re See OT TT | ceryreprye ‘Information dans le nouvel accord constitutionnel du 22 aoit Les Québécois craignent pour la Loi 101 «La Loi 101 est en péril,» ont lancé d’une seule voix de nombreux acteurs de la scéne politique québécoise a la suite du dévoilement du contenu de la Clause Canada. Tel que convenu dans |'entente constitutionnelle conclue le 22 aout dernier, les gouvernements sont attachés (et engagés dans la version anglaise) al’épanouissement et au développement des communautés minoritaires de langue officielle. e sont des mots trés dangereux, explique le politicologue, Léon Dion. Ce sont des mots nouveaux, qui exigent une responsabilité plus grande de la part des gouvernements.” Le Québec, croit Léon Dion, ne peut se permettre un tel “engagement” par rapport aux Anglo-Québécois. La portée de la Loi 101 en _ souffrirait grandement. Celle-ci, a lorigine, devait inscrire la primauté du fait frangais au travail comme sur la place publique québécoise, mais elle a vite regu du plomb dans l’aile avec les contestations judiciaires survenues dés son adoption en 1977. Mettre endangerla Loi 101 pourrait vouloir dire, entre autres, des reculs en ce qui a trait au francais, langue d’enseignement. Selon Léon. Dion, des actions en cour seraient probablement entreprises afin que les immigrants y~puissent-choisir la langue de leur choix enmatiére d’éducation alors qu’ence moment, ils sont contraints a prendre le chemin de l’école frangaise. “C’est le recul du fait francais” s’insurge le chef du Bloc québécois, Lucien Bouchard. Et du méme souffle, il ajoute, “on pourrait y voir un gain pour la contrepartie des francophones _ hors Québec. Mais, comme onl’a | fruit vu dans le passé, ce genre de modification porte a vrai dire peu aux communautés francophones.” _ Les Anglo-Québécois sur la sellette Qui gagne avec cette nouvelle Clause Canada? Les anglophones du Québec, rétorque le leader de |’unique parti nationaliste a Ottawa. “Ils ont déja les outilspoursedévelopper.Alors . en plus, la Constitution qui oblige les gouvernements ala promotion, parce que l’épanouissement et le développement c’est de la nature de la promotion, faut quandméme le faire dun moment ov la langue anglaise envahit tout a travers le monde!” poursuit Lucien Bouchard, ancien ministre conservateur. L’épanouissement et le développement, les Anglo-— Québécois “Vont déja sociologiquement et en plus, ils Vauraientjuridiquement,” estime pour sa part le politicologue Léon Dion, défenseur d’un fédéralisme renouvelé. Nul doute non plus dans l’esprit de Guy Bouthilier, porte- parole du Mouvement Québec frangais, qui représente une dizaine d’associations pro-souverainistes, dont la Société Saint-Jean- Baptiste. “Ledéveloppement, c’est déja fait, pourquoi en mettre plus?” Guy Bouthiliern’estpas trés tendre envers les fédéralistes qui, selon lui, ne cherchent qu’a réduire a néant le fait francais au Québec, sinonen Amérique. “Le jour ov ils aurontachevé laLoi 101, les gains obtenus par les francophones hors Québec vont petit a petit disparaitre. On va leur dire: rendez nous ce que nous vous avons donné.” Ces sorties des divers intervenants québécois font ruer dans les brancards |’association porte-parole des anglophones du Québec, Alliance Québec. “On essaie de susciter une atmosphere de pelr avec ces scénarios apocalyptiques” déclare son président, Bob Keaton. Mais les Anglo-Québécois n’ont-ils pas déja en mainles outils de leur développement? Cette question fait hurler Bob Keaton: “Grace a quoi? Aux lois peut- étre?” Le président d’ Alliance Québec -n’aime pas de toute évidence les comparaisons entre les anglophones du Québec et les francophones hors Québec. “J/ faut éviter les comparaisons. Ce n’est qu’unmoyenpour les nationalistes québécois, non pas d’aider la cause des francophones hors Québec, mais bien de diminuer les droits des anglophones.” S’il n’y avait qu’une seule comparaisona faire, ellesesituerait au niveau des droits, selon lui, puisque “on a besoin des mémes droits que les francophones hors Québec, ” dit-il, ensoulignant que la communauté anglophonea perdu 200 000 individus en 15 ans. D’aprés Bob Keaton, dans certaines régions du Québec, comme l’Estrie et la Gaspésie, les anglophones sont assimilés en bonne et due forme. “C’est comparable au sort de certains francophones de_ l’Ouest (canadien). Il y a de moins en moins de jeunes, les communautés sont en train de mourir.” Le pire.scénario Pour Bob Keaton, le pire scénario qui pourrait résulterde la Clause Canada est qu’une loi telle accepter la plus basse. R.A. Walker Premier vice-président Quest canadien Edmonton (Alberta) CN k ta AMERIQUE DU NORD APPEL D'OFFRES CN STABILISATION PAR ENROCHEMENT POINT MILLIAIRE 121.71(KM 195.85) DANS LA SUBDIVISION ASHCROFT Nature des travaux: Fourniture et mise en place d'un enrochement. Les personnes intéressées sont invitées 4 faire parvenir leur offre avant midi (heure avancée des Montagnes), le mercredi 9 septembre 1992 dans l'enveloppe pré-adressée fournie a cette fin. A ccompter du vendredi 27 aoiit 1992, on pourra se procurer les formules de soumission auprés de l'Agente ingénierie - Contrats, 16e étage, 10004, 104e avenue, Edmonton, Alberta; de l'ingénieur de la voie, 2e étage, 11717, 138e rue, Surrey, C.