rs Expositions Une cinquantaine de carica- tures d’Albéric Bourgeois, té- moignant d’une époque révolue, ont été exposées au Musée des beaux-arts de Montréal en juin. Elles évoquaient la politique montéalaise, québecoise et cana- dienne des années 1925 a 1952. Albéric Bourgeois (1876-1962) Sous le titre Albéric Bour- geois raille la politique natio- nale, l’exposition a présenté des dessins publiés dans le quotidien montréalais La Presse. En guise d’introduction on pouvait lire dans le catalogue: “L’exposition vous invite a faire un tour d’horizon dans le passé. Vous rirez parfois et serez touchés par ces événements, ces élections, ces situations économiques et ces gréves qui ont bouleversé _ Ottawa, Québec et Montréal... et » qui ressemblent fort aux jours. que nous vivons présentement.” . Afin de faciliter la compréhen- sion des événements et de mieux saisir le développement de la politique, les oeuvres de l’exposi- tion sont classées selon certains thémes: les relations fédérales- provinciales, les moeurs électo- rales, quelques élections fédéra- les et provinciales, le vote des femmes, les problémes de Mont- réal et les taxes. La production de l’artiste sur ces sujets étant plus abondante pendant la pério- forment les cadres chronologi- ques de l’exposition. Parmi les politiciens mis en . évidence par le caricaturiste on remarque: Maurice Duplessis, Mitchell Hepburn, Adélard God- bout, Mackenzie King, R.B. Ben- nett, Alexandre Taschereau, Sir Lomer Gouin et Camilien Houde. On y rencontre aussi Mussoli- ni, Hitler, Staline et d’autres dans une partie de |’exposition intitulée “Le regard moqueur d’un Québecois sur la politique internationale”. Les oeuvres présentées sont © les originaux apportés au journal chaque jour. Ce sont des dessins exécutés rapidement pour ré- pondre aux exigences de la mise sous presse. Certaines indica- tions destinées a l’impression s’y trouvent encore. Le musée fera'circuler l’expo- sition en divers endroits du pays aprés la présentation initiale a° Montréal. Baptiste et Catherine (1924) Notes biographiques Bourgeois est né a Montréal en 1976. Ses humanités termi- nées, il fréquente les Beaux-arts. de dessins humoristiques_ . -de de 1925 a 1952, ces deux dates Il remporte le premier prix du Conseil des Arts en 1899, il poursuit ses études 4 Boston et débute comme caricaturiste au Boston Post. I peint les fresques de l’Opéra de Boston. Répondant aux pressions d’Israél Tarte, Bourgeois entre a ]’emploi de La Patrie, 4a Montréal, en 1904. Il crée pour ce journal Timothée et La Famille Citrouillard. Les taxes (1935) Son coup de crayon devient une arme pour Israé] Tarte dans son opposition 4 Wilfrid Laurier. Un an aprés, Bourgeois * se retrouve au service de La Pres- se, autre quotidien de Montréal, ob il erée une chronique illus- trée, Baptiste. Quatre ans plus tard, il dessi- ne Catherine et donne ainsi une compagne a Baptiste. Ces deux personnages vivront une gnulti- tude d’aventures pendant prés d’un demi-siéele. Baptiste illus- tre la ruse et l’intelligence du Canadien francais tandis que Catherine démontre la vivacité et le gros bon sens de sa femme. Outre son travail au journal, il écrit des revues: En roulant ma boule et La noce canadienne. En 1928, il ouvre un cabaret, “Le matou botté”. Une émission humoristique de son cru, “Joson, Josette”, débute a la radio en 1932, L’Université du Kansas, reconnaissant Ja valeur de I’en- semble de son oeuvre, lui décer- ne un “fellowship” en 1955. I meurt en 1962. > Le Soleil de Colombie, Vendredi 12 Aoat 1977 7 L’homosexuel(le): “La discrimination n’existe pas seulement sur la base de la race, de la religion. du sexe