Oe Oe ae ee SOOO et 8 Le Soleil de Colombie, vendredi 5 septembre 1980 Le projet de la F.J.C. Les jeunes franco- colombiens -en question Claude TRONEL La Fédération Jeunesse Colombienne se lance dans un vaste projet d’évaluation de ses forces. Comment vivent les jeunes franco-colombiens? Que font-ils? Participent-ils aux activités des - francophones ou non? Le but final du projetest de réévaluer l’action de la F.J.C. pour toucher encore plus de jeunes franco-colombiens. Pour cette étude, elle a confié le dossier 4 Jeanne Doré qui est chargée d’effectuer les recherches et de compiler les renseignements. C’est en collaboration avec les animateurs régionaux de la F.F.C., avec la F.J.C. et des bénévoles de la région que Jeanne Doré va pouvoir réaliser son étude. Par des questionnaires adressés aux jeunes franco- colombiens, mais aussi aux adultes elle entend obtenir ses données afin de savoir ou en est la jeunesse franco- colombienne. En plus de ces documents, il est prévu d’effectuer plusieurs séries d’entrevues. Ce projet de la F.J.C. ne vient pas seulement de démarrer. I] est préparé depuis quelques mois. L'idée a été soumise au Secrétariat d’Etat quia donné son accord pour financer ces recherches. _Une somme de $10,000 a d’abord été attribuée, a la- quelle est venue s’ajouter $20,000 pour une extension du projet. En plus de cette analyse des besoins de la F.J.C, Jeanne Doré travaillera éga- lement sur un tableau du milieu. I] consiste en une étude du milieu dans lequel les francophones évoluent... une recherche destinée a la fois pour la F.F.C. et la F.J.C. Pour ce qui est du dossier, tout devrait étre terminé fin février 1981. Pour le projet F.J.G., cela prendra un petit peu plus de temps. D’aprésla programmation de Jeanne Doré, on devrait connaitre les résultats finals vers le 30 mars. La recherchiste de la F. a C. compte beaucoup sur la par- ticipation des gens dans la yrovince pour pouvoir obte- Jeanne Doré, la recherchiste de la F.J.C. nir des renseignements... bien sir les animateurs de la F.F.C. et de la F.J.C. l’aide- sont dans sa cueillette mais eux-seuls ne suffiraient pas a l'élaboration d’un dossier sérieux et détaillé. La recherche est principa- \ement axée sur les question- naires.. Plus de 500 jeunes cranco-colombiens non membres de laF.J.C. rece- vront ces questionnaires ainsi que quelques 250 adul- tes environ, non regroupés dans des associations franco- phones. Les travaux sur le terrain ne font que commencer... jusqu’alorsil ne s’agissait que dela préparation de la recherche. Cette étude est un travail ~ de longue haleine. Au printemps 81, la F.J.C. pourra peut-étre réévaluer son action et revoir ses orientations pour le futur... mais ¢a, c’est pour dans 7 ou 8 mois; pour l’instant, il faut intéresser la population 4 ce projet car, elle aussi, est concernée au plus haut point. Et la, n’est pas le plus facile a réaliser. L'affaire Gauthier 4 Kamloops _ Suite de la page 1 Le Canada est bilingue. La Colombie britannique n’est, d’aprés sa législation, ni anglophone, ni francophone, puisqu’aucun texte sur les langues n’est enchassé dans la législation de la province. Or, d’un autre cété, M. Bennett déclare: “Mon gouvernement garantit Véducation des francophones de notre province dans la langue officielle de leur choix” (Mai 80 4 Montréal). Il est aussi écrit dans un texte du ministére de |’édu- eation de Victoria. “Le programme-cadre du fran- cais a été élaboré par le Ministére de l’Education en tenant compte de la politique du gouvernement provincial offrant aux parents la possi- . bilité de choisir, comme langue d’institution pour leurs enfants, une des deux ~ langues officielles.” D'aprés ce document, il ya donc 2 langues officielles en Colombie britannique, le frangais et l'anglais... dans ce ¢as M. Gauthier a raison! Alors pourquoi le gouver- nement de M. Bennett est si réticent a inscrire les droits linguistiques dans la consti- tution s'il reconnait implicite- ment l'anglais et le francais