Concours L’Honorable W.K. Kiernan, Ministre du tourisme, a an- noncé que le Département de l’Industrie Touristique of- frira 30 prix, de $ 100 cha- cun a des éléves du grade 12, pour des rédactions qui pourront étre utilisées com- me récits de voyages. Les rédactions doivent étre envoyées avant le 31 mai 1972, 4 Harry P. McKeever, Director - Publicity, 1019 Warf Street, Victoria. Les textes ne doivent pas dépasser 1,000 mots. Le concours est ouvert A tous les éléves du grade 12 des écoles publiques et pri- vées de la province. M. Kiernan a précisé que les prix seront décernés aux auteurs des textes les plus susceptibles d’attirer les touristes en Colombie-Bri- tannique. La frafcheur, la qualité du style et la connaissance de la province sont les autres critéres qui seront consi- dérés. : ‘‘Nous aimerions aussi penser que les prix encoura- geront nos éléves senior A entrer 4 l’université l’année Pprochaine’”’,a ajouté le Ministre. a toute heure a l’oeuvre y Consommateur Au cours de la semaine du ler au 7 mars, le consom- mateur canadien a éetudié sa condition et la qualité des aliments qu’il achéte et des services qu’ilse procure. La Semaine canadienne du consommateur est parraineée par 1’Association des consommateurs du Canada et elle rappellera aux consom- mateurs leur importance dans les circuits commer- ciaux. Elle leur montrera aussi que beaucoup d’entre eux jouent un role dans la production et l’achemine- ment des marchandises et dans la fourniture des ser- vices nécessaires 4 la col- lectivité. Cette derniére se compose d’éléments— inter- dépendants, du banquier as- tucieux au portier poli. Tous, oui tous les membres de la collectivité, sont des. consommateurs. La Semaine canadienne du consomma- teur rappellera qu’il faut produire les meilleurs mar- chandises parce que le consommateur les demande. Bien des consommateurs, qui sont certains d’acheter judicieusement les objets dont ils ont besoin, devraient en @étre reconnaissants 4 |’ Association des consomma- teurs, que ce soit par 1’é- tiquetage des marchandises ou la réglementation des préts. L’ACC est le seul organis- me qui représente les consommateurs auprés du gouvernement et des firmes industrielles. Depuis sa fon- dation en 1947, l’?ACC a ré- ussi A obtenir des amélio- rations A 1l’étiquetage des produits pharmaceutiques, des produits chimiques mé- nagers, des vétements d’en- fants, des tissus et des ali- ments. Elle a contribué a la mise en oeuvre d’une législation de protection du consommateur et elle alutté contre l’utilisation exagérée des produits antiparasitai- res, contre la pollution, contre la taxation de la mar- garine et les restrictions 4 sa vente. L’Association s’est opposée A 1’imposition de prix de vente au détail par les grossistes, et elle a protesté contre 1l’emploi permanent des timbres-pri- mes. L’Association a été formée a la suite de lactivité du Conseil de surveillance des prix et du commerce du temps de guerre, qui avait encouragé les ménagéres canadiennes 4 suivre de prés l’évolution des prix et A économiser les fournitures et la matériel peu abondants A cette €poque. Dés sa for- mation, l’Association s’est définie comme un organisme bénévole, non confessionnel et apolitique, groupant toutes les bonnes volontés, toutes caractéristiques conservées jusqu’a présent. L’objectif de 1’Association est d’analyser les problémes économiques et les intéréts des consommateurs, et de montrer 4 ces derniers com- ment exprimer leurs opi- nions ences’ matiéres. L’ACC a été constituée pour - que les consommateurs aient un porte-parole aussi dyna- mique et é€nergique que ceux des divers secteurs des af- faires et de l’@conomie; le © consommateur, acheteur de loin le plus important, est resté trop longtemps silen- cieux. Les principales activités de l’Association sont l’éduca- tion des consommateurs, la présentation de mémoires en leur nom a 1l’administra- tion fédérale, etla protection de leurs intéréts en récla- mant la publicité des ca- ractéristiques des produits de consommation. L’ Association