20— Le Soleil de Colombie, vendredi 25 octobre 1985 a a ee =e Un hymne sexiste Les nouveaux les ifel Ati se. a re | quetieckimes es INGISCreTlOns Patriot Love In All Thy Sons moment, seul a défendre son projet Command”. Ce qui revient a oublier de loi aux Communes, espére le faire Suite de la page 1 une moitié de la population. Pour corriger l’oubli, le projet de M. Stackhouse propose de modifier ainsi les paroles de la chanson: “True Patriot Love In All Of Us Command”. Seule la version anglaise, souligne M. Stackhouse, fait preuve de sexisme. Ainsi, avant chaque match de hockey, les anglophones oppri- ment leurs soeurs, alors que les francophones versent dans la bétan- nique et la gloriole et hurlent: “Ton Saskatchewan Comme au Un procés ayant lieu actuellement devant les tribunaux de la Saskat- chewan pourrait faire de cette derniére une province bilingue et Yobliger a traduire toutes les lois, les formulaires et réglements de cour en francais. La provinee suivrait ainsi l'exemple du Manitoba qui est en train de er 4 une telle traduction sur l’ordre de la Cour Supréme Le ministre de la Justice de la Saskatchewan, M. Gary Lane, a annoncé la nouvelle récemment, ajoutant que la province serait ainsi tenue de tenir les procés dans les deux langues officielles. Le procés qui risque de tout déclencher est celui de Michel Tremblay, un Québécois originaire de Baie-Comeau, accusé de vol a Régina en mai 1984. Le prévenu s'est vu accorder un procés entiérement en francais, décision que conteste la province. Un Juge de la Cour du banc de la Reine de la Saskatchewan avait statué qu’en vertu de la Charte des droits et libertés, Michel Tremblay devait obtenir en Saskatchewan le méme traitement qu'il aurait_eu en adopter avant Noél. fl a juré qu'il n’exigerait pas, en cas de succes, d'étre considéré comme le co-auteur de l’hymne national. Il n’exigera pas non plus que toutes les copies en circulation de la version actuelle soient brilées. D’aprés le Journal de Montréal. N.B. Si vous avez une idée de paroles pour la nouvelle version de “O Canada”, écrivez-la au Soleil de’ Colombie qui se chargera de la transmettre a M. Stackhouse. Manitoba Nouveau Brunswick, qui accordent des procés en francais. Le ministre Lane a fait savoir que les avocats du gouvernement s’adres- seraient 4 la Cour d’appel, afin de savoir si les clauses sur l’égalité de la Charte ont préséance sur l’autorité législative du gouvernement. “La position fondamentale du gouvernement est que nous n’avons pas l’obligation légale de fournir un service en francais, a expliqué le ministre. Nous allons défendre |’ar- gument que le juge de la Cour du banc dela Reine) a, dans les faits, eu recours 4 un pouvoir qui est du ressort du gouvernement. Le juge a-t-il le droit d’usurper le pouvoir de la législature et de déclarer arbitrai- rement quelque chose en vigueur?”. Si la Cour d’appel donne tort a la province, affirme M. Lane, il en coiitera entre trois et $5 millions seulement pour la traduction des lois. Amis ou ennemis, il est toujours bon de bien connaitre ceux qu’on aime, et meilleur encore de mieux connaitre ceux qu’on aime moins. certaines expression, ou le sens de certains mots et de certaines expres- sions, qui appartiennent au “francais régional du Québec”. L’Office inclut dans le terme général québécisme grandes catégo- ries: québécisme formel, québécis- me sémantique, québécisme de création, québécisme d’emprunt. Quels sont les termes que l’on arrive a accepter ou, si l’on veut, a consacrer québécisme? ®ceux qui servent Aaremplacer un’ emprunt pour lequel il n’existe pas d’équivalent francais, par exemple, traverster pour ferry-boat , é ®ceuaqui complétent certaines famil- les lexicales francgaises en produisant des dérivés ou des composés (par exemple nordicité et nordicttude; ® ceux qui répondent a des besoins terminologiques tout en constituant des néologismes qui obéissent au mode de formation des mots fran- cais , par exemple, motoneigisme, beignerie ; © les québécismes de sens dont l’usage s'est répandu en francais; © Les emprunts anciens a l’anglais et aux langues amérindiennes ainsi qu’a l’inuktikut et leurs dérivés, par exemple drave, draver, draveur; ® ceux dont la fréquence d’usage est plus élevée que celle de leurs correspondants francais, par exem- ple banc de neige’ par rapport a congére, tuque par rapport a bonnet ; ® les mots qui tout en ayant le méme sens appartiennent en méme temps 4 deux ou plusieurs collectivités fran- cophones, par exemple souper au Québec, en Belgique; en France régionale, en Suisse et en Afrique; ® ceux qui désignent des particulari- tés québécoises ou nord-américaines, © par exemple blanchon, épinette. * dAni Voila les noms des gagnants francophones qui recevront de la part du gouvernement de la Colombie-Britannique deux billets pour venir l'année prochaine visiter Expo 86. Nicole Dumas de Winnipeg au Manitoba, invitée par M. et Mme Ted Paul de Comox, M, et Mme G. Devos