comme langue officielle? C’est en 1901 qu’on pro- clame la premiére Loi sur la protection de l’enfant. De- -puis lors, la société a beau-. coup modifié son attitude envers l'enfant et la famille. Il est sir que nombre des mémes problémes subsis- tent, mais on a trouvé de nouvelles. réponses a ces problémes et de nouvelles Suite de la page 1 ; Nous avons plus d’espace. Les gens se sentent plus a Vaise, lorsqu’ils choisis- sent leurs livres.” Effectivement, dans les anciens locaux tout était dans la méme piece, librai- rie et bibliothéque, grou- pées ainsi que les bureaux! “Tl y a deux ans - ajoute Janice - on a commencé avec une boite de livres... et puis petit a petit, en vendant ces livres, on ena acheté d’autres et c’est comme ca que l’on a pu monter cette bibliothéque et cette librairie.” théque compte environ 2,000 livres; quant aux ouvrages de la librairie, ils sont plutét récents pour la plupart et moins dispendieux que dans les autres librairies de la région. En fait, a Victoria, il n’y a pas beaucoup d’endroits ot il est possible de se procurer des livres en francais... il y a l’universi- té qui posséde quelques livres en francais mais seulement destinés aux étudiants, et puis la biblio- théque municipal avec qui le club de Victoria oopére. En plus de cela, ily a quelques librairies qui vendent des livres fran- cais, mais seulement des gros tirages; iln’y a pas réellement un choix inté- ressant. “Ce qui est bien -expli- aue Janice- c’est qu'il y a La nouvelle librairie de Victoria Aujourd’hui, la biblio- un va et vient constant... plus de 50 livres sont constamment en circula- tion, pour la bibliothéque.’ Le club canadien- francais de Victoria regroupe 300 membres...” et le membership conti- nue d’ augmenter” précise Janice. Les groupes trés actifs du club sont la chorale du groupe de danse folklori- que et la section artisanat. Bien que 1’été le club soit au ralenti, mais malgré cela, il y a beaucoup de visiteurs, des gens de passage. Pour ce qui est de la bibliothéque, il ne fait aucun doute qu'elle cor- respond a un besoin. “D’ailleurs - dit Janice- il y ‘a méme deux bucherons francophones du nord de | Vile qui, lorsqu’ils descen- dent a Victoria, a peu prés tous les 4 mois, passent a la bibliothéque et la librai- rie et repartent avec une trentaine de livres.” Liinscription 4 la biblio- théque est gratuite... il suffit que les intéressés envoient leur adresse. L’inauguration officielle de ce nouveau centre se fera dans le courant du mois de Septembre... bien que Janice ait envoyé plus: de 700 cartes pour préve- nir les gens de ce déména- gement, il faudra encore quelque temps pour que tous les habitués pren- nent le chemin du 1035 de Vavenue Pandora. HE 383-5335. r Voici les étapes de Il’af- faire, selon M. Gauthier lui-méme: “Aprés plusieurs semai- nes d’observation, j'ai dé- cidé de mettre mon plan a exécution. En premier lieu, pour combattre le parcométre, j’avais besoin d'un billet de sta- tionnement. C’est ce que je fis samedi, le 29 décembre 1979; j’ai stationné mon auto dans le centre-ville mais en un endroit qui ne nuirait ni a la circulation ni aux affai- res. Le 29 décembre, étant une journée de la temaine entre Noél et le Jour de l’An, vous pense- riez que les préposés étaient en congé. Vous avez tort, la période écou- lée, le préposé a placé ce fameux billet sur le pare- brise. : Bref, un exposé des étapes qui suivront; pour le 30janvier 1980, je devais faire parvenir le réglement de cette contravention. N’ayant pas réglé la note un avis m’avise de passer a la Cour le 29 avril. Puis le 10 juin, un huissier me remet une convocation pour le 8 juillet. Celle-ci je me pré- sente devant la Cour pour plaider “non coupable”, et le procés sera remis au 26 aot 1980. Le 26 4 9heures, je suis prét a défendre. mes “droits”. Le Juge fit la lecture de la contraven- tion pour la XXX fois et la XXX fois, je répéte: “non- coupable”, mais cette fois en francais. Puis un premier témoin, le prépo- sé relata