e mays F a Formation professionnelle et adaptation de la main d’cuvre franco-colombienne u cours des der- niers mois, la F.F.C.B. a suivi avec intérét la signature d’ententes visant a renouveler la _ fédération canadienne. Ainsi, la prési- dence de la _ Fédération dénongait publiquement, en avril dernier, la signature d’une entente de cogestion fédérale/provinciale dans le dossier de la formation et du développement des ressources humaines faisant fi des acquis et des besoins des fran- cophones. Par conséquent, la FE.F.C.B. a demandé au direc- teur exécutif régional de Développement des ressources humaines Canada que la communauté francophone, via un comité constitué a cet effet, soit officiellement reconnue a la table de cogestion mise en place par les gouvernements en cause. Cette demande sera étudiée, cet automne, lors d’une rencontre de ce comité de cogestion. LES PERSPECTIVES FRANCO- COLOMBIENNES Sans plus attendre, les dirigeants de la FE.E.C.B. réunissaient le 4 septembre 1997 divers groupes de la communauté francophone in- tervenant dans le domaine des ressources humaines. II a alors été convenu que le secteur de Véducation (représenté par M™ Paulette Bouffard) et la Chambre de commerce franco- colombienne (M™ Nicole Beaulieu), en plus de la F.F.C.B., constitueraient ce comité de travail. Ce comité s’assurera que les _fran- cophones de la province voient leurs besoins dans ce domaine pris en considération par les gouvernements fédéral et provincial. Ajoutons que la création de ce comité fait suite aux recommandations du Plan directeur de |’adaptation de la main d’ceuvre de la fran- cophonie canadienne soumis, en juin 1995, par le Comité d’adaptation des ressources humaines de la francophonie canadienne. Les travaux de ce comité devraient mener, nous l’espérons, a la signature d’une entente entre notre com- munauté et les gouvernements fédéral et provincial. Cette entente reconnaitrait un rdle particulier 4 la communauté francophone de la province dans |’élaboration de pro- grammes et de _ mesures conformes 4 ses_ besoins. Notons que le gouvernement fédéral a démontré, en juin dernier, son intérét 4 signer ce type d’entente 4 une échelle provinciale en concluant une entente tripartite réunissant le gouvernement fédéral, le gouvernement de 1’ile-du- Prince-Edouard et la com- munauté francophone et acadienne de cette province. Amendements a la Loi scolaire de la Colombie-Britannique Un moment historique... Une lutte 4 poursuivre ! Assemblée législative de la Colombie- Britannique reconnaissait, le 29 juillet 1997, la communauté fran- cophone de la province en votant la Loi 45 amendant la Loi scolaire existante. Bien que cette loi scolaire amendée marque un pas en avant quant a la création d’un_ systéme éducatif en langue minoritaire officielle, il n’en demeure pas moins que celle-ci ne rencontre toujours pas les obligations constitutionnelles de la province de la Colombie- Britannique. Devant le refus du gouvernement provincial de soutenir les amendements proposés par les partenaires dans cette cause juridique vers une gestion scolaire compléte, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique et lAssociation des parents francophones de la C.-B., n’ ont d’ autres choix que de réactiver cette poursuite juridique lancée en 1989. Ainsi, les avocats de la communauté rencontreront sous peu le juge David Vickers de la Cour supréme de la C.-B. - qui dans son jugement de I’ été dernier a maintenu sa juridiction dans cette affaire si des diffi- cultés d’application devaient survenir - afin de savoir si ce juge entend exercer ou non son pouvoir de juridiction devant une Loi scolaire non conforme aux dispositions de la Charte canadienne des droits et libertés. Devant un éventuel refus, les avocats de la communauté déclencheront de nouvelles procédures juridiques. Création d’un réseau d’éducation et de formation postsecondaires en francais en Colombie-Britannique n matiére d’éduca- tion postsecon- daire, les perspec- tives franco- colombiennes sont considé- rables. C’est pourquoi, la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique et ses partenaires de l’éducation travaillent a clari- fier et ainsi structurer les divers éléments de revendication afin de mettre en place un plan stratégique visant a doter la province de programmes postsecondaires en frangais. Ainsi, au printemps dernier, la EEC.B. — embauchait l’expert-conseil de la firme Formatel, M. Marc Godbout, afin que celui-ci rédige un document de travail présentant les grands paramétres d’un plan directeur visant 1’éta- blissement d’un réseau d’édu- cation et de formation postsecondaires adapté aux besoins des francophones de la RADIODIFFUSION ET TELECOMMUNICATIONS CANADIENNES Shaw Cablesystems retire le signal francais de la Société Radio-Canada dab Radio-Canada u cours du mois de juin dernier, la Société Radio- Canada (SRC) procédait et ce, a 1|’échelle nationale, 4 un changement de leur systéme de transmission en passant du mode analogique Diffusion du Réseau de l’information (RDI n mars 1996, Rogers Cablesystems s’engageait a diffu- ser le. signal du Réseau de l’information (RDI) a une meilleure position lors Télévision Colombie-Britannique au mode numérique. Le cablodistributeur Shaw Cablesystems devait alors se munir d’un _ appareillage spécial afin d’assurer la retransmission du __ signal national de la télévision et de la radio frangaises de la SRC en d’un réaménagement des canaux qui devait avoir lieu en septembre 1996 ; ce qui n’a pas été fait par la cablodistributeur. Le 19 septembre 1997, avec l’arrivée d’une nouvelle station Colombie-Britannique. Il ap- pert que dans la région des Kootenays, ce cablodistri- buteur, a défaut de se procurer ce dispositif, a cessé de diffuser le signal francais de la SRC. De 1a, la FE.C.B. incitait la direction de Shaw RDI de télévision 4 Vancouver (VTV), Rogers Cablesystems a donc été forcé de revoir Yalignement de ses canaux afin d’y insérer VTV 4 la position 9. La Fédération des dap ‘ Cablesystems & corriger cette situation et demandait appui auprés du Conseil de la radiodiffusion et des télé- communications canadiennes (CRTC). En septembre dernier, le signal national de la SRC était de nouveau diffusé dans la francophones de la Colombie- Britannique profitait de ce changement pour rappeler au cablodistributeur ses propres engagements de I’an dernier ; demande a laquelle la direction Colombie-Britannique. Le dépét officiel de ce plan directeur se fera 4 Victoria au cours du mois d’octobre. Ce document guidera la E.F.C.B. dans ses___ revendications futures. région des Kootenays. Par contre, dans le nord de la province, cette situation perdure (Quesnel et Fort St. John). de la F.F.C.B. attend toujours une réponse.