tt tI tt tt Ne smc tt et I tt na nn ee a en ee = NOUVEAU BUDGET Ottawa (APF) -La fédération des femmes canadiennes-frangaises change d’orientation. L’organisation féministe consacrera a l’avenir plus de 40 % de ses ressources financiéres entre ses 25 groupes régionaux. Une soixantaine de femmes partout au pays ont entériné ce virage lors d’un congrés d’orientation qui s’est déroulé 4 Ottawa. “Nous avons tout réexaminé, en retoumnant le moindre caillou” selon la présidente, Ghislaine Foulem. Le dernier grand congrés d’orientation avait eu lieu il y a plus de dix ans. Dans le passé, la Fédération consacrait une grande partie de son budget au financement de sa revue “Femmes d’action”, 4 l’organisation de réunions et 4 ]’administration. Les contraintes budgétaires imposées par le gouvernement fédéral obligent la FNFCF a changer son fusil d’épaule. De 15 % qu’il était, le budget consacré aux services aux groupes membres des régions passera 4 42 % 4 |’avenir. revue “Femmes d’ sae devra s’autofinancer d’ici 1999 et on explore présentement la possibilité de s’associer avec |’entreprise privée pour la production de cette revue. Elle pourrait toutefois disparaitre dés l’an prochain, si le gouvernement fédéral décide de couper radicalement le budget de la fédération. La fédérations’est également dotée d’un énoncé sur les buts de sa mission. Elle continuera de défendre les droits et les intéréts . des groupes de femmes francophones en milieu minoritaire et elle ouvrira ses portes a tous les groupes de femmes: handicapées; lesbiennes; noires; arabes; etc. Selon un sondage national réalisé en 1994 par la Fédération, plus de 40 % sont agées de 26 a 45 ans. Environ 58 % d’entre elles ont une éducation postsecondaire et plus de 60 % se disent féministes. Lamoitié gagnent25,000$ oumoins. La santé, |’éducation et la situation (Bee le début, les francophones, les Acadiens et les Acadiennes du Canada contribuent et participent a Vessor de leur pays. Si le passé est souvent garant du futur, Pavenir de nos communautes dépend de notre volonteé, a tous et a toutes, de poursuivre un meme objectif. L-avenir de notre pays, ¢ est aujourd bui quil nous faut le batir. Diane Cdté est la présidente de la Féderation des francophones de la Colombie-Britannique. Trés engagée dans le milieu francophone depuis 14 ans, elle a contrioué, entre autres, a divers comités de concertation visant le développement culturel des francophones de la Colombie-Britannique. Eile pourrait nous entretenir longuement des perspectives d’avenir du million de francophones et d’Acadiens vivant a l’extérieur du Québec... et surtout des Franco-Colombiens et des Franco-Colombiennes. «L‘avenir s'annonce tres prometteur. En effet, nous venons tout juste d‘adopter un plan de développement global qui constitue une premiere et une veritable orientation pour Vensemble de notre communaute. C'est encourageant, parce que l'avenir nous permet d’entrevoir des résultats concrets dans plusieurs dossiers. La croissance et la stabilité, la formation des ressources hbumaines, le reseautage de nos communauteés, le développement de nouveaux partenariats ne sont que quelques exemples d'enjeux auxquels nous nous attaquerons. De plus, les dossiers de la culture et de la fierté seront au sommet de nos préoccupations.» Une initiative des communautés francophones et acadiennes du Canada économique personnelle sont les trois grands défis personnels identifiés par les femmes dans le cadre de ce sondage. La Fédération féte cette année le80iéme anniversaire desa fondation. LES ELEVES ACADIENS NE SAVENT PAS ECRIRE AU SECONDAIRE Ottawa (APF) -Une vaste 6tude réalisée auprés d’environ 7,000 éléves de la 9iéme année de la Belgique, de la France, du Québec et du Nouveau-Brunswick, indique que les jeunes Acadiens