"6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 24 Février 1978 Privés de droits fondamentaux Aujourd’hui, je ne souris pas: je suis triste! Je suis un franco-colombien! décu - découragé - désabusé - oublié - négligé - ignoré - tanné - fatigué - incompris - confus - privé de droits, de droits fondamentaux: le droit d’étre respecté dans ce pays comme Canadien-fran- cais. Vous venez aujourd’hui nous rencontrer pour vous sensibiliser - tester - juger de notre situation et ensuite faire des recommandations... Eh bien, mesdames et messieurs, laissez-nous vous dire: Tant qu’on vivra cette politique de bilinguisme qui n’est pas souvent une réali- té; Tant qu’on aura méme pas le droit d’étre éduqué dans notre langue maternelle, et je fais la distinction entre avoir des cours en francais et non des cours de frangais.. Tant qu’on saura que nos propres représentants des gouvernements ne veulent qu’ignorer nos problémes. Tant qu’on ne sera pas capable d’avoir des services sociaux en frangais, Tant que nos ministres provinciaux nous feront des promesses et se désisteront dans leur action en nous donnant des miettes, Tant qu’on nous compare- ra toujours aux groupes ethniques, Tant qu'on se fera dire qu'il faut demeurer au Qué- bec si on veut parler fran- ¢ais, Tant qu'on se fera dire que le francais devrait étre une langue de culture et de folklore, et je dois m’arréter parce que la liste pourrait s’allon- ger jusqu’a demain matin, mais tant qu’on aura des statistiques de 70% d’assi- milation, eh bien, nous les jeunes, on vous dit que depuis longtemps, on a trop sou- vent parlé en l’air - dépensé trop d’énergie pour rien. Encore pourquoi... Mais pourquoi encore? Vous voulez des solutions. On ne vous donnera pas de barouettes de solutions mais nous vous répétons: tout a déja été dit - maintes fois ... Et je vous lis une partie: Des recommandations du Rapport Ravault, Juin 1977, La Francophonie Clandesti- ne: A - Les objectifs de l'étude “C'est, principalement, afin de contribuer 4 la prépara- tion de son plan quinquennal (1978-1983) de développe- ment des minorités de lan- gue officielle que la Direc- tion des groupes minoritai- res de langue officielle (D.G.M.L.0O.) du Secrétariat d’Etat a commandité cette étude qui, selon les termes du contrat, se doit: 1 de faire une révision des activités et résultats du programme depuis 1969, an- née de la fondation de la Direction, jusqu’a mainte- nant; .2. de faire le point sur la situation actuelle en ce qui concerne les groupes fran- cophones minoritaires du Canada; 3. de déterminer, face a Vavenir, les besoins sociaux, culturels et linguistiques de ce groupe minoritaire de langue officielle et ce, en relation avec les principaux aspects de la politique de bilinguisme du gouverne- ment canadien. Et que dire encore du: Rapport de la Commission du bilinguisme et du bicultu- ralisme, 1967 Encore nous avons écrit sur papier nos plans d’action dans: C’est le temps ou jamais, 1974, écrit par les francopho- nes hors Québec; La Dernie- re Jeunesse, 1977, écrit par la Fédération Nationale des Jeunes Canadiens Frangais; Les Héritiers de Lord Du- rham, 1977, écrit par la Fédération des Francopho- nes hors Québec; Encore! Nous avons fait des recher- ches de toutes sortes: Citons: La situation de l’éducation en francais au Canada, par Roger Rioux, 1975; Esquisse d’un plan de développement de l'éducation francaise en Colombie-Britannique, par Roger Rioux, 1976; Un es- quisse des programmes sco- laires francais en Colombie- Britannique, par Monique Layton, 1977 et quoi d’autre... Rapports sur rapports. Mais qu’est-ce qui se pas- se? Serait-ce un manque de temps pour lire ces docu- ments? Les rapports sont la, les statistiques le prouvent, que voulez-vous qu’on y ajoute? On en est a notre dernier souffle. Si vous voulez continuer 4 nous donner des miettes, prendre des déci-' (Suite de la p.3) métrages comme “Les A- ventures de Rabbi Jacob”. Ce sont des films d’anima- tion, des films qui nous font réfléchir, prendre conscien- ce de nos problémes... “Régionalisation Ouest” est le terme employé par !'ONF. A la fin de cette journée, tous les représentants ont affirmé que de tels films aideraient beaucoup les fran- cophones, et que pour bien démarrer, une tournée pro- vinciale de l’ONF serait ap- préciée, ainsi qu’une autre session d'information dans quelques mois... Nous traversons une pé- riode bien difficile, cruciale si on peut dire, et on a besoin de l’aide de tous. Sil’ONF est prét a embarquer, eh bien, BRAVO! Tenez-vous bien! Lors du passage de la Troupe de la Seiziéme 4 Kelowna, prés de 650 étudiants des écoles de la commission scolaire 23 étaient présents pour voir et sions sans nous consulter, agir en nous ignorant, S’il vous plait, rendez- nous donc un service: soyez donc honnétes autant qu’on Vest ce soir avec vous et faites-nous le savoir le plus t6t possible, parce que: C’est lorsqu’un Franco-Co- lombien et tant qu’a ¢a, un Franco-Albertain, un. Fran- Kelowna