be 1 fm téte pour ne pas ‘la vod te. ‘l’ancienne cité au fil de Voyage en Europe par Roger Dufrane - _ LUNDI 19 AOUT Bruges me conquiert cha- que fois 4 son charme; un charme dérangé aujourd’ hui par l’intensité du tra- fic automobile. Et aussi comment admirer pleine- ment les architectures a- vec des reflets de chromes et des éclats d’émail dans les yeux. C’est pourquoi le Bruges actuel, 4l’instar de Paris, ne se voit bien que de l’eau. Enattendant le dé- jeuner sur la Place du Bef- froi et la croisiére sur les canaux que nous projetons, je me proméne par les rues. Le long d’un mail, j "aper¢ois un attroupement de touristes. Ils entourent une fillette 4 bonnet de toi- le, vétue d’une robe bleue et ballonnée, 4 la mode de nos grand-méres. Cette petite (elle peut avoir dou- ze ans), ait du piano ou de 1’épi- nette, brode de la dentelle. Je l’observe un moment. Mais l’enfant a l’air si contrainte et triste, orphe- line peut-étre, forcée de s’exhiber ainsi, que je m’éloigne en songeant tris- tement aux.laborieux des centres touristiques, quia- niment le tourisme et dont les légers touristes igno- rent les peines- A la fine pointe de la ve- dette qui nous proméne, je n’écoute pas le boniment du guide assis~A l’arriére et m/’abandonne aux belles i- mages. Partout du pitto- resque. Le rose des tuiles et le gris des fagades_ se trempe d’une .lumiére dif- férente selon le coin et ~ l’heure. Nous passons sous des voftes de feuillage - et sous des ponts 4 dos d’ane si bas qu’il faut baisser la heurter Ce parcours de l’onde raméne A mon sou- venir sa lépyende. Pour- quoi les canaux de Bru- ges se parent-ils du sillage des cygnes. Pour expier u- ne faute que commit jadis la cité contre 1’un de ses fils. Il fut un temps ot Maxi- milien d’Autriche régnait sur Bruges. Or, ce potentat leva tant d’impdts sur la ville qu’il en devint impo- pulaire et qu’on arréta ses - collaborateurs. L’un d? eux, un Flamand dunom de Pierre Lanchals, fut déca- pité enplace publique. Plus tard, la politique, cette gi- rouette plus capricieuse que celle des toits de la vil- le, changea, et on réhabili- ta la mémoire de Lanchals. Comme cc nom signifie : ‘*long col’’, les ediles de Bruges ne trouvérent rien de mieux que de peupler les canaux de la cité de beaux oiseaux au long col qu’on nomme les cygnes. Voila pourquoi Jeurs blan- ches flottilles perpétuent & travers les 4ges latradi- tion réparatrice. J’ai eu occasion, A Bru- ges, de visiter l’ancien HO- pital Saint-Jean. Il renfer- me en ses murs le Musée Memlinc, voué au. fameux -peintre flamand du XVé, se de ses doigts a-_ - giles et comme si elle jou- ces=: siécle. La chasse de Sain- te-Ursule, oeuvre de cet artiste 4 la fois savant et naif, est une merveille. Il s’agit d’un coffret reli- quaire tout ‘‘peinturé’’ de miniatures médiévales. Les bleus lointains et lu- mineux du ciel et ]’expres- sion réaliste des visages semblent unir ici l’art du ~miniaturiste et de l*ima- gier du © Moyen Age en une synthése d’une divine beauté. Les artistes de |’ époque se souciaient peu d’archéologie et de cou- leur locale. Ils habillaient en dames du XVé. siécl les vierges du Vé, représentaient les apodtres comme des péle- rins de Saint-Jacques-de- Compostelle et couronnai- ent la Vierge Marie et la revétaient d’un manteau bleu comme une suzerai- ne de tournoi. Mais, ce qui émeut, c’est de percevoir, sous les costumes d’appa- rat et les allusions bibli- ques, les visages des bour- geoises et des bergéres des ages de chevalerie. Au retour, nous passons par Damme, le pays de Tyl Uylenspiegel. Ce héros - Flamand, dont le nom est a lV’origine de notre mot “*Espiégle’’, joua plus d’un bon tour aux soudards es- pagnols qui, au XVIé. sié- cle, vinrent brifler, tor- turer et saccager les Vlandres. La place rus- tique de Damme et hostellerie ne rappellent en rien les grands jours d’autrefois. Mais le clo- cher