12 _Le Soleil de Colombie, vendredi 6 juillet, 1979 “Tes Beaux Dimanches” Le samedi 7 juillet & 20 h 30 a |'émission Cinéma canadien télévisée a la chaine francaise de Radio-Canada, on présentera le film /es Beaux Dimanches, une étude de moeurs réalisée par Richard Martin, d'aprés la piéce de Marcel Dubé. Les prin- cipaux interprétes sont Jean Du- ceppe, Catherine Bégin,- Denise Filiatrault, Gérard Poirier et Yves Létourneau. Joseph-Victor Primeau, hom- me d'affaires arrivé, s'est instal- Les Beaux Dimanches lé avec sa femme Heéléne et sa fille Dominique dans une maison cossue en banlieue ou il re- coit volontiers. Pour passer .le temps, on boit, on flirte, on se dit ses quatre vérités. Pendant ce temps, Dominique connait sa premiére grande déception alors que son amant, un 6étu- diant qui l’a rendue enceinte, exige d'elle qu'elle se fasse avorter. La critique a loué |'interpréta- tion des comédiens et les ef- forts du réalisateur pour échap- per au genre théatre filmé. Sous le titre général l’Aven- ture de I’art moderne, on pourra voir aux Beaux Dimanches, a compter du 8 juillet a 21 h 30, a la télévision de Radio-Canada, une série de quatre magnifiques documentaires d'une heure réa- lisés par André Parinaud, assis- té d'Antoine Lassaigne, avec la participation des spécialistes de l'art que sont: René Huyghe, Jean Cassou et Jacques Lassai- gne. Les auteurs des textes de cette fascinante série sont An- dré Parinaud et Carlos Vilardebo et les commentaires d'André Parinaud sont dits par Michel Beaune. Les titres des quatre émis- sions sont les suivants: /e Fau- visme (8 juillet); /e Cubisme (15 juillet); /e Surréalisme (22 juillet), et /'Abstraction (29 juil- let). ; Pour raconter l'aventure de l'art moderne, faut-il savoir quand commence cette aven- ture? C’est-a-dire bien détermi- ner a quel moment I'art, quittant les formes classiques, change de bord et se transforme en une expression nouvelle, non recon- nue. Ce passage se fait assuré- ment lorsque les artistes ces- sent de regarder le monde — TOSSED TF F objet ou le sujet quiils pei- gnent — comme une entité a re- produire avec le plus d’exacti- tude possible. Les derniers qui portent sur la nature ce regard teinté d’ob- jectivité sont les Impressionnis- tes. C'est donc aprés eux que l'on peut situer le début de la- création artistique moderne. «Le fauvisme, entre 1903 et 1907, constitua la premiére ré- volution de l'art moderne. Le nom de fauvisme fut attribué a ce mouvement par le critique Louis Vauxcelles au Salon d’au- tomne de 1905. Plusieurs grou- pes appartenaient au fauvisme. L'atelier de Gustave Moreau, qui regroupait Marquet, Manguin, Camoin, Jean Puy et Matisse; l'atelier de Chatou, avec Derain et Viaminck; l'atelier du Havre: Othon Friesz, Duy, Braque et quelques indépendants, dont Van Dongen, Chabaud et Seys- saud. Rouault rejoindra le mou- vement en 1905. «Le fauvisme se caractérisa par une explosion de couleurs vives et une liberté dans leur choix, allant jusqu’a la transpo- sition: arbres violets, maisons vertes, sol rose... Cette exalta- tion ne dura que quelques an- nées, |'influence de Cézanne ra- menant l’art a des soucis de forme.» inet Roumcsise ot ki oot tL? bor ty Directement du Saguenay-Lac-St-Jean Les Championnats du monde de canoé-kayak célébrent cette année leur trentiéme anniversai- re puisqu'ils furent inaugurés en 1949, en Suisse, et pour la pre- miére fois de leur histoire ils se dérouleront a |'extérieur de l'Europe. En fait, ils vont avoir lieu & Desbiens et a Jonquiére — dans cette belle région du Saguenay-Lac-Staint-Jean — du ter au 8 juillet. Une compétition de |'impor- tance de ces championnats du monde ne pouvait absolument pas laisser indifférente la télé- vision de Radio-Canada. Elle sera donc présente sur les lieux durant toute cette pé- riode afin d’en rendre compte dans ses moindres détails. Deux émissions sont donc pré- vues au cours de la fin de se- maine, soit les samedi 7 et di- manche 8 juillet entre 14 et 18 heures. Au cours de ces huit heures d’antenne, les champion- nats du monde se partageront le temps avec les Jeux Panaméri- cains qui se dérouleront, en mé- me temps, a Porto Rico. Les épreuves de descente en eau vive, qui auront lieu a Des- biens, seront couvertes sur film et un réSumé en sera présenté lors de I'émission du samedi aprés-midi. On y intégrera égale- ment les événements culturels devant entourer ces champion- nats du monde. Le slalom, en revanche, bénéfi- ciera (a Jonquiére) d'une couver- ture électronique et tous les mouvements des athlétes seront scrutés par pas moins de neuf caméras réparties dans