ont de gros problémes en rédaction. ls ont obtenu une note globale de 59,4 % aux épreuves de rédaction et de 48,1 % aux épreuves a choix multiples. L’épreuve de rédaction constituait la premiére mesure de la compétence des éléves. Elle ne comprenait qu’un seul sujet, le méme pour tous, etétaitcorrigéea partirde 11 critéres. Les éléves acadiens ont montré ici de grandes faiblesses en orthographe, ponctuation, lexique et syntaxe avec une note de 51,5 %. Mais les faiblesses sont plus grandes encore pour tout ce qui se rapporte a la qualité du texte, comme ’intérét du contenu, la richesse du vocabulaire et la diversité de la syntaxe. Ici, la note tombe a 38,3 % ! Les 6preuves formelles a choix multiples, qui visaient 4 déterminer les connaissances et le savoir-faire des éléves, ontétéle chemin de croixdes éléves acadiens. Ils ont obtenu 51,5 % en grammaire et en orthographe; 39,8 % en lexique; 42,4 % en syntaxe et 57,3 % en texte. En rédaction et dans les épreuves formelles, les filles ont obtenu des résultats supérieurs & ceux des garcons. Cela est également vrai en France, en Belgique et au Québec. Les éléves québécois ont obtenu un résultat global de 69,6 % en rédaction et de 60,7% aux 6preuvesa choix multiples. Ils se classent au troisiéme rang, derriére les Francais, qui ontobtenu 68,7 % en rédaction et68,2 % auxépreuves achoix multiples. Les Belges sontau premier rang avecune note de 70,7 % en rédaction et 68,7 % aux épreuves a choix multiples. Au ministére de I’Education du Nouveau-Brunswick, on est trés surpris des résultats. La surprise ne vient pas tant du fait que les éléves acadiens se classent au Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 17 novembre 1995 - 4 dernier rang, mais plutét de la trés grande différence entre les résultats du Québec et du Nouveau-Brunswick: “On se questionne”, admetM. Eudore Lavoie, quiestresponsable de l'évaluation et du perfectionnement au ministére. La formation des professeurs n'est pas en cause, dit-il, pas plus que les outils pédagogiques a la disposition des éléves. L’échantillonnage est représentatif de la population étudiante acadienne puisque pas moins de 1,743 éléves de 9iéme année, sur une possibilité de 3,000, ont passé les épreuves. Alors quoi ? M. Lavoie pense que le contexte socio-culturel peut expliquer ces résultats désastreux, mais il dit que le ministére de Education ne s‘arrétera pas a ce seul facteur “pour ne pas se trouver une excuse.” Il ajoute toutefois que dans certaines régions du Nouveau-Brunswick, notammenta Caraquet, a St-Quentin et Kedgwick et 4 Edmundston, les résultats pourraient fort probablement se compareravecceux obtenus par les éléves du Québec. Méme lors des tests provinciaux, dit- il,une région comme St-Quentin dans le nord fait meilleure figure que Moncton, dans le sud-est. GAGNEZ AVEC AIR CANADA - DEUX BILLETS POUR TOUJOURS DU 16 OCTOBRE AU 15 DECEMBRE, PARTEZ AVEC AIR CANADA ET VOUS POURRIEZ GAGNER DEUX BILLETS POUR TOUJOURS! Il y ade l’excitation dans l’air avec le concours DEUX BILLETS POUR TOUJOURS d’Air Canada. Vous pourriez gagner ce que tout un chacun a toujours révé: un voyage pour deux, pour n’importe quelle destination Air Canada, chaque année, et pour toutes les années a venir. 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Certaines conditions s‘appliquent. Les gagnants devront répondre a une question réglementaire d’arithmetique. Le reglement complet est offert sur demande en écrivant a \'adresse suivante : Concours DEUX BILLETS POUR TOUJOURS d’Air Canada - Vancouver, McCann-Erickson, 355, rue Burrard, bureau 1000, Vancouver (C.-B.) V6C 3H2. Valeur moyenne approximative du prix: 60000$. Tirage sous la surveillance de Price Waterhouse. BIENVENUE DANS NOTRE MONDI A | R Gc A N A D A Ge) re Price Waterhouse @