géant qui domine I’ ancienne cité déchue au rang de bourgade, témoi- gne de gloires — oubliées et de richesses mariti- mes. Nous nous éloi- gnons de Damme en lon- geant des canaux qui se jalonnent de moulins a vent. Golden _Kitten ‘THEATRE 1026 GRANVILLE 687-8129 Vous fait savoir que son GRAND SUCCES Last TANGO PCRAYLCD continue désormais au KAMLOOPS son © Le Soleil de Colombie, 6 Décembre 1974, 9 coopération canadienne Quelques participants. sur le Campus Cave Hill de l’Université des Indes: Occidentales. par Jean-Guy TRE PANIER La semaine derniéré, je vous parlais de ]’Entraide et de. ses activités. I] se- rait bon de rappeler que le WUSCrafts’? bat tou- jours son plein au SUB de UBC et qu’il est l’une des principales activités’ de l’Entraide qui se donne comme =shut =A: -Ja-fois; d’aider les habitants du Tiers-Monde et aussi de sensibiliser directement les Canadiens & leurs pro- -hlémes, grace 4 son sémi- naire annuel. Je vous présente cette se- maine le resumé que |’En- traide distribue A toute personne intéressée au développement. Le séminaire des univer- sités eut lieu, en1974, dans les Antilles. Les 55 repré- sentants canadiens venus de 30 universités se sont rencontrés d’abord 4 Lon-~ don, Ont. pour.une séance d’orientation au ‘‘Cross- Cultural Learner Centre’? du -2 au 6 juillet. Le 7 juillet, ils embarquérent Le pour Port-au-Prince, Hai- ti o-ils furent accueillis par le Centre Haitien d’In- vestigation en Sciences So- ciales pour une étape de 4 jours. La, 12 étudiants venant de la Jamaique, d’ Haiti, de la République Dominicaine et du Puerto Rico se sont joints au sé- minaire. Le I] juillet, dif- férents groupes d’études quittérent Haiti pour se rendre 4 leur fle respec- tive, soit: Jamaique, Puer- to-Rico, St-Kitts: Trinité et Guadeloupe- Martinique. Un groupe demeura en Hai- ti. Aprés 3semaines ae tour- née, les groupes d’étude se réunirent au Campus Cave Hill de l’Université des In- des Occidentales, pour-une derniére séance d’évalua- tion de leurs expériences. Le théme principal du travail des étudiants était: ‘tidentités’’; chaque étu- diant fut encouragé 4 re- voir son travail avec cet- te nouvelle idée en téte. Les professeurs croyai- DENMAN PLACE INN Vous serez enchanté de visiter la fameuse Place DENMAN 4proxi-: mité d’English Bay, au coin de Den- man et Comox. Les facilitéS& modernes del’Hdtel, du restaurant ‘‘ Treehouse”’ au 356. étage et du Centre d’Achat avec ses 22 boutiques, dont: UnSUPER-VA- _ lue,” une PHARMACI »- unBU REAU DE POSTE, etc...sont Aa VOTRE SERVICE - Votre Hote: Marc Alger, téléphone: 688-7711 - of Denman Place Inn 1733 COMOX ST. VANCOUVER, B.C. Tel:(604)688-7711 ent que le sens d’identité national de chaque fle en plein développement était directement affecté par chaque domaine de I’acti- vité humaine. On conseilla aux étudiants de découvrir comment les activités quotidiennes — af- fectaient l’opinion que les gens se formaient deleur pays respectifs et d’eux- mémes au lieu de chercher comment les habitants des fles considéraient ces su- jets au moment de leurs recherches. Chaque groupe a vécu une expérience complétement differente des autres: par exemple, les étudiants du groupe haftien ont d@ fai- re face Ades conditions physiques exigeantes. Le groupe de St-Kitts-Trini- té, ainsi que celui de Gua- deloupe-Martinique eu- rent l’occasion de pouvoir comparer deux fles: le premier découvrit de cu- Suite P. 15 LA GALERIE D’ART. DE BURNABY - Du 5 DECEMBRE JANVIER - - Peintures acryliques - par Ranjan Sen - - Fantaisies par Don Portelance et Marilyn Katz au 4 8 DECEMBRE 4 14h00 La troupe de Danse ‘‘ Bur- naby Mountain”’ - 15 DECEMBRE &..14h00.- + Les baleines avec Tamar Griggs - qui a collection- né des dessins et poémes sur les baleines, exécu- tés par des enfants, du- rant ces 4 derniéres an- nées - OE eI eB p-nwe PRCTALBet esse 1 ISH! ttt \ \WRBBceearn ie