la tenue du billet etc... Le Juge me deman- da, s'il avait question. Aucune votre Honneur. Un autre témoin, le sur- veillant immédiat du .préposé, celui-ci présenta un document a l’effet que j étais bien le propriétaire de “l’auto-coupable”. Aucune question, Votre Honneur; puis finalement un troisiéme témoin, un technicien de I’office de la ’ circulation confirma qu’a Vendroit ot l'auto fut stationnée était bien un endroit contrélé par le ...selon M. Gauthier parcométre. Votre Honneur aucune ques- tion... Puis le Juge me demanda de me défendre... , En francais, je débute par dire: ‘Non-coupable, Votre Honneur, et je référe,” 4 ce moment le Juge m’interrompe pour me dire qu’en Colombie britannique, il n’y avait pas de Cour bilingue... alors je continue ma phra- se mais en anglais. “In putting money in a par- king meter, I become a “consumer” and in accor- ‘dance to the Consumer Act: merchandise has to be in the two official — languages of this country, that is in English and in French. parking meters across this country are not.” Le Juge s’adressa au _ prosecuteur, qui n’avait aucun commentaire a faire. Le Juge me condam- na & payer $15.00 ou a défaut un jour en prison. Je ne paierai pas l’amende de dire au Juge. Fin de la session.” facons d’offrir des serrrvices. Ces réponses et services comprennent des statuts, tels la Loi sur les écoles, la Loi sur les relations fami- liales et la Loi sur les installations de soins commu- nautaires ainsi que toute une gamme de services sociaux et de santé axés trés précisé- ment surl’enfant et sur la — famille. Depuis 1901, la Loi sur la protection de l’enfant a été modifiée a plusieurs reprises, mais ces modifica- tions ne cadrent plus avec les nouvelles attitudes; de plus, la loi actuelle contient des articles caducs. La nouvelle loi apporte des modifications d'importance a la portée de la loi actuelle. Nouvelle loi de l'enfant et de la famille ¥ C’est toujours la sécurité et le bien-étre de l’enfant qui priment; cependant cette loi dépasse Yattitude classique de considérer |’Etat et les parents en tant qu’adver- saires dans le processus de la protection des enfants. Elle dispose que les parents et Etat doivent travailler de concert pour maintenir l'inté- - tration. milieu minoritaire. octobre. PLUS TOT POSSIBLE grité de la famille et pour partager la responsabilité des enfannnts qui ont des problémes ou des besoins spéciaux. Cette disposition refléete la nouvelle attitude du Ministére dans le travail qu’il accomplit auprés des familles et des enfants. Le ministre des ressources humaines, Mme McCarthy Le seul hebdomadaire de langue frangaise en Saskatchewan L’EAU VIVE est a la recherche d’un[e] Reporter-photographe — responsable de la correction des épreuves. f — responsable d’administrer et améliorer le | réseau de correspondants déja existants. § — responsable de la couverture des principaux f événements francophones de la province. & L’expérience en journalisme serait un atout. # L’entrée en fonction est prévue pour le début 4 Mu::sieur Rolland Pinsonneault, président Les Publications Fransaskoises Ltée 200-20e Avenue Est, Regina, Saskatchewan S4N 136 © — responsable a bréve échéance du ‘contenu rédactionnel du journal compte tenu des — _ priorités établies par le Conseil d’adminis- § Le(la) candidat(e) doit posséder de solides | ‘netions de francais parlé et écrit et doit étre en # mesure de se débrouiller en anglais et en § photographie tout en s’adaptant vite dans un § Le salaire sera établi selon les qualifications et | l’expérience du candidat(e). : #LES CANDIDATS DOIVENT FAIRE PAR- @ . VENIR. LEUR CURRICULUM V:TAE LE } A: précise que le bill 45, la nouvelle loi sur les services & l'enfant et a la famille, ainsi que les notes explicatives traitant de la portée de cette nouvelle loi, sont disponibles auprés du Ministéere des ressources humaines. in Dg 2e a Ei suey ie yh gy Te ak Ss oes a ‘ ‘i ¢ . i diesliabiaseidihiins saciieaicbcisne Cee aisha cuit dak Wis tk ae * ae