de Eriksdale au Manitoba, invités par Mme Doris Michaux de Salmon Arm, et Mme Lyne Lizotte de I’Islet au Québec invitée par Mme Jeanne Fournier a Kitimat. Vous aussi vous pouvez soumettre des invitations en allant chercher des formulaires 4 la Banque Royale et Woodward's. Vous envoyez les noms de ceux ou de celles que vous voudriez inviter, qu’ils habitent au Canada ou bien dans une autre partie du monde. Le prochain tirage aura lieu le 11 décembre. Votre soumission ira rejoindre les 700.000 déja recues. On tirera quarante-trois autres gagnants qui recevront deux billets pour venir dans la ville ot vous habitez, en plus on les transportera de chez vous au site de l’exposition, et en plus ils recevront deux billets de trois jours d’admission a Expo 86. Je vous avaisinduits en erreuren vousdisant que vous aussi vous recevriez des passes de trois jours. La seule recompense _ que l'on vous fera si un de vos invités est choisi, c’est de bien sr avoir ses gens-la chez vous, et de recevoir une lettre de notre premier ministre provincial. Dans sept mois, les portes de l'exposition internationale de Vancouver ouvre ses portes. Il est donc temps de penser a loger tous les employés des pavillons. Celui du Québec veut permettre a ses jeunes salariés de loger chez l’habitant. C’est pourquot dés aujourd'hui des familles francophones, familles qui parlent francais, sont recherchées. Voila le procédé : vous logez un jeune pendant stx mots et vous recevez un loyer, un chéque qui vous sera envoyé tous les mots. Ecrivez dés maintenant a Mme Loutse St-Dents, Avant-Garde Entreprises Inc. 306 - 626 rue Pender Ouest, Vancouver, C.B. V6B1V9, en lut donnant le — prix que vous voulez par mots et en plus si vous pensez que ce jeune peut partager vos repas, écrivez sur votre lettre que vous y étes intéressé| e]. Vous détenez une chambre libre chez vous, vous pourrez en la louant a un ou une de ces jeunes Québécots, la rentabiliser et également partager une expérience enrichtssante. Nous venons de récupérer la caricature de Réjean Gaudreau, dessinée par Francois Richardier lors de l’émission du matin a. “Nanaimo. Je ne vous dévoilerai pas comment M. Richardier a vu l’animateur de !’Orient-Express, ni ce qu'il dit. Dans le numéro de la semaine prochaine, nous vous la montrerons’sans faute parce qu'elle vaut le coup. se “rate a . “J FFCC ns Les tlocagnesa ~~ familiales | ‘La Fédération - nationale des Femmes canadiennes-francaises en- treprend une campagne .pour le retrait du projet de loi C-70. Ce projet de loi touche la désinde- xation partielle des allocations. fa- miliales, la diminution de l’exemp- tion d’impét pour enfant a charge et la réduction du revenu familial au crédit d'impét pour enfant. Selon madame Mignonne Bélanger, prési- dente nationale de la FFCF “Le © revenu des allocations familialessont pour la majorité des femmes au foyer le seul revenu dont le chéque est a leur nom et comme 20% des familles sont sous le seuil de la pauvreté, -Yallocation familiale est nécessaire pour boucler les fins de mois”. La FFCF émet une pétition dénon- cant les coupures des programmes sociaux d’aide a la Famille. C’est une vaste campagne. d’implication avec tous les groupes de la Fédération pour faire reconnaitre les droits économiques des femmes. Madame Bélanger rappelle que le premier ministre revient sur ses promesses électorales quand il disait en aoiit ‘84 lors du débat sur la condition féminine “qu’aucun programme so- cial touchant qui que ce soit ne sera coupé par le gouvernement progres- siste conservateur”. — La FFCF nationale veut par cette’ action que le gouvernement Mulroney retire le projet de loi C-70 et par le fait méme il se responsabilise face aux enfants et aux familles de la _ société canadienne. La Fédération des Femmes cana- diennes-francaises est un regroupe- — ment national d’associations de femmes. Son intervention se concen- | tre essentiellement auprés des fem- mes francophones vivant en milieu minoritaire au Canada. Bonneau Fernand Beauregard, La Presse ‘Ontario, au Manitoba ou au BONNE NOUVELLE Le concours des gens d'action est prolongé jusqu‘au 6 novembre - Les jeux sont serrés. Supportez vos champions et multipliez vos chances de gagner: __ @Un voyage pour deux au Carnaval de Québec @ Séjour payéd’une semaine a 'hétel @ Mille dollars d'argent de poche | Envoyez dés maintenant vos cartes postales =e ou remplissez le coupon ci-joint et glissez-le dans une enveloppe | Envoyez autant de réponses Culturel: 4 : ) | 3 que vous ou Communautaire: CBUF-FM le désirez ; ou Sportif: ______700,RueHamilton TIRAGE AU SOR’ af ___Bolte Postale 4600._ [LE 8 NOVEMBRE ee Monnom: ee Je désigne la personne d'action de mon choix dans l'un des domaines suivants: ou Economique: | J ERCB. VANCOUVER, C.-B._ | £2 CBUF-FM V63 2R5 cs 2’Colombie-Britannique r : : : | a La colére est pareille 4 un cheval fougueux; si on lui lache la bride, son trop d’ardeur l’a bientét épuisé. Shakespeare Mon adresse: