VOL.15 No.18 Au miroir du passé Le “Princess May” LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VENDREDI 27 AOUT 1982 A ea eee SE TO a NE ee COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL 39CENTS - —— Lemétierd'un francophone Michel, douvanier Aéroportde Vancouver. 10h00dumatin. Unguichet des Douanes. “Rien a déclarer?” Un voyageur rentre d’un voyage outre-Atlantique. I déclare ses bouteilles de spiritueux. Soncoeurbataunecadence plus. accélérée:la montre au poignet, achetée en Suisse, passera en scathoua ta pour peanervat” Meaney cdvadiense:* echo _eiduiarves” YEGGEtTe? explique Michel Lavallée. inspecteur des Douanes et ‘ : portrait francophone de la semaine. - . : Se . OriginairedeGranby,au touristes” expliqu : : : a 5 ’ e a: Trea peune paring de Colombie-Britannique onteuuneviesi Vancouver-Skagway;ellele baptise en 1902“Princess May”: la Québec,Michelestdansles Michel. Les Douanes sont aussi trés vigilantes en ce qui concerne la drogue qui Douanes depuis un an, aprés avoir exercé plu- sieurs métiers en Colom- Construit en 1888, en Angleterre, ce navire connait dés ruse-vets (or abe en a premiervoyage desheures dramatiques. Lesmarins ehiiois se Mola sa vie siomyempenise:s on net pan Tinda ponr abet. 1s mutinent. Abandonnéa ShanghaY, baptisé “Cass”, ce bateau de _“Princess May” s’échoue neon fois sur la céte de ~~~. Colombie-Britannique[en 1888-notre photo]. En 1917, elle est bie-Britannique, comme entre auCanada. 2A) reas de Seainighyeael sey pm one a impliquéedansunecollisionmaritime. En 1919, elle est vendue: marin, serveur, etc...Seul Etc’estsurtoutleflair quia Shinsis Rebap ’ setts en slis Sera le eheemectsderbapanes dansics Antilles. Et c'est en biknane = “tag équipe, presse * thes ame qu'on la tuera: a) Yavoir délestée de tout objet d ichel es premier demarijuanadansle pot fd age aye entre eee de sagas valeet enlaceeieces obeapeiaincdse beat tierce contact, a l'aéroport, des “Nivéa” d'un jeune Fran- CPR. i ALN neiad : eee ee enne La “Princess May” sombre dans les eaux claires des Caraibes. voyageurs avec les doua- ais. . ang. pour en e le service Archiver de la Société Historique’ nes canadiennes. En parlant de nationali- ‘Sai 6 pour’ C’est lui qui, de son tésetd’ethnies, Michel en essay us VOUS... guichet, va déterminer si Tiant dresse un _L'Exposition Nationale du Pacifique Par Marc Girot - La foire n’est pas ouverte, mais déja régne une animation fébrile. Et ce n’est pas pour la cinquantaine de journalistes venus découvrir en avant-premiére Il'Exposition que partout lonbrique,!’onastique, l'on répare et l'on prépare, mais pour le tillion et quart de visiteurs attendus. A tout seigneur, tout hon- neur. Les visites de | Exposi- tion 1982 étant les Philippi- nes,c’est par leur pavillon que notre-visite a débuté. Les Philippines: 7000 fles flambo- yantes de beauté, dont un apercuest donné; un pays du tiers-monde accédant a la modernité industrielle, com- me en témoigne le stand vidéo-électronique. ~ Un petit train (sur pneus) proméne les visiteurs a tra- vers les 172 acres de la foire.. Nous avons eu la surprise d’étre escorté par un char des Forces armées canadiennes. Fort civil au demeurant. Pourtant, lesrodéosn’ont pas commencé et ce jour-la, les taureaux paraissaient bien calmes. Ils prenaient leur douche sous le soleil, avant d’étre soigneusement bros- sés. Onétrillela; on arrose la-bas des fleurs surgies soudaine- _ ment