ae | fide: - 4 Si j’ai bien compris, Bill 007 et son Brian chéri d’amour sont tombés d’accord [et non pas sur la téte] sur un programme d'aide aux pro- ducteurs de raisin. : Vous vous demandez ce qui leur arrive aux producteurs de raisin? Bon, et bien voila: les malheureux vont avoir du mal a surmonter les difficultés causées par |’accord de libre échange canado-ameéricain. Pour protester, ils ont commencé a _ boire leur propre vin. Pour éviter une hétacombe et au nom de la lutte contre |’alcoolisme, le gouvernement a décidé de refiler aux producteurs de raisin quelque 29 millions... [Attention, Tonton Ronald va faire la gueule!] Ce qui prouve une fois de plus, n’en déplaise aux mauvaises langues, quel’accord de libre échange est une bonne affaire pour tout le monde... Oncle Archibald SONDAGS L’accordde libre-échange canado- américain etl’eau (Suite) Yves Bajard répond a John Crosbie Le Soleil de Colombie publiait la semaine demiére, sous le titre «Rétablissons les faits», un article du ministre du commerce extérieur, M. John Crosbie. Cet article a valu au Soleil de. Colombie un coup de téléphone furax d’Yves Bajard. Yves Bajard dirige la société First Water- count System qui vent des outils de gestion de l’informa- tion sur l’eau. Aujourd’hui, il réagit en tant qu’ingénieur, hydraulicien, géo- logue et spécialiste de la gestion de leau depuis vingt trois ans, tant au niveau régional qu’aux niveaux inter- régional et intemational. - Vous dites que l'article de M. assujettie aux termes de l’accord... Vous dites: était assujettie... Oui, car M. John Crosbie a fait marche arriére. Depuis jeudi 28, la primauté de la loi canadienne sur les termes de l'accord a été rétablie. De méme, ils ont exclu l'eau des accords commerciaux (sauf |’eau en bouteilles ou en containers) et ils gnt bien fait! Pourquoi fallait-il le faire? Parce que |’eau n’est pas une marchandise. C’est un des éléments constitutifs de la vie avec la terre et |’air. Vous 6tes content alors... John Crosbie est truffé de contre veérités... -Quand on commence a -fournirdel’eau aun client, ilya une habitude, une jurispruden- ce: il est difficile voire impossible d’interrompre cette fourniture. Or, il est dit le contraire dans l'article. Deuxié- mement, M. John Crosbie dit que l'eau est une _ affaire environnementale et pas écono- ~ mique. C’est faux! L’eau est un facteur d’une énorme partie de notre économie. Agriculture, sidérurgie, etc., pas une industrie n’échappe a |’eau. De plus, l’eau est vendue aux Etats-Unis dans le cadre de l'accord de la riviére Columbia. ll me parait difficile de dire, comme le fait M. John Crosbie, que la politique fédérale de l’eau protége le Canada étant donné que la loi canadienne était Assez! Mais c’est un peu curieux. Tout cela ne peut étre que le résultat de pressions... __Lesquelles? Des pressions effectuées par les pros de la chose, des organismes comme Rawson Academy of Aquatic Signs qui a engagé des avocats internatio- naux. Mais la vraie question, c'est ca: pourquoi a-t-il fallu une telle pression pour que le gouvernement change d’avis? Vous semblez avoir une avait encore des intéréts dans Grand Canal (Projet qui vise a barrer la Baie James et €pomper l’eau vers les lacs qui serviraient de chateaux d’eau pour le Middle . Quest et la Céte Atlantique) avait dit que |’eau devait faire partie de |’accord de Libre échange. Maintenant qu’il _ yaeupression et que l’eau a été exclue de l’accord, M. Reisman vient de démissionner de son poste de négociateur. Je ne dis pas qu'il y ala relation de cause a effet mais les hasards concordent... Propos recueillis par Patrice Romedenne. i éponse. “a Depuis le début, j’ai |’impres- sion qu’ils ont fait attention ane pas excepter |’eau. A l’appui de ceci, des hauts fonctionnaires du Ministére de |’Environne- ment ont approché les négocia- teurs pour leur demander d’excepter l’eau. On leur a répondu: on n’a plus le temps. D’autre part, en janvier 1986, M. Simon Reisman, chef de la négociation, qui avait eu ou Bengladesh. Sen ARR ER EN gS OS demiére fois qu’on I’a apercu, Dacca, capitale a disparu. Heureusement, il a laissé un récit. Voyages, page 11.