participer a la piéce “L’Etoi- : le du Rire’”’. C’était tot le matin, il y avait une tempéte de neige, vous direz.... Mais ils étaient bien la, a jouir d’une heure de francais bien différente et si agréable. Il faut dire que les acteurs y étaient pour quelque chose: leur vivacité sur scéne, leurs costumes spatiaux, leur vo- cabulaire simple, etc. C’était différent de ce que l’on voit d’habitude, dans les salles de classe... Cela sortait de l’ordinaire... Et encore, a Penticton, paraft-il qu’ils ont joué devant 600 personnes, et a Vernon devant plus de 400... C’est assez extraordinaire... Bravo a la Troupe de la Seiziéme... eptenes Centre sera ouvert tous les premiers et troisiémes mar- dis de chaque mois, de 19:30 4 21:30. C’est une expérien- ce que nous tentons pour donner la chance aux gens saskois, un Franco-Manito- bain, un Franco-Ontarien, un francophone du Nouveau- Brunswick, de la Nouvelle- Ecosse, de |’Ile du Prince Edward et de Terre-Neuve, pourront se sentir chez eux et respectés dans leur pro- pre province - c’est alors qu’on pourra vraiment s’as- seoir et discuter d’unité canadienne. qui travaillent le jour, de venir nous rencontrer, discu- ter, faire connaissance avec d’autres personnes, prendre une tasse de café, choisir des livres, ou simplement jaser. Cela vous fait une sortie, et nous donne une chance de vous connaitre un peu plus, tout en se délassant... Alors, bienvenue atous... Venez vous détendre avec nous... Le 11 février dernier, des francophones réunis pour célébrer le Mardi Gras se sont bien amusés. Les quelques personnes costu- mées ont bien fait rire les gens; et Raymond Lemoine est vraiment un excellent animateur. Ah! ces Manito- SALOR E TAME A partir du 7 mars, le : Voila le titre de notre spec- tacle e C’est un spectacle exclusif o C'est un “show de groupe” e C’est l’union récente de 4 (Suite p.9) Avis au consommateur Choisis donc un bon ASGUE Le hockey est un des sports d’hiver les plus populaires au Canada parmi les jeunes de tout age, mais il est aussi l’un des plus dangereux. Chaque année, on déplore de nom- breux accidents sur les patinoires, causant des blessures plus ou moins sérieuses a un nombre appréciable de joueurs. S’il est vrai que le hockey est un sport violent, il ne faut pas oublier qu’un équipement approprié, bien entre- tenu, peut contribuer a réduire sérieusement les risques de blessures qui menacent les joueurs. La téte des hockeyeurs est particuliérement exposée aux blessures graves. Elle peut heurter violemment la bande de la patinoire ou étre atteinte par un projectile lancé a toute vitesse ou par une lame de patin. Elle doit donc étre bien protégée par un casque de hockey qui répond a cer- taines normes de sécurité. Depuis déja quelques années, |’ Association canadienne de hockey amateur exige le port d’un casque. Cependant, si ce dernier est inadéquat, le porteur ne pourra étre assuré d’une protection efficace en cas d’accident. Lorsque vous achetez un casque de hockey pour |’un de vos enfants, choisissez-le judicieusement, de fagon a ce qu’il procure le maximum de protection. En vertu des normes fixées par la Loi sur les produits dangereiix, tous les casques de hockey qui sont sur le marché doivent posséder certaines caractéristiques que vous devez connaitre avant de procéder a l’achat. e Le casque de hockey doit étre construit d’un matériau assez solide pour protéger efficacement la téte du joueur contre les coups, et assez résistant pour qu’une lame de patin ne puisse le percer. e La jugulaire doit étre congue de fagon a empécher le casque de se détacher dans des conditions normales de jeu, mais elle doit aussi pouvoir se débloquer lorsqu’une . traction anormale est exercée, évitant ainsi au joueur.’ des blessures au cou si le casque devait s’accrocher — quelque part. e Ne choisissez pas un casque trop petit ou trop grand. Il doit s’ajuster parfaitement a la dimension de la téte de celui qui le porte. e Vérifiez si le casque porte 1’étiquette de 1’Association canadienne de normalisation (ACNOR). Puisque la Loi sur les produits dangereux exige que tous les casques de hockey qui se trouvent sur le marché satisfassent aux -normes établies par l’ACNOR, les parents sont assurés que les casques qui portent 1’étiquette en question pro- tégeront adéquatement leurs enfants. e Les casques protecteurs vendus pour d’autres activités telles que le jeu de crosse ou le patinage n’apportent pas toujours suffisamment de protection pour le hockey qui est un sport plus rude. Assurez-vous d’acheter 1’équipe- ment approprié afin d’avoir le maximum de protection. Si le casque est porté en tout temps et que la jugulaire est solidement attachée, l’enfant bénéficiera alors du maxi- ae mum de protection. vervice d'information et relations publiques Consommation et Corporations Canada Place du Portage, Phase! A Hull, Québec K1A0C9 (Ces textes sont fournis par le Secrétariat d Etat) % i, Binal aaa tardeuile cate ect A “op ape se gia tet HRS dale BAS Bie StS :