Octobre - décembre 1968( L’APPEL (— Page 11 a remis l’initiative entre les mains du secréta- riat général. Il est évident que le contraire aurait da se passer. Un secrétariat général doit étre l’image du mouvement. I] doit étre un centre de coordi- nation et d'information; ]’organe d’expression qui communique avec l’ensemble tout en ser- vant les divers éléments. Le secrétariat a fait son possible pour com- bler un vacuum surtout évident dans le Grand Vancouver. Par L’APPEL, il a été possible de maintenir un lien entre les individus. Mais, au niveau des activités locales les poles naturels d’attraction ont continué a déterminer les points de rencontre. Au chapitre de la culture francaise, les initiatives sont demeurées rares et folkloriques. La cause de ce ralentissement paradoxal? . Il semble que l’équipe d’une génération prenait sa retraite sans s’étre ménagé de relé- ve. Toute la question tourne done autour de la pénurie d’animateurs. Le congrés d’automne a donné la réponse Le congrés de cet automne, en ce qui me concerne comme secrétaire-général, devait me procurer une réponse 4 la question suivante: Y a-t-il vraiment, un désir d’affirmation de la part des francophones, en Colombie Britanni- que, ou, faisons-nous nous-mémes du folklore? Il n’y a pas eu de réponse directe a cette question puisque, comme il en est 4 chaque ma- nifestation publique, il y a toujours plus de tambours que de violons. La réponse, elle est facilement repérable, cependant, dans le ques- tionnaire qui a servi de document d’études, le dimanche aprés-midi, 18 octobre. On a reproché a ce document d’étre ambigu. S’il avait été trop clair on n’aurait pas été plus avancé qu’en po- sant la question, “préférez-vous la vertu au vice?” Tout le monde aurait répondu, oui, et il n’y aurait eu aucun commentaire. Sans aller dans les détails, le questionnaire a donné comme résultat le jugement suivant. Les cent personnes, (dont plus de la moitié ne suivent pas d’activités patriotiques réguliére- ment) partagées en 17 ateliers de travail, ont révélé qu’elles concevaient assez facilement une communauté culturelle, a l’échelle interna- tionale, dont des noyaux éparses pourraient s’épanouir s’ils sont reliés les uns aux autres par des institutions communes. L’ensemble des participants a accepté la vertu des institutions communautaires. Sur la question relative aux paroisses, j’al la satisfac- tion de constater que la grande majorité se refuse 4 abandonner ces institutions au seul role d’administrer les sacrements. Quant aux institutions les plus aptes 4 créer. des noyaux culturels, la question semble avoir été interpré- tée de deux facons: d’aucuns 1’ont interprétée dans le sens d’institutions locales qu’i] nous faudra, nous-mémes, mettre sur pied; d’autres ont misé sur les organes de diffusion, de carac- Les chefs patissiers sérieux utilisent le RON. CABANA pour arroser leurs “babas au rhum”! Sie : Rh. Blene Les gens sérieux, eux aussi, Psa) sr boivent l'exotique RON_ CABANA LES DISTILLERIES MELCHERS LIMITEE Berthierville, Qué. Cette annonce n’est ni publiée ni exposée par la régie de contréle des alcools ou par le gouvernement de la Colombie-Britannique.