16 Le vendredi 6 mars 1998 BOUCHARD & COMPANY. COMPTABLES AGREES Helping Vou Maurice L. Bouchard, sa. cA. 8644, 120e rue, Surrey C.-B. Make Money vaw'sne Téléphone : 591-3193 Télécopieur : 591-3154 Courriel : bco@mortimer.com Dr. GERARD GAUTHIER OPTOMETRISTE LUNMCETHES Rue Gremitie soulernent Lentiles Cormeéennes Examens Ce 1a vue RUE GRANVILLE CENTRE METROTOWN 3065 GRANVILLE — Se Ave 4750 KINGSWAY — Sears VANCOUVER. C.B.V6H 3J9 BURNABY. C.B. VSH 2C2 7221924 4a38—1993 r. eae Binh Nguyen , md 2730, Commerc Vancouver Ecole St-Sacrement 3020 rue Heather, Vancouver, C.-B. V5Z 3K3 La seule école catholique IMMERSION FRANCAISE a VANCOUVER L’accent est mis sur la communication orale et écrite | du frangais et de I’anglais. La pensée mathématique et scientifique est mise en évidence et |’intégration des ordinateurs dans les programmes de la maternelle a la 7e année, complémente notre enseignement. Mentionnons que le tout est vécu dans les morales de notre foi chrétienne. Des spécialistes en musique et en éducation physique assurent |’enseignement de ces jj matiéres. Pour obtenir de plus amples renseignements : Tél : (604) 876-7211 Fax : (604) 876-7280 e-mail : admin@ess.vancouver.bc.ca sO)LEIL Les punitions corporelles Un droit lourd de consequences n tant que conseil- lére familiale et travailleuse sociale, je parle souvent aux parents de l’importance @utiliser méthodes de discipline non violentes qui préservent la dignité et Pestime des de soi de Venfant. Ce faisant, je remarque parfois un degré de résistance & cesser @utiliser les punitions cor- porelles. De plus, certains pa- rents croient qu’ils ont le droit de punir ainsi leurs enfants, tandis que d’autres, sont confus & ce sujet. Du point de vue de la loi, il existe, on doit VPadmettre, une certaine con- tradiction entre l’article 43 du code criminel et la Loi provinciale 46 qu’on appelle en anglais « Child, Family and Community Service Act ». Dans le code criminel du Canada, l'article 43 men- tionne depuis 1892, que les parents et professeurs ont le droit d’utiliser une « force raisonnable » pour corriger les enfants. Malheureusement, cette loi a souvent été inter- prétée de maniére & protéger les parents plut6t que les enfants. Conséquemment, de nombreux parents ont été acquités, aprés avoir frappé leur enfant avec des batons, des courroies ou leurs mains, causant des contusions, lésions ou autres blessures, Et méme aprés la guérison des bles- sures, des séquelles psycho- logiques et émotives persistent — fréquemment et affecteront la vie entitre de l’enfant. de la loi Du provinciale de la Colombie- cété Britannique la Loi de l’en- fance, de la famille et des services communautaires sti- pule, depuis 1994, qu’un enfant a qui on a causé du mal physiquement, sexuellement ou émotionnellement — est considéré comme ayant besoin de protection. Ce qui veut dire que l’enfant est donc sujet & étre pris en charge par un(e) travailleur(se) social(e) qui représente le ministére de V’Enfance et de la Famille. Bien qu’on élabore briévement sur ce qui est considéré comme abus émotionnel, cette loi ne précise pas ce qu’on entend par « physically harmed ». Cet article de la loi peut donc étre interprété de différentes fagons. En plus des variations i as : Winterprétations de la loi, le climat politique joue un réle important dans la protecuion des enfants. Au ministére de l’Enfance et de la Famille, les travailleurs sociaux, qui sont présentement débordés de travail, sont obligés d’étre trés En 4 4 v * général, un enfant est con- vigilants et prudents. sidéré comme avoir été abusé si la punition lui laisse une contusion, une enflure ou toute autre marque qui indique de lenfant que le corps n’est pas intact. Pour les parents qui se permettent de | frapper leurs en- fants, il existe tou- }jours un risque potentiel qu’ils se- ront un jour em- portés par l’élan de la provoqueront des colére et blessures. Ils s’ex- -poseront. ainsi la possibilité de per. dre leur temporairement ou enfant +méme de maniére permanente, dépen- damment de la gravilé de la bles- sure. N’est-ce donc pas un choix disci plinaire qui est bien lourd de conséquences ? De nombreuses études démontrent ~@ailleurs que les punitions corporelles augmentent — les risques d’agressivité durant Penfance, de délinquance juvénile et de criminalité. Je recommande aux pa- rents concernés de se question- ner et de s’informer sur les” méthodes de discipline alter- native. D’autre part, en ac- quérant des connaissances sur le développement des enfants on arrive & mieux comprendre leur comportement eta ajuster nos attentes en conséquence. ISABELLE ST-JEAN, B.S.W. aan \ A