Le Soleil de Colombie, vendredi 18 avail 1980 Lettres arts et spectacles Cinéma a Vancouver: A. Auriole et B. Fauchet La semaine québécoise Cette semaine dans le cadre de la Semaine nous été tournés en majeure films. Ils seront © des acteurs bien connus du public francophone. permettra de voir plusieurs tous partie des meilleurs films québécois. Is ont partie au Québec avec sine are Sunes abba dl | RR Se eee re Tee ae Québec- 1978- Mise en selae: Diane Létourneau. Producteur: Josée Beaudet, en couleur, en francais sous-titré en anglais. 90 minutes. Dimanche 20 avril, & 21h30 Jeudi 17 avril & 19h30 J.A. Martin, photographe Québec, 1976, Mise en scéne: Jean Beaudin, en couleur, en francais sous-titré en anglais. 101 minutes Samedi 19 avril 4 21h30 L’hiver Bleu, Québec 1979. Mise en scéne: André Blanchard. Production: Cinak, en couleur, en francais, sous-titré en anglais. 81 minutes. Samedi 19 avril & 19h30 Les servantes du bon Dieu Film, choisi pour représen- ter le Canada au Festival de Cannes. Les Servantes du Bon Dieu est un film tendre et un portrajt sincére d’un aspect important mais géné- ralement caché de la société au Québec. Diane Létourneau déclare: “Pendant 3 siécles, les ordres religieux étaient les diri- eants, de is par le travail qu'ils” effectuaient en éducation et dans les milieux hospitaliers. lame des Quéhé... Durant plusieurs généra- tions quand les femmes du Québec rejetaient le maria- . ge, la vie maternelle ou © méme le célibat, elles se tournaient vers les ordres religieux.L’entrée dans un couvent représentait une forme d’indépendance et méme un prestige. Plusieurs femmes de téte y ont trouvé _ leurs vocations. Siles fem- | SE en mes de mon film n’étaient pas entrées en religion elles seraient mariées et elles A l'occasion du Salon du Livre, la Bibliothéque municipale de Vancouver, coin Burrard et Robson, offre un comptoir de livres en frangais et dispose pour les enfants des livres suivants : Le Violon, Robert Allen: histoire tirée du film “le violon” violon” Mon petit lutin s’endort, A. Cailloux ; petites histoires pour trés jeunes enfants. Le Sorcier d’Anticosti et autres légendes canadiennes, Robert Choquette. Le garcon au cerf volant, Monique Corriveau. a huitres magiques, L.-Philippe Cété: un conte de S. Simon, Maurice Gagnon : roman dont |’arriére-plan est celui du hooockey professionel et de la Ligue Nationale. Comptines traditionnelles du Canada-Frangais, Michel Leclerc. Jeanne, fille du Roy, Suzanne Martel. La vie des “Filles du Roy” en Nouvelle France. Les perles de pluie, Eric Mérinat. Un chat cherche les perles de pluie magiques. La poulette grise, Louise Méthé. Une histoire qui parle de poulettes pour les petits enfants. Pitatou et la neige, Louise Pomminville. Une autre aventure de Pitatou. Emilie, la Baignoire a Pattes, Bernadette Renaud. Une baignoire a pattes part en promenade, ce n'est pas banal. Le dernier-né des Cailloux, Suzanne Rocher. Anne Cailloux révait toute sa vie de posséder un chien, elle en gagne un dans un concours.. Ma vache Bossie, Gabrielle Roy. Québec, je t’aime, I love you, Miyuki Tanobe: LE Québee-peint par M. Tanobe. Ouram, Anne Valliéres: l’histoire d’Ouram, petit animal qui parle avec sa queue. Catlands,Pays de chats, Félix Vincent. prermommae > serviraient leur mari et leurs enfants toute leur vie.” “J'ai essayé de ne pas juger .ces femmes mais plutét de les ‘comprendre. Je voulais dé- ‘ couvrir les nuances derriére ces préjugés. Leur intelligen- ce a une forme différente. La maniére dont le clergé a été rejeté était en vérité assez cruelle et je réalise que dans 10ans, il ne restera plus rien au Québec de cette réalité religieuse qui, somme toute. fut vraiment importance. J.A. Martin, photographe Monique Mercure dans le réle de Rose-Aimée ressent les tensions d’une femme mécontente de son réle d’é- pouse d’un photographe canadien-frangais de milieu rural. Elle décide d’aider son mari dans son