deux cars de reportage. Les réalisa- teurs Jacques Viau et Jean- ‘Voler”’ (des origines a 1909) A compter du 8 juillet a 20 h 30, dans le cadre des Beaux Dimanches, les téléspectateurs qui se passionnent pour les in- ventions humaines et la techni- que auront le plaisir de voir une série en sept épisodes intitulée: l'Histoire de l’aviation. pert Peo ee | ais okt ak ee tn S ‘Claude Houde auront également a leur disposition un ralenti, un synthétiseur d’écriture et trois magnétoscopes qui permettront l'enregistrement des épreuves du vendredi 6 juillet et de la matinée du samedi 7. Les commentaires seront ceux de Lionel Duval et Jean Pagé, aidés dans leur travail par l'analyste Gilles Fortin. De plus, sur |'écran apparaitront les temps tournants de chaque con- current de méme que les diffé- rentes pénalités. Une trés forte participation Ces championnats du monde prennent la suite de ceux qui se déroulérent a Skopje, en You- goslavie, en 1975 et a Spittal (Autriche) en 1977, et dans la majorité des pays membres de la Fédération internationale, on a noté un trés grand engoue- ment pour ces compétitions. 22 pays seront représentés a Desbiens et 4 Jonquiére et ce sont prés de 400 athlétes, hom- mes et femmes, qui se dispute- ront les médailles et les places d'honneur dans les différentes catégories inscrites au program- me. Comme nous l'avons déja dit, ces championnats du monde se déroulent en deux parties trés distinctes: la descente de rivie- re en eau vive et le slalom. Pour la descente, il s’agit d’un parcours naturel d'une longueur minimale de trois kilométres que les participants s'efforcent de franchir dans un minimum de temps en évitant les accidents, notamment chavirer ou buter sur un obstacle. Quant au slalom, il s’agit éga- lement d'un parcours naturel, mais de 800 métres seulement, jalonné de 25 a 30 «portes» for- Ces films ont été réalisés pour la Télévision frangaise par Daniel Costelle et Claude Bou- yer, a l'aide de documents ex- ceptionnels comme de vieux a-. vions conservés et les témoi- gnages des derniers survivants de |’époque héroique. Ces do- cumentaires remarquables dans leurs plus petits détails ont de- mandé deux ans de recherche et de travail et un mois de tour- nage. es eh eta % aan neifnentt Jo Od? Sus aattie GE Fe Aiea pt bytes RT Be Oe Me ED | a! > BUIGLY mées, chacune, de deux piquets suspendus. Les concurrents doivent les franchir dans un ordre et un sens déterminés, en évitant les fautes et les accidents et ce, dans le meilleur temps possible. Le concurrent doit éviter aussi d’accumuler des points de pé- nalité qui sont attribués quand il touche des portes, ou encore en passant a |’extérieur, ou en- fin en les franchissant dans le mauvais sens. Parmi les grands favoris de ces championnats du monde, on retrouve les 6quipes des Etats- Unis, de la France, de la Répu- blique fédérale d’Allemagne et également du Canada qui pos- séde de trés belles chances de se distinguer. Le canoé-kayak: un sport dif- ficile et spectaculaire, que la télévision de Radio-Canada fera certainement découvrir a grand nombre de sportifs. Georges Seltzer | L’équipe de Radio-Canada Chet de mission: Marcel Emard Réalisateurs: Jacques Viau et Jean-Claude Houde Commentateurs: Lionel Duval - et Jean Pagé Analyste: Gilles Fortin Directeurs techniques: Jean-Guy Fleurquin et Serge Riendeau Pointeur: Pierre Murphy Assistantes: Suzette Béchard et Monique Leclerc “3 ' op - es fpr 25 ~~ “ Be Pit = ag - i ae . powe + we we me = — = Composée de sept épisodes, cette série porte sur les the- mes suivants: Vo/er (des origi- nes a 1909); /e Temps des esca- drilles (1910 & 1918); la Traver- sée de /'Atlantique (1918-1927, l'exploit de Lindbergh); /es Rou- tes du ciel (Mermoz); D’une guerre a /'autre (1936-1941); le Ciel en feu (1941-1945, les bom- bardiers sur |'Allemagne); /e Mur du son (1945-1960, du Mes- serschmitt au Concorde). L’émission du 8 juillet, la pre- miére de cette fascinante série, traitera d'un réve vieux comme le monde envieux des oiseaux. Du légendaire Icare a Clément © Ader (le premier a avoir un ins- tant quitté le sol), en passant par Léonard de Vinci, l’humanité n'a jamais cessé de vouloir vo- ler. Mais c'est avec Orville Wright, qui réussit vraiment a voler en 1903, que commence l'histoire de l’aviation. Puis ce sera Ferber Santos Dumont et enfin Blériot, vainqueur de la Manche. On entendra, au cours de |'é- mission, des témoignages émou- vants comme celui de Maurice Tabuteau (mort depuis le tourna- ge de l'émission) qui ressuscite- ra l'ambiance de cette époque historique. ag 95 & ngiigooxs 2 ¥ ee s #34 > BRD 290 Pes cam