et des idées politiques ou philoso- phiques; elle existe également en raison de |’orientation sexuel- le”. C’est ce qu’a déclaré M. Alain Bouchard, psychologue, devant un groupe de parents d’homo- sexuel(le)s de Montréal réunis en assemblée derniérement. Si- tuant la question de l’homose- xualité sur un plan psycho- sociologique, M. Bouchard a imputé la responsabilité de nom- breuses difficultés rencontrées par les homosexuel(le)s aux réactions de la société hétéro- sexuelle qui, “malgré des appa- rences d’évolution, demeure en- core trés réfractaire 4 l’homo- sexuel(le)”, a-t-il ajouté. “Ainsi, par exemple”, de conti- nuer le psychologue montré- alais, “la condamnation encore trés forte de l"homesexualité au: Un étre humain discriminé Québec force la majorité des gai(e)s a vivre secrétement leurs affinités, se privant trés sou- vent, par le fait méme. de |’épa- nouissement et de la croissance psychologiques qu’apporte une relation amoureuse vécue au plein jour”. M. Bouchard, qui est égale- ment membre de ]’American ‘Association of Sex Counselors and Therapists (Washington), a souligné l'importance d’informer et d’éduquer le public hétéro- sexuel sur la question, mais aussi les homosexuel(le)s eux- mémes. C’est d’ailleurs dans cette optique que M. Bouchard a inauguré un nouveau service (Service d’Fducation et de Consultation sur l"Homosexua- lité - S.E.C.H., C.P. 245, suce. N, a Montréal) destiné 4 répondre aux questions que se posent hétérosexuels et homosexuels sur l’homosexualité. Nommez notre bébé! Le bébé baleine beluga, qui fait la fierté de Aquarium Public de Vancouver, est impa- tient de recevoir un nom. Pour obtenir un vaste choix de noms, Y' Aquarium Public de Vancouver a laneé un grand concours “Nom- mez notre bébé”. Pour participer au concours, écrivez votre nom, adresse et ~ numéro de téléphone sur une carte postale, le nom de votre choix, ainsi qu’une bréve explica- tion de votre choix. - Envoyez vos cartes postales a: “Nom de la Baleine” a s Le Soleil de Colombie 8218 rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 ‘ Toutes les suggestions seront jugées par Aquarium de Van- couver et l’aquarium se réserve le droit de choisir 4 son idée la procédure pour déterminer le gagnant. Le gagnant sera choisi * Parlons alimentation Un succés ! ya Le ministre fédéral de la Consommation, M. Tony Abbott, a déclaré que le public et les media d'information ont accueilli trés favorablement le program- me d’été intitulé ‘‘Parlons ali- mentation”. Ce projet du ministére vise 4 aider les familles d’immigrants, les ménages 4a faible revenu, les personnes fgées et les autoch- tones a tirer le meilleur parti de . leur budget alimentaire. Ce pro- jet, qui s’‘inscrit dans le cadre du programme du ministére de la Main-d’oeuuvre et de l'Immigra- | tion “La Compagnie des travail- leurs d’été”, emploie des équipes de jeunes travailleurs oeuvrant au sein de 30 communautés dans les provinces et les Territoires du Nord-Ouest. Les journaux locaux ont déja - consacré de nombreux reporta- ges au programme “Parlons alimentation” et, de leur cété, les stations de radio et de télévi- sion ont diffusé des entrevues et des messages d’intérét public. “Si l'on en juge par l’accueil enthousiaste que ce projet a recu, a déclaré M. Abbott, les gens s'intéressent beaucoup au domaine de I'alimentation. Je crois que le programme “Parlons alimentation” constitue un excel- lent moyen de fournir des ren- seignements sur |’alimentation aux personnes au en ont le plus besoin.” Les équipes de jeunes travail- leurs diffusent des renseigne- ments touchant les principes de nutrition, I’étiquetage des pro- duits alimentaires