travail, de‘sortir de _ son milieu. se-Aimée a un moment § ngus dit qu'elle n’a jamais - couché dans un hotel depuis © son voyage de noces, 14 ans auparavant et, on comprend en méme temps qu'elle n’a rien fait de bien excitant durant ces années. A la fin du film émerge un sentiment d’avoir été a un endroit ot vous avez tou- jours voulu étre avant, mais que vous paviex itis eu la chance de visiter. L'Hiver Bleu Ce film débutant par des images abitibiennes évoque une immensité isolée: le Nord-ouest du Québec, et déja la perception et la sensibilité d’André Blan- chard nous en trace un portrait physique et social. L’Abitibi est une région miniére, loin des villes. Les gens ont dfis’y créer un mode de vie bien spécial qui leur appartient vraiment. Une vie qui convient 4 l'environnement austére qui les entourent et qui convient aussi aux durs hivers qui sont marqués par isolation et le chomage chronique. L’Hiver Bleu: V’histoire est celle de Nicole et Christiane. -Deux jeunes femmes qui quittent leur village pour se rendre 4 la ville. L’une pour y trouver du travail et l’autre pour y terminer ses études. L’une qui réve de partir pour l’ Amérique du Sud et l'autre -.qui prend conscience des © difficiles conditions de vie et de travail des gens de I’ Abiti- bi. André Blanchard expli- que son film: “Je voulais parler d’une région ot j’ai vécu. Je sentais que c’était important. J’ai écrit le texte avec les gens qui m’y entou- raient. Nous avons parlé de notre milieu”. MUSEES (Musée du Centenaire (parc Vanier). ‘Larchéologie dans le passé, présent et futur. Ouvert chaque jour, de 10h a 21h. et gratuite le mardi pour l’Age’ “Musée maritime: exposition de modéles réduits de yachts de course. Ouvert chaque jour, de 10h a 17h. Entrée gratuite le mardi pour l’Age d'Or. Musée du Centenaire: l’exposition ‘consacrée au chapeaux féminins se poursuit. De 10h a 21h. Gratuit le mardi par l’Age d'Or. Musée Maritime: ouvert chaque jour * de 10h a 17h. Gratuit le mardi pour l'Age d’Or. Exposition Willy de Roos. Visites guidées du St. Roch de 10h a 16h. Tél. 732-4362. Musée d’anthropologie de l'Universi- té de la C.B.: art des enfants chinois, jusqu’au 24 aofit. 6393 North West = Marine Dr. “Hastings Mill Store”: premier maga- sin et bureau de poste de Vancouver, situé au 1575 Alma; ouvert de 13h a 16h, en fin de semaine. EXPOSITIONS Nicole Vachon Dahlby et Louise Bigras, tapisserie et tissage; Jamie Davies, muraux en cuivre. Jusqu’au 27 avril, au Centre Culturel Colombien, 795 — 16iéme avenue Ouest. “TheExtended!”: auCentennialMuseum expositionetdé tration surlasci et les arts.Jusqu’au 19 mai. $2.00 par adulte-$1.00 par enfant, étudiant et pour V'Age d’or. Planétarium: “Moonmyths and Mad- ness”: spectacle du planétarium, chaque jour a 14h30 et a 20h, sauf le lundi. Spectacles supplémentaires a 13h et 16h en fin de semaine. EN VILLE. .. SPECTACLES “TheBlackStallion”, filmpour tout public aucinémaStanleyrueGranvilleet 12éme. Soirées: 19h00 et 21h20. Fins de semaine, matinées: 14h00 et 16h20 ‘The importance of Being Ernest. Farce-satire d’Oscar Wilde. Jusqu’au 3 ‘mai au Waterfront Theatre, Gran- ville Island. Du lundi au vendredi a - 20h30. Samedi: 18h30 & 22h00; mati- née le mercredi 4 13h30. Concert classique du Cecilian Ensemble le 25 avril a 20h30 a l’église, Ryerson UnitedChurch2195W.45é avenue aucoin de Yew. Entrée par adulte: $4.50 et $3.50 par étudiant et pour l’fge d’or. “Folk Fest 80”, le 45éme festival folklorique au Théftre du Queen Elisa- beth, le 19 avril 4 20h30 - Billets $4.00 et $5.00. Exposition d’artisanat et spectacle de danses folkloriques de plusieurs associations ethniques. “Taken in Marriage” de Thomas Babe, mise en Scéne dé Ray Michal.A partir du 1:7 avril au 17 mai. Dulundiau vendredi: 20h30.. Samedi : 19h00 et 22h00. Tous les vendredi spectacle a 12h15. “The Ramones, orchestre punk-rock: 2 “spectacles: Le 21 avril au Commodore a 20h. et le 22 avril 4 20h00 4 UBC, SUB