d'un jardin transplanté surplace. Unautre transplan- plant, et de taille, c’est la maison 3 chambres que vous pouvez gagner en achetant pour deux dollars le “Pro- gramme du Prix”. On la transportera ensuite sur vo- tre bout de terrain. Vous pouviezla visiter auparavant, admirer son systéme de chauffage hyper-économi- que. Un fait navrant toute- fois: l'absence de bidet. “Ce n'est pasunemaisonde luxe” a répondu l'architecte, interro- gé sur ce point. - Quelques pas et nous voila devant une petite merveille technologique: un bus auto- matique, sans chauffeur, qui -€quiperalespremiers21,4km du systéme rapide de trans- portdu Grand Vancouver. Le premier kilométre sera cons- truit le long du Terminal Avenue. Bill Vander Zalm, nouveau ministre de l’Educa- (Suite page 4) = _Cent ans et toujours alerte Par Annie Granger “Je prends des vitamines ; je me léve tous les jours a cing heures du matin, et me couche tous les soirs & 20h00.” Voila, peut-étrelesecretde MmeRoseBishop, quiféte, jeudi prochain, son centenaire au Foyer Maillard 4 M i . Née au dix-neuviéme siécle, le 26aoft 1882, a Flinton en Ontario,dansunefamillede14 enfants, Rose Lessard épouse en 1903 John Bishop. En 1905, le jeune couple arrive dans louest avec son fils. En 1918, ils s'‘installent A Vancouver. “A cette époque, la ville avait un visage différent. Toute l'animation se tenait sur les rues Hastings et Powell. Un aillardville. jour, nous avions été écouter un concert a Stanley Park, on devait traverser un pom! (our disloqué qui brenialt sous chaquepas. Ue parc était alors une forét pas encore défri- chée.” Rose Bishop a une mémoire étonnante, elle se rappelle année aprés année: sa jeunesse et méme sa petite (Suite page 2) tableau ironique. Les Ja- -ponais, aux valises impec- cables sont trés polis. Les bagages des Chinois débordent de fruits et Be plantes séchés et de remé- e des contre tous les maux. " L:s Européens, et en parti- culier les Italiens et les Allemands, sont réputés pour revenir de leur pays $4 d'origine respectif, lestés : de viandes, de jambons, ae ; ces passagers de long- courriers seront fouillés. En tant que résidents du Canada, nousn’avons droit qu’aé $150.00 d'exemption personnelle, par an et aprésun voyage de plus de sept jours. Ce qui veut dire qu'une fois par an, nous avons le droit de ramener pour 150 dollars de mar- chandises, cadeaux, sans avoira payer de taxes. A l'exceptiondesp.éces d'art strictement interdits originales: peintures, leministéredel A u- sculptures.Quantauxvisi- Te- Les Francais? Ils ne “sont pas si mal”! Pas de crainte a avoir. Ils pour- teurs, leurs cadeaux ne $25.00. pa riectd saat ront ramener des froma- : : ges, on inspectera ceux-ci “Comme il est mais on ne les leur confis- parfois impossible de dé- _quera pas. S'il l'on voulait terminer sitous les bijoux _généraliser, les Latins “é- { qui entrent, soit au poi- tirent la vérité”. Comme gnet, soit au cou des cet Italien qui rentrait de visiteurs et visiteuses — gon pays natal et qui, principalement de Hong- devant ses valises bour- { Kong et de l'Inde— appar- __rées de bouteilles de vin, tiennent & ceux-ci, les répondaitacet officier des douanesen deviennentles Douanes:“jen'y suis pour gardiens jusqu’au départ _rien,c’estma mére quim’a 2 vers l'étranger de ces fait mes valises!”. = A.G. Vérifiez la date qui suit votre adresse Elle indique quand votre abonnement | it ° : 4 doit 6tre renouvelé