et les systé- mes de classement, les achats en vrac, la planification des repas, la conversion au systéme métri- que et diverses autres facettes’ de Yalimentation. I] s’agit sur- tout d'informer les consomma- teurs pour qu'ils achétent plus judicieusement leurs produits alimentaires. Chaque équipe est entiérement libre de livrer son message de la maniére désirée, compte tenu des ressources dis- ponibles et des besoins de cha- que communauté. Par exemple, 4 Prince Albert en Saskatchewan, il y a une ligne téléphonique d'information tous les jours entre 9h et 11h, ainsi qu'un spectacle de marionnettes a l'intention des enfants, sur le théme de la nutrition. L’équipe de Nelson, en Colom- bie-Britannique, a préparé pour la télévision une série d’émis- sions intitulée “Eating Better for Less” qui tient surtout compte des gens du troisisme 4ge. Ces émissions, enregistrées sur ban- de magnétique, passeront dans la collectivité au cours de l'hiver. A Saint-Jean, au Nouveau- Brunswick, I’équipe du ministére offre un programme d’activités physiques reliées 4 V’alimenta- tion et destinée aux enfants de:9: 412 ans. On y retrouve des cours sur les aliments de méme que A Yellowknife, I'équipe. des Territoires du Nord-Quest a créé un personnage, pour une émis- sion radiophonique, baptisé “Oz- zie, le hibou économe” qui donne de bons conseils sur les achats et le Guide alimentaire canadien. On tiendra bientét 4 Chandler, au Québec, une semaine compleé- te portant sur ]’alimentation - avec, entre autres, un défilé, un théatre de marionnettes, un festival de films sur les produits alimentaires et un rallye cyclis- te. Quant au groupe de Toronto, il offre des programmes d’éduca- tion aux personnes Agées et aux enfants des colonies de vacances avec la collaboration des centres communautaires locaux. Enfin, un grand nombre d’é- quipes de “Parlons alimentation” ont monté des kiosques: d’infor- mation dans les supermarchés et les centres commerciaux afin de renseigner le plus ae" gens, des jeux et des courses. .' | ‘‘' possible. par des juges qui n’ont pas - encore été désignés par l’aqua- rium. En cas d’ex-aequa, le gagnant sera tiré au sort. Le ler prix sera un voyage, dépenses payées, qui conduira l"heureux gagnant 4 tous les aquariums de la Céte du Pacifi- que, de Seattle 4 San Diego, ainsi qu’une carte de membre a vie 4 l’aquarium de Vancouver. Hausse de 14% Les bénéfices nets de Passurance chémage, payés au cours des cing premiers mois de 1977 se sont élevés 4 $1.914 milliard, ce qui représente une augmentation de 14% par rap- — port a la méme période en 1976, c’est ce qu’a annoneé Statisti- ques Canada, vendredi dernier. Neuf pour cent de cette aug- mentation sont difis a l’accroisse- ment des bénéfices hebdomadai- res moyens, et les cing autres pour cent proviennent d’une augmentation du nombre de semaines de bénéfices payés. Selon Statistiques Canada, 824,000 personnes’ environ étaient au chémage au mois de mai, et 725,000 d’entre elles recevaient des bénéfices de ché- mage, 16% de moins qu’en avril, mais 3% de plus qu’en mai 1976. 38% environ de ceux qui rece- vaient des allocations étaient fgés de moins de 25 ans. 878,000 personnes étaient au chémage, au mois de juillet, c'est ce que vient d’annoncer Statisti- ques Canada. Sur le plan des gréves et lockouts, des statistiques du ministére du Travail révélent qu'il s’est perdu au Canada, au cours de 1976, par Ja gréve et le lockout, 11,609,890 hommes - jours de travail. C’est un record. Cela inclut 830,000 hommes - jours perdus lors de la journée de protestation contre le pro- fédéral de lutte contre - gramme Vinflation, qui eut lieu le 14 octobre dernier