s’est intéres- sée A de nombreux pro- blémes de Ia consommation, y compris ceux qui touchent les provisions alimentaires, le vétement et le coft des marchandises. quwelle 7a ; a Be Une mission technique de l’Organisation européenne de recherche spatiale(ESRO) était A Ottawa en fin de semaine pour y discuter de la participation possible de l’Europe spatiale au projet canadien de Satellite tech- nologique de télécommuni- cations (STT). Selon le Ministre des Com- munications, M. Robert Stanbury, ces négociations pour 1l’inclusion d’expérien- ces européennes dans le sa- tellite que développe actuel- lement le Centre de recher- che sur les communications du Ministére (CRC), en col- laboration avec l’industrie canadienne, confirment la compétence de nos scienti- fiques dans le domaine spa- tial; elles font la preuve que le Canada est A la pointe de la technologie en ce qui touche les satellites de télé- communications de la pro- chaine génération. M. Stan- bury croit que le désir ex- primé par 1’ESRO de tester ici certains matériels qu’ elle prévoit utiliser dans les satellites de haute puissance qui pourraient étre opéra- tionnels dans les années 80, marque une étape importante dans une collaboration Cana- da-Europe dans le domaine de la haute technologie. Le STT a été concu pour permettre des essais de radio-diffusion A i212 Duis- sance 4 partir de satellites, sur une bande de fréquences plus élevée que celles utili- sées jusqu’ici. Il se distin- guera donc des satellites dont se sert actuellement l’Intelsat ou dont se servira la Télésat, par la puissance du signal qu’il transmettra. Et il ouvrira la bande des super-hautes fréquences aux télécommunications spatia- les. . Le projét a été entrepris conjointement par le Minis- tére des Communications du Canada et l*Administration nationale de 1l’aéronautique -et de l’espace des Etats- Unis en avril '97!. Le satel- lite expérimental est congu et construit au Canada par une équipe de scientifiques du CRC, en collaboration avec l’industrie canadienne qui développe les sous-sys- témes. La NASA fournira le véhi- cule de lancement; elle met- tre également certains composants électroniques de technique trés avancée 4a la disposition des construc- teurs. L’engin sera assem- blé au Centre de recherches du Ministére a Shirley Bay, 4 15 milles & l’ouest d’Otta- wa et lancé A la fin de 1974 ou au début. de 1975. L’ESRO se propose, si une entente intervient, d’incor- porer au Satellite technolo- gique de télécommunications un tube 4 ondes progressi- ves, un systéme d’énergie solaire et un amplificateur paramétrique. Ces équipe- ments ont été mis au point par des industries europé- enneés. . L’Europe spatiale espére posséder, dés le début des années 80, son systéme de télécommunications par 3a-- tellites. Un prototype sa- tellite opérationnel serait toutefois lancé en 1978. Ce “rototype serait @quipé des matériels que 1’ESRO pré- voit tester dans le satellite canadien. T’Organisation européenne de recherche spatiale comprend dix Etats mem- bres dont la République fé- dérale allemande, la France, l’Italie et la Grande-Breta-’ gne, lesquels fournissent plus de 75 p. cent du budget. L’ESRO prévoit des dépen- ses de l’ordre de $610 mil- lions pour les six prochai- nes années. Le Canada a déjalancé avec succés quatre satellites scientifiques con¢us pour |’ étude de l’ionosphére. Le premier d’entre eux, A- LOUETTE I, mis sur orbite en 1962, continue de trans- mettre des informations sur la haute atmosphére. C’est le plus ancien des satellites encore opérationnels. Le dernier de la série, ISIS-II, a été lancé en mars dernier. Un satellite de telécommu- nications, ANIK I, de Télé- sat. Canada, doit étre placé sur orbite 4 l’automne de 1972. Tl fera du Canada le ‘premier pays A posséder un systéme national de satel- lites de 121écominent’ aiions géostationnaires exploité sur une base commerciale. Télésat est une société mixte dont le gouvernement n’est propriétaire qu’en partie. aa a. PREVENTION DES INCENDIES SERVICES OFFERTS AUX MUNICIPALITES