quali- té. 11.Assurer la promotion des servi- ces offerts a la population franco- phone. District scolaire No. 33 (Chilliwack); District scolaire No. 34 (Abbotsford); District scolaire No. 35 (Langley); TABLEAU -A- Meadows); Le territoire prescrit pour la nouvelle Autorité Scolaire francophone comprend la portion dela province de Colombie-Britannique incluant les districts scolaires suivants: District scolaire No. 42 (Maple Ridge - Pitt District scolaire No. 43 (Coquitlam); servi que par soi-méme”. L’ordre du jourest trés chargé pour leconseil: le choix d’un directeur général, des séances detravail avecun refrancophone”. D’ailleurs, le pre- mierconseil a également adopté un énoncé de mission et un mandat formulés auparavant par des repré- District scolaire No. 44 (North Vancouver); District scolaire No. 45 (West Vancouver); District scoiaire No. 61 (Grand Victoria); District scolalre No. 62 (Sooke); District scolaire No. 36 (Surrey); Dictrict scolaire No. 37 (Delta); District scolaire No. 38 (Richmond); District scolaire No. 39 (Vancouver); expert-conseil qui participera dans les premiers temps 4 la formulation de politiques et de directives ainsi qu’a l’installation d’une structure de fonc- tionnement. Ce spécialiste aidera éga- lementle conseil 4 préparer pour 1996 etles années suivantes un budgetd’opé- rations qui sera présenté au gouverne- ment provincial. LES DEFIS A VENIR Cet expert-conseil devra éga- lement guider le nouveau conseil 4 travers le dédale de négociations qui devront prendre place avec les com- missions scolaires, les divers. syndi- cats et autres durant la période de transition actuelle. Dans un premier temps, selon Vincent Pigeon, le con- seil scolaire francophone louera des édifices aux commissions scolaires existantes et fonctionnera selon un systéme de préts de services en ce qui conceme les futurs employés, que ce soient les enseignants ou les autres membres du personnel. Car pour lenouveau président, lemotd’ ordre et la priorité sont “d’évi- sentants de la communauté, du mi- lieuscolaire, d’organismes franco- phones et d’autres personnes lors de réunions préparatoires 4 la mise en place du systéme d’éducation fran- cophone. (Voir encadré page...). Cristalliser cette vision, réaliser cette mission et répondre 4 ce man- dat au cours des années 4 venir se- rontun défi en soi. UNE INSTITUTION INDIS- PENSABLEA LA COMMU- NAUTEFRANCOPHONEET ASONAVENIR Aprés tant d’années d’atten- tes, la communauté francophone vient doncde se doter d’un systéme scolaire qui lui appartient, un systé- me congu pour répondre 4a ses be- soins ainsi qu’a ceux des éléves francophones de la province que ce soitau niveau dela philosophie d’ap- prentissage, de la qualité de l’ensei- gnementet des ressources. Rien ne changera vraiment dans le courtter- me, et si les attentes sont élevées, District scolaire No. 40 (New Westminster); District scolaire No. 41 (Bumaby); District scolaire No. 63 (Saanich); District scolaire No. 65 (Cowichan); District scolaire No. 75. (Mission); DOUANE... pe de chiens détecteurs fit également une démonstration de dépistage de stu- péfiants. Les douaniers des postes fron- taliers canadiens aident a faire en sorte quela drogue, lesarmesa feuetd’autres produits interdits et dangereux ne cir- culent pas librement dans nos rues. En outre, ils pergoivent les droits et les taxes destinés a soutenir des program- mes sociaux essentiels et ils adminis- trent divers accords commerciaux qui permettent aux entreprises canadien- nes d’étre compétitives sur les mar- chés internationaux. Encollaboration avec Citoyen- neté et Immigration Canada etla GRC, les Services frontaliers des douanes ont contribué au retour de plus de 450 enfants disparus depuis ]’entrée en vi- - LA 1575 7® avenue ouest, Vancouver, C.-B. V6) 1$1 CHAMBRE DE COMMERCE FRANCO-COLOMBIENNE DE VANCOUVER ADRESSE SES MEILLEURES FELICITATIONS AUX NOUVEAUX CONSEILLERS SCOLAIRES FRANCOPHONES A L'OCCASION DE LEUR ASSERMENTATION. Canada gueur en 1989 du projet international Enfants retour. De cenombre, 200 ont été retrouvés en Colombie-Britanni- ‘que etau Yukon. En 1995, le Service des chiens détecteurs a effectué 344 saisies de drogues illicites, évaluées 4 205 mil- lions de dollars. Les Services fronta- liers des douanes ont également con- fisqué plus de 1600 armes 4 feu, dont 700 ont été saisies par les douaniers de la Colombie-Britannique et du Yukon. Le 26 janvier 1996 marquait le 43e anniversaire de la Journée in- ternationale dela douane, une journée oul’on reconnait le rle essentiel des douaniers. Les Services frontaliers En travaillant certains soirs et week-ends, vous recevrez une formation pratique tout en améliorant vos compétences professionnelles. Vous aurez aussi l'occasion de voyager. Action! Satisfaction! Joignez-vous a la Réserve terrestre dés aujourd'hui! Pour obtenir plus de renseignements et voir notre nouveau vidéo, rendez-nous visite ou téléphonez-nous au: Canadian Forces Recruiting Centre Vancouver 757 rue West Hastings, Suite R125 Vancouver, BC V6C1A1 666-4192 ou 1-800-856-8488 : CANADIENNES & REGULIERE ET DE RESERVE Unique et enrichissante, la Milice, la Réserve terrestre des Forces canadiennes vous offre un revenu supplémentaire a temps partiel, en plus de vous permettre de poursuivre votre ny carriére civile. ARMEES (suite de la page 1) des douanes de Revenu Canada et d’autres membres de |’ Organisation mondiale des douanes (OMD) souli- gnent cette journée en souvenir dela premiére séance de |’organisme, qui s’esttenueen 1953 4 Bruxelles (Bel- gique). L’?OMDestune tribune ot les pays membres peuvent discuter des méthodes visanta simplifier et 4 har- moniser les formalités douaniéres 4 l’échelle mondiale. On peut obtenir plus de rensei- gnements, dans les deux langues, en composant le 666-0545 pour les per- sonnes habitant 1’agglomération de Vancouver, ouen composantle1-800- 461-9999 pour les personnes demeu- rant ailleurs dans la province.