| | | 16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 3 mars 1989 INFORMATION La Commission Nationale des parents francophones veut accroitre le nombre des enfants scolarisés en Francais hors-Québec Objectif: 90% Suite de la premiére page scolaire et communautaire de St-George préoccupe aussi les parents. On va aussi se demander a quoi pourrait ressembler un conseil scolaire francophone a Terre-Neuve, et étudier la structure d’un tel organisme. On _ veut. enfin s’assurer que _ la_ section francophone du ministére de Education fonctionne. Yukon. On parle d’implanter une garderie en septembre 1989. On veut obtenir trois autres €écoles maternelles en 1989-90. On publiera un feuillet d'information pour mettre les parents dans le coup. Nouvelle-Ecosse. Evidem- ment, l’obtention d’une école a Sydney figure en bonne place parmi les priorités. On veut aussi organiser des comités de parents dans les_ écoles secondaires d'ici 1990. On veut obtenir un financement assuré et adéquat pour le préscolaire. ‘On veut enfin une prématernelle a Sydney et a Halifax en 1990. Alberta. Une nouvelle école Ouvrirases portes en septembre a l’ouest d’Edmonton. On veut maintenant quatre nouvelles écoles élémentaires et une école secondaire diici un an, dont une a Fort McMurray dans le nord. A calgary aussi il faut une autre école. La cour d’école n’existe plus depuis qu’elle a fait place a trois classes mobiles. Nouveau-Brunswick. Les Aca- diens du Nouveau-Brunswick ont tout, sauf |’infrastructure préscolaire publique leur per- mettant d’alimenter leurs éco- les. C’est la priorité numéro un au pays de la Sagouine. Saskatchewan. On veut une école frangaise a Gravelbourg en 1990, de méme que deux garderies et une prématernelle dans la province. lle-du-Prince-Edouard. Il n'y a pas de maternelle et de prématernelle sur I'’lle. Diici 1990, les parents veulent former des comités de parents pour établir des classes d'accueil frangaises. On veut également développer une huitieéme année a |’école publique de Charlotte- town, revendiquer un systéme de gestion scolaire pour les francophones (présentement en négociations), former des comi- tés de parents et établir une section francaise au sein du ministére de |’Education de la province. Manitoba. On parle de la construction d’une école en 1989-90. On veut mettre sur pied une commission scolaire fran- cophone qui regrouperait toutes les écoles frangaises de la province. On veut développer un concept de classe d’accueil en prévision dela récupération. On souhaite produire un vidéo pour faire la promotion des écoles frangaises. Ontario. Les Franco-Onta- riens veulent augmenter le nombre de garderies en 1989-90, et obtenir d'autres conseils scolaires. On veut moins qu’auparavant. sécurité nécessaire. C’est vrai. Chaque année, il ya des pécheurs qui le paient de leur vie. Mais beaucoup Pourquoi? Lan dernier, plus de pécheurs ont observé les régles éleémentaires de la navigation. lls ont tenu compte des prévisions du temps, évité de sortir par mauvais temps et nont pas surchargé leur bateau. Ils !ont de plus equipé du matériel de Cette année, prenez les moyens de revenir a bon port. Prévoyez une place a bord pour la sécurité. Arrangez-vous pour bien revenir. Canada Ee oe | Garde cétiére canadienne Il y en a qui paieraient cherement les oeufs de hareng de Colombie-Britannique. Canadian Coast Guard réaliser un projet d'information surlaloi scolaire dela province, et la nomination d’un rempla- cant au poste de sous-ministre adjoint. On entend appuyer l’enseignement catholique. Colombie-Britannique. L’As- sociation des parents du programme cadre de Frangais, en. collaboration avec la Fédération des Franco-Colom- biens, viennent d’entamer une tournée provinciale de sensibili- sation intitulée «Opération Loi Scolaire». Par la suite, en vertu de l'article 23 de la Charte Canadienne des droits et libertés, les parents entendent poursuivre en justice le gouver- ‘nement de Victoria pour qui’il inscrive dans laloi scolaire dela province les droits des Franco- phones a _ l'éducation en francais. Les délégues au_ trofsiéme congrés national delaCNPF ont réclamé la tenue. d’une confé- rence fédérale-provinciale-terri- toriale sur l’application de l'article .23 par toutes les provinces. lls veulent égale- ment que le programme de contestation judiciaire créé par le fédéral soit maintenu apres l’6chéance de 1990. Enfin, les parents veulent que la Commis- sion nationale des parents francophones revendique la mise sur pied de maternelles dans les provinces ou il n'y ena - pas. L’Aga Khan n’aime pas sles cancans... A Vancouver, un musulman ismaélite est menacé d’exclu- sion de sa religion pour avoir mis en question |l’autorité du chef spirituel des Ismaélites, |’Aga Khan. . Né en Inde, Akbarally Mehe- rally a commencé a étudier sérieusement le Coran en arrivant au Canada. Il a publié une brochure, ainsi qu’un livre: «Comprendre |'ismaélisme-une pratique unique de |’Islam». Il y critique péle-méle le statut de Dieu vivant de |’Aga Kahn, la quasi-obligation pour les croyants de verser 12,5% de leurs revenus avant toute dépense et avant impéts al’Aga Kahn... Bref, tout en se proclamant culte musulman, |’'lsmaélisme serait selon A. Meherally «contre |'Islam», qui ne connait qu’un seul Dieu et niincite a donner «que 2,5% apres dépenses». Ce «dissident» affirme aussi s’étre rendu a Paris, afin d’y rencontrer |’Aga Khan. Mais le rendez-vous prévu a été annulé et A. Meherally n’a pas obtenu de réponses a ses_ questions réitérées aux dignitaires ismaé- lites. ll est menacé d’exclusion et a confié mi-février a une journaliste du Globe and Mail qu'il craignait des «attaques contre sa famille».