-B., (604) 589-6556;0u de 'Ingénieur de district, 145 - 3rd Avenue, 2e étage, Kamloops (C.-B.),.(604) 371-5435 et ce, contre remise d'un chéque certifié de 50 dollars (non remboursable) libellé au nom de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada. Les soumissions doivent étre accompagnées d'un chéque certifié equivalent 45% de l'offre ou d'une caution de soumission équivalent 4 10% de loffre et payable a la Compagnie des chemins de fer nationaux‘du Canada. Pour tout renseignement complémentaire: - d'ordre technique, communiquer avec M. E.V. Bojda,agent soutien technique, Kamloops (C.-B.) au (604) 371-5414. ‘ - sur les soumissions, communiquer avec Mme Diana L. Novak, agente de l'Ingénierie - Contrats, Edmonton (Alberta) au (403) 421-6382. La CN se réserve le droit de rejeter toutes les offres et ne s'engage pas a Le Soleil de Colombie que la Loi 178 sur l’affichage unilingue frangais au Québec, soit déclarée inconstitutionnelle. Méme s’il admet que la Clause Canada “ne change rien”, le président d’ Alliance Québec compte bien faire pressionsur Québec pour que la Loi 178 soit modifiée. Il ne rejette pas non plus le recours judiciaire si la solution politique échoue. Selon Bob Keaton, les nationalistes québécois oublient que la Clause Canada définit la société distincte et posséde une clause dérogatoire “c’est le Québec quil’a mise,” qui laisse le plein pouvoir 4 1’Assemblée nationale en matiére de culture et de langue. Pour le Mouvement Québec francais toutefois, le principe de société distincte n’est qu’une coquille vide. Pas suffisant, donc. “Nous nous considérons comme un peuple et non comme une société distincte.” A cela s’ajoute les craintes de Léon Dion en ce qui a trait au recours 4 la clause dérogatoire. D’abord, la clause dérogatoire n’est valide que pour cing ans et doit étre renouvelée 4 chaque fois. En plus, son recours n’est pas V’évidence méme, puisque l’Assemblée nationale devra en porter !’odieux chaque fois qu’elle . invoquera cette clause. “La derniére fois qu’onl’a invoquée, on s’est fait traiter de fascistes” laisse tomber Léon Dion, en faisant référence a la crise sur l’affichage unilingue frangais 4 |’automne 1988. Johanne Lauzon (APF) de santé dans leurs communautés. affecté(e). Canada Directeur(trice) régional(e) Services médicaux Santé et Bien-étre social Canada Ottawa (Ontario), Winnipeg (Manitoba) et Regina (Saskatchewan) (Ce concours peut servir A combler d'autres postes de méme nature ailleurs au Canada:) 79 300 $ - 93 200 $ Les titulaires d'une licence valide en médecine pourraient étre nommé(e)s a titre de médecins (salaire de 86 761 $ 4 111 560 $) Le défi consiste a piloter une Equipe de santé multidisciplinaire, travaillant en partenariat avec les premiéres nations en vue d'améliorer les conditions Vous aurez a planifier, diriger, organiser et contrOler le programme des services de santé aux autochtones inscrits offert par les Services médicaux, et ce, dans la province, ainsi qu'a gérer I'utilisation efficace des ressources financiéres, matérielles et humaines en conformité avec les objectifs et contraintes en matiére de politiques, de programmes et de budgets. Vous serez également chargé(e) de maintenir de saines relations avec les représentant(e)s officiel(le)s d'autres structures et ministéres fédéraux, provinciaux et municipaux, ol se manifeste un intérét mutuel au regard des services et des questions touchant la santé des autochtones. |i est aussi essentiel que vous mainteniez des liens fructueux avec tous les organismes et institutions des premiéres nations dans la province oU vous serez Ce sont des postes de cadre supérieur et vous ferez partie de |'é€quipe de la Santé nationale et du Bien-étre social. Pour y accéder, il vous faut un dipléme universitaire, de préférence en sciences de la santé, ou une combinaison acceptable de scolarité, de formation et(ou) d'expérience. Les exigences linguistiques varient selon le poste a pourvoir. Votre expérience doit comprendre une aptitude reconnue a gérer des programmes, idéalement dans le domaine des soins de santé, ainsi que du travail et des négociations avec des organismes professionnels, des organismes des premiéres nations et les gouvernements. Vous étes le type de candidat(e) que nous cherchons si votre bagage inclut un rendement professionnel et un leadership pleinement satisfaisants, de méme qu'un engagement total pour la qualité du service a la clientéle. Veuillez acheminer votre curriculum vitze avant le 18 septembre 1992, en indiquant le numéro de référence 92-EX-321-(W9F), a: Francine Krueger, agent principal de ressourcement Commission de la fonction publique du Canada 300, avenue Laurier Quest, Ottawa (Ontario) K1A OM7 Télécopieur : (613) 992-8918 Nous souscrivons au principe de |’équité en matiére d'emploi. ] This information is available in English. de la fonction p lig’ Public Service Commission had enrstoen of Canada Vendredi 4 septembre 1992