page 12 Les Etats Generaux du Canada frangais Depuis la derniére assemblée générale des Etats Généraux du Canada Frangais, tenue a Montréal, fin novembre 1968, un travail de ré- conciliation trés animé a été entrepris. L’on se rappellera qu’il n’y avait pas eu unanimité d’opinion entre les délégués du Québee en général et ceux des autres provin- ces. Une tendance de plus en plus indépen- dantiste avait marqué les résolutions émanant des ateliers de travail; la résolution de prin- cipe doptée 4 la premiére séance pléniére était aussi ambigue aux yeux des minorités qu’elle était claire aux yeux de ceux qui avaient pré- sumé de l’indépendance politique du Québec. Depuis, de part et d’autre, il s’est fait un examen des procédures, responsables, en som- me, du ecaractére d’unanimité que devaient prendre ces assises. Des groupes de certaines provinces étaient méme sur le point de se reti- rer en signe de protestation. Selon ces derniers, on les avait invités 4 1’effet de les prendre a témoin de la fragmentation du Canada. D’au- tres prirent une autre attitude; ce fut celle des délégués de la Colombie Britannique. Le Québec, 4 notre point de vue, est le seul élé- ment-force d’importance du Canada francais. Les priorités du Québec sont possibles d’at- teinte grace au levier du seul gouvernement dont les Canadiens frangais aient le contrdle. Ce gouvernement est de plus en plus au centre des aspirations du Québec frngais. C’est une orientation qu’il faut plus chercher 4 com- prendre qu’a craindre. C’est pourquoi les délégués de la Colombie Britannique se sont accordés sur le sens d’une déclaration collective invitant 4 chercher une nouvelle formule de procédures permettant des expressions d’opinion partagées et pouvant étre réconciliées. ASSURANCE VIE L’APPEL Avril 1968 New York Life vous renseigne ! FONCTIONS IMMEDIATES: Que devez-vous faire lorsqu’un membre de la famille meurt? En premier lieu, vous procurer un certificat de décés. Lorsqu’une mortalité survient 4 V’hépital ou que le médecin est présent 4 la maison ce certificat est habituellement complété. Si la cause de la mortalité est apparente habituellement le médecin de famille rempli le certificat de décés méme s’il est absent au moment de la mortalité. Toutefois, si la cause n’est pas apparente, une enquéte peut étre nécessaire et méme une autopsie. Dans le cas d’une collision fatale sur une route isolée ou un examen immédiat est impossible, on peut exiger une autopsie et le certificat de décés officiel est suspendu. La mortalité dans ce cas peut étre un résultat de l’accident ou une attaque au coeur, ceci doit étre déterminé. Le permis d’enterrement peut étre obtenu par le bureau du coroner. Toute bonne maison funéraire saura vous guider dans la marche 4 suivre en ces pénibles moments. Le mois prochain nous vous donnerons les détails de certains points légaux qui vous sont indispensables. Don Rogers, New York Life Assurance PP PAA 1NNNNOnrrmrr~+smr*r~—r—r C’est, nous en sommes heureux, ce que s’est appliquée a faire la Commission Générale, de- puis, et nous pouvons anticiper de nouvelles assises qui seront 4 base de dialogue entre les intéréts proprement québécois et les intéréts francophones du Canada en général. R. P. ASSURANCE ACCIDENT ET MALADIE RETRAITE Plan spécial pour hommes d'affaires non soumis a la taxe testamentaire NEW YORK LIFE INSURANCE COMPANY 535 rue Thurlow, Suite 800, Vancouver, B.C. Bureau: 685-7364 Monsieur Raymond, Représentant conseiller