Ballroom-A UBC les moins de 19 ans sont admis. DIVFRS. Rencontre publique dimanche 20 avril a 13h00 au Carnegie Center, 401 Main, au coin de Main et Hasttings E. pour ssoutenir les organisations ethniques contre la politique raciale du programme “The CampusGiveaway" ‘delaChaine CTV-W5 Le Club des Violettes Africaines de Vancouver présente son exposition annuelle au Oakridge Auditorium, Cambie et 41éme, samedi 3 maide 13h30a 19h00. Harmonie musicale La femme, le violon en attente, jette un coup d’oeil — Vhomme assis au piano saisit son regard... Ensuite commence un délice de musique de chambre, jouée par deux artistes parisiens, Bernard Fauchet et Adéle Auriol. Mercredi dernier, Pauditorium de l’Alliance Fran¢aise, rue Cambie, était parfait pour ‘un programme de sonates pour violon et piano de Beethoven, Debussy et Franck. Jouant ensemble, depuis plus de dix ans, sur tous les continents, le jeu des Fauchet est harmonieux, leur communication instanta- née. | ae Bernard Fauchet joue avec force et élégance; il donne 4 l'instrument |’étincelle de la vie. Ses passages d'arpéges sont liquides, comme un ruisseau forestier; ses ruba- tos sont si subtils qu’ils sont poignants. La technique d’Adéle Auriol est remarquable - la force de son timbre étonne et ravit. lala puissance d’un son plein et viril que peu d'interprétes féminines at- teignent. On sent une grande réserve de force physique qui lui permet beaucoup de liberté stylistique. Son jeu passe sans effort de l’aspira- tion murmurée au caprice enjoué aussi bien qu’aux “arias” mélancoliques et flamboyants. Forte mais gra- cieuse, passionnée mais disci- plinée, son intensité s’appli- que toujours a la musique jamais au maniérisme. La Sonate Nol pour piano et violon de Beethoven n'est pas une de.ses oeuvres majeures, mais le duo Fauchet, jouant avec élégan- ie et vigueur lui confére une étoffe et une noblesse que lon note rarement dans cette oeuvre. La Sonate en SI mineur de Debussy, une de ses dernié- res oeuvres, est capricieuse comme un jour de printemps. Les instruments s’entrela- cent -le piano brillant, fluide, le violon brillant , sonore - se séparent un instant, se re- trouvent avec tendresse dans la réflexion. Mais c’est peut-étre dans la voluptueuse Sonate en Do majeur de César Franck que xk * Du temps que Calvin Coolidge était vice-prési- dent des Etats-Unis, le gouverneur dun Etat vint un jour le voir a Washing- ton. Notre gouverneur fut intrigué de constater que Coolidge arrivait a rece- voir quotidiennement un “uGpthre —impressionnant de visiteurs, ce qui ne l'empéchait pas de finir sa Journée a 5 heures. Tandis que lui, le gouverneur, ne quittait jamais son bureau avant 9 heures du soir. -Comment expliquez- vous cette différence? demanda-t-il. -Vous, vous leur, répon- dez; expliqua Coolidge. ; le rapport entre les deux musiciens atteint la plus grande intensité. La profon- deur innée du sentiment, de la compréhension de cette musique, ajoutée au jeu sensible des solistes font de cette oeuvre le haut moment du récital. On ne peut s’em- pécher de regretter que le public n’ait rempli la salle qu’aux deux tiers a peine. On peut difficilement espérer une participation aussi per- sonnelle et une telle com- munion avec la musique dans un grand théatre. L’intimité et l’ambiance feutrée de la salle de l’Alliance Frangaise sont certainement des fac- teurs qui, ajoutés a |’excel- lence des musiciens, appor- tent a ce genre de soirée\ latmosphére que seule une poignée de. priviligiés pouvaient apprécier dans les salons de piusique du 19éme siécle. . Busts «CC. FORNATARO 5 — SuqUip, . $e &, LIBRAIRIE ~ | GALERIE 2 FRANGAISE Leivpes Disques “Mag azines ae de VOEUX Lundi au samedi: 10h00 4 18h00 Jeudi et vendredi: 21h00 Dimanche: 12h00 a 18h00, Le dimanche, venéz déguster un bon café, une gracieuseté du Bouquineur! 1222 ROBSON STREET VANCOUVER, B.C. ern sof eh tcieg & eordmanat save V6E 1C1 E 687-5936 ” eae \3 \ 4 ens