BN _ LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE . SA ——_— seg Ss ad a —— = % VOL. 13 No30 VENDREDI 14 NOVEMBRE 1980 A sa réunion mensuelle La S.H.F.C. féte ses quatre ans Lors du 3liéme Congrés dela F.F.C., M. Jean Riou proposa un plan d'action concernant la mise sur pied d'une société qui aurait pour but de voir 4 garder en filiéres, documents et photos envoyés par les franco-co- lombiens 4a la F.F.C. Cette proposition fut . adoptée a l’assemblée géné- rale et ainsi naquit laS.H.F.C Les objectifs de la Société Historique Franco-Colom- bienne sont de regrouper toutes les personnes intéres- sées 4 histoire des franco-: phones en C.B. A faire connaitre l’histoire par la publication de témoignages et recueillir des documents pour retracer l’histoire des premiers francophones dans l'Ouest, surtout en C.B. Lors de la réunion men- uelle de mercredi dernier, en plus de célébrer son quatri¢me anniversaire, un Présidente-Aline Tétrault- Kirkwood; Vice-Président- Jean Décarie-Desjardins; Secrétaire-trésoriére- Hu- guette Décarie-Desjardins; Conseillers- Blanche Lam- bert, Thérése Tétrault, An- dromaque Vaistis, Bernadet- Huguette DECARIE-DESJARDINS, te Chabot, Rose Heinekey, Pauline Boisvert, Alexandre Spagnolo.ct André Fiolat. Acette réunion était aussi présent, M. Jean Robert Faure, Attaché culturel du Consulat général de France. Catou Lévesque est tou- jours en communication avec M. Raymond Gingras, re- Du Secrétariat a I'Hotel de Ville M. Max Beck quitte son poste de directeur régional du Pacifique au département du Seerétariat d’Etat en janvier 1981. M.Beck occupait ce poste depuis 1978, Il était en charge de toutes les activités sur le territoire de la Colombie Britannique et du Yukon, dont: -Court de la citoyenneté; Aide aux arts;programmes de bilinguisme; multiculturalisme; droits de la personne et échanges d’étudiants. : M. Beck sera donc a partir de janvier 1981 en charge du ‘Comité du Plan de développement Social 4 T’Hotel de ville de Vancouver. Il remplace M. Maurice Egan. - __ M. Beck est certainement trés qualifié pour cette fonction’ puisqu’il a déja oeuvré dans différents secteurs sociaux, entre autre le “Crisis Center” et le “B.C. Association of Social Workers” Il fait aussi partie du “Advisory Committee on Native Affairs” et du “Refugee Cove Housing Co-op” De plus, M. Beck est l’'auteur de plusieurs publications ’ dont “Canadian Experiment: Opportunities for Youth”. M. Beck est parfaitement bilingue. Le Conseil de ville de Vancouver a bien choisi en la personne de M. Beck. SECOND CLASS MAIL - COURRIER DE 2e CLASSE I one. ‘ cherchiste au département de généalogie aux archives nationales du Québec. M.. _Gingras collabore étroite- ment avec la S.H.F.C. con- cernant les familles québé- SS quoises venues s’installer. dans !’Quest. Un des membres les plus actifs de la société est sans doute M. Alexandre Spa- gnolo, auteur de plusieurs articles déja parus dans le journal. LaS.H.F.C. est mainte- nant enregistrée au fédéral, ce qui lui permet de remettre des recus déductibles de SS Quelques membres du nouveau comité exécutif a i de la Société limpét lors de dons. ‘Les membres sont priés de ne pas manquer la pro- chaine réunion qui aura lieu mercredi, le 17 décembre a ThOOPM. Un buffet préparé par les membres sera servi a cette occasion. Si vous dési- rez d'autres renseignements ou aimeriez devenir membre, téléphonez a Catou Lévesque secréaire administrative de la S.H.F.C. depuis le début de son existence. Les bu- reaux sont situés au 9 ouest 879-3911. Broadway(coin Ontario) Tél. ‘No 0046 :25 CENTS Ingratitude de Peckford André PIOLAT Dans une _allocution, samedi dernier, a ]’Hotel Blue Boy de Vancouver, a l'occasion d’un diner dédié a la mémoire du défunt séna- teur Arthur Laing. M. William Rompkey, ministre du Revenu National, a traité M. Peckford , premier minis- tre de Terre Neuve, d’ingrat. Député fédéral de Terre- Neuve, M. Romkey a rappelé que depuis son entrée, dans la confédération en 1949, Terre-Neuve a vécu aux crochet du gouvernement fédéral qui, 4 coups de millions, l’a aidé a rétablir son industrie de péche, a construire des routes, des ponts, des hépitaux, etc.. Maintenant, dit-il, que le pétrole vient d’étre découver au large des cétes de Terre- Neuve, M. Pickford dit aux Canadiens “merci de nous avoir fait vivre pendant 31 ans, mais notre pétrole, ; notre richesse future est a nous et a nous seuls, ne venez pas nous demander de |’aide.’ Il ainvité son auditoire a les différences régio-- nalistes. “C'est seulement on partageant nos richesses | Youest, de l’est, de toutes les" parties du pays, que nous prospérerons et resterons unis” dit-il. ~ Le Sénateur Ray Perreault chef de file du gouvernement au Sénat, et représentant de la CB au sein du Cabinet, était présent avec son épou- se. Aprés avoir fait l’éloge du regretté Sénateur Arthur Laing, il a rappelé que le ministre Romkey, qui a été élu et réélu quatre fois dans son comté de Terre-Neuve, avait autant le droit de se présenter comme porte- parole de sa province que M. Peckford. Tant qu’aux doléances de M. Bill ils’est dit prét a le rencon- trer n'importe quand pour discuter de la légimité de ses revendications. Convention ay Crédit Social la constitution du premier ministre , d'aucuns pensaient que M. Bennett allait faire le procés du gouvernement fédéral. — IL. n’y a eu qu'une tempéte dans un verre d'eau. Et tous sont partis un peu décus de la prestation du premier minis- tre Bennett. Pour le Centre Francophone sur I'ile Granville L'A.C.F.C. entreprend des démarches L’Association Culturelle Franco-colombienne 1’A.C.P.C.) et son nouveau bureau annonce que des démarches ont été entrepri- ses pour la création d’un centre multi-média a Vancou- ver. Idéalement situé sur l'lle Granville, au milieu des nombreuses activités qui se déroulent a cet endroit, ce centre d'accueil pour franco- phones et francophiles se consacrerait 4 la promotion, la mise en marché et la diffusion. de produits cultu- rels canadiens et cela dans les deux langues officielles du pays. Ce Centre viendrait com- pléter ainsi les efforts du Centre Culturel Colombien jusqu’ici, en matiére de pro- motion et de diffusion. I] assurerait la meilleure renta- bilisation possible aux efforts des individus créateurs, des organismes et des promo- teurs-diffuseurs culturels, en leur offrant un cadre physi- que et des services adéquats. L’A.C.F.C. assumerait I'ad- ministration de centre dans un esprit de collaboration et d’ouverture sur les besoins du milieu francophone de Vancouver. Outre le fait que la com- ~ munauté francophone trou- verait l'occasion, a travers ses réalisations, d’exprimer son point de vue sur la vie canadienne, ce Centre ac- ceuillerait de facon toute particuliére les francophiles de l’Ouest et d’ailleurs, en encourageant l’expression et la diffusion du multi-cultura- lisme dans un contexte cana- dien. C’est aussi dans ce but que la Société utilisera, dans toute la mesure du possible les moyens techniques ex- ceptionnels qu’offrent les média: télévision, radio, ciné- ma, vidéo, ainsi que de nombreuses compétences in- dividuelles au niveau de lorganisation et des rela- tions publies. L’A.C.F.C. espére ainsi donner a si 2s efforts un rayonnement qui dépasserait le cadre régional et contribuerait a définir cette unité canadienne dont on a tant parlé. Sur I’fle Granville, ce Centre d’ Accueil et d’information francophone comprendra un café-foyer ot chacun pourra s'y retrouver, une salle poly- valente pour des représenta- tions théatrales et des spec- tacles, pouvant servir aussi bien comme studio de radio ou de télévision, comme de salle de _ projection de cinéma. ; Des salons d'exposition viendront compléter cet en- semble par des promotions d’Arts visuels et d’artisanat. ’ Ces salons pourront servir aussi 4 des événements com- me’ “Le Salon du Livre”, lancement de disques et autres foires culturelles et commerciales. On pourrait y présenter aussi des événe- ments d’intéréts communau- taires, des conférences, ect... ,. Nous pensons que l'on devrait trouver a ce centre, une garderie francaise, une “une rue du trésor” pour artistes et artisans cana- diens of ceux-ci pourront y développer leur clientéle. On devrait pouvoir aussi y trouver les journaux et les revues, les livres et les disques disponibles sur le marché canadien pour tous ceux qui s'intéressent a cet aspect de la vie canadienne. L’A.C.F.C. a récemment rencontré la direction de I'fle. —— et celle-ci souhaite que rojet soit poursuivi en vue de sa réalisation. Une consultation auprés de la communauté francophone s’étant avérée positive et encourageante, il reste a~ procéder au cours des semai- nes qui suivront a I’élabora- ciations auprés des instances gouvernementales. L'A.C.F.C. invitera bientét tous ceux qui lui ont témoi- gné son intérét jusqu’a pré- sent, face a ce projet, et le public en général, a devenir membre a titre individuel ou a titre d’organismes. Il-est possible d’écrire a l’adresse suivante: |’A.C.F.C. 122 W 19TH Ave ou téléphoner a -Mme Anna Hacoun- : Lutsky — (738-5480) le soir ou Paul’ — Fauvel (